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Huawei devrait de nouveau pouvoir acheter des dalles OLED à Samsung

Dans un océan de déconvenues, Huawei pourrait trouver en Samsung une première main tendue. D'après des rumeurs relayées cette semaine par le site spécialisé SamMobile, le géant coréen aurait obtenu de l'administration Trump une dérogation pour reprendre la vente de certains composants à Huawei. La nouvelle est importante puisqu'elle pourrait à terme concerner deux types de pièces : en tout premier lieu les dalles OLED, et potentiellement les puces mémoire (également fabriquées par Samsung).

Cette rumeur, provenant directement de Corée, intervient alors qu'un durcissement des sanctions américaines avait contraint Samsung à suspendre, début septembre, la vente de ces composants à son client chinois. Une situation ambiguë pour la marque, qui perdait ainsi d'importantes commandes -- et une source de revenus substantielle --, mais en profitant du déclin de Huawei sur le marché mobile en Europe et en Inde pour vendre en masse ses propres smartphones.

Samsung Display : l'un des rares bénéficiaires d'une dérogation ?

Comme l'indique SamMobile, Samsung serait quoi qu'il en soit l'une des rares firmes a avoir obtenu une dérogation des autorités américaines. Cette décision pourrait être motivée par le fait que les écrans OLED comptent parmi les composants les moins critiques d'un smartphones en termes de sécurité. Le blocage de leur vente par Samsung s'avérait pour le reste contraignant pour Huawei, mais sans plus, puisque le groupe pouvait toujours se fournir en dalles OLED auprès de son compatriote BOE Technology.

Parallèlement, l'administration Trump aurait aussi accordé des licences dérogatoires à AMD et Intel, afin d'autoriser les deux firmes américaines à fournir des processeurs pour ordinateurs et serveurs à Huawei.

Quid des puces mémoire ?

Dans les faits, l'accord dont semble avoir bénéficié Samsung pourrait surtout dépanner Huawei s'il permet bel et bien à la firme de reprendre ses expéditions de puces mémoire à destination de son client chinois. Il s'agit en effet d'un des composants que Huawei a le plus de mal à obtenir en quantité pour ses différents appareils.

Huawei pourrait aussi avoir du mal à produire en masse des processeurs de son cru à l'avenir, puisque TSMC n'est plus autorisé à produire directement les puces Kirin. Huawei pourrait alors, paradoxalement, se tourner vers les processeurs de l'américain Qualcomm pour ses futurs smartphones. Ce dernier attend pour l'heure, lui aussi, une potentielle licence dérogatoire pour commercer avec le bouc émissaire de Washington.