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Menacé par les États-Unis, Huawei fait déjà fabriquer ses puces ailleurs

Cela fait près d'un an que Huawei est sous le coup d'une sanction de Washington qui lui interdit de faire affaire avec des entreprises américaines. Ces dernières semaines, le ton est même monté d'un cran avec de nouvelles menaces de l'administration Trump.

Le gouvernement américain a laissé entendre ces dernières semaines qu'il pourrait étendre l'embargo à d'autres entreprises, non américaines, et notamment aux fabricants de semi-conducteurs. En d'autres termes, Washington pourrait désormais interdire à TSMC de fabriquer les puces de Huawei. Il faut dire que si c'est sa filiale HiSilicon qui est en charge de la conception des processeurs Kirin, ils sont fabriqués par TSMC, un fondeur qui fournit également Apple ou AMD.

Des ressources portées de TSMC vers SMIC

Afin de commencer à prendre son indépendance vis-à-vis du fondeur taïwanais, Huawei aurait déjà approché un de ses concurrents, le fondeur chinois SMIC. Le site taïwanais DigiTimes a en effet appris que SMIC a reçu des commandes de puces gravées en 14 nm de la part de HiSilicon, la branche de Huawei chargée des puces. Le site rapporte avoir reçu des informations de la part de Huawei quant à un rapprochement entre les deux entreprises : « Nous basculons désormais nos ressources vers SMIUC et nous les aidons à avancer plus rapidement », a ainsi indiqué un employé de Huawei.

Pour l'heure, il ne semble cependant pas que SMIC soit en mesure de remplacer les puces Kirin de Huawei telles qu'elles sont conçues par TSMC. Il faut dire que le dernier Kirin 990, qui équipe notamment le Huawei P40 Pro, est gravé en 7 nm+, une finesse de gravure à laquelle SMIC vient de parvenir comme l'a annoncé le fondeur chinois à la fin du mois de mars. Reste que Huawei pourrait ne pas avoir le choix à moyen terme et que le constructeur devra peut-être se passer de la conception de son fournisseur taïwanais. Le rapprochement avec SMIC semble donc être un premier pas afin de garder un fondeur sous la main.