Huawei et ZTE : leurs équipements risquent le démantelèlement dans les régions d'Outre-mer
Dans les régions d'Outre-mer françaises, les équipementiers chinois ne sont désormais plus les bienvenus. Les réseaux d'Outremer Telecom, Pacific Mobile Telecom et Orange, équipés par les groupes Huawei et ZTE, ont été rappelés à l’ordre par le gouvernement. Cet avertissement devrait aboutir au démantèlement des infrastructures chinoises au nom d’un principe de sécurité.
Des installations de groupes télécom chinois seraient en cours de démantèlement.
BfmTV rappelle sur son site que ces installations illégales existent depuis 2006.
Le marché des télécom, un enjeu de sécurité nationale
Avec la mondialisation, les équipementiers de télécommunications s’exportent à l’étranger comme dans la plupart des secteurs de l’économie.
Plus qu’un enjeu économique, les équipements télécom appartiennent au champ de la sécurité nationale, et c’est pour cette raison que la montée en puissance de groupes tels que Huawei ou ZTE soulève certaines questions.
Certainement pour ces mêmes raisons et ces mêmes craintes, le gouvernement français a décidé de faire appliquer une réglementation jusque-là ignorée. Il y a quelques mois, Lin Cheng, vice-président de ZTE avait affirmé que les réglementations de l'Anssi étaient trop strictes notamment par rapport aux conditions fixées par les autres pays européens. D'autres dans le milieu parlaient même d'une forme de protectionnisme déguisé visant à privilégier l'équipementier français Alcatel-Lucent face aux concurrents chinois.