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Entre Huawei et les États-Unis de Joe Biden, ça ne démarre pas fort finalement

Mise à jour du 5 février à 22h44 :

ZTE France nous précise que le groupe ZTE ne fait plus partie de la liste mentionnée. Bloomberg a corrigé son article original dans ce sens.

Article original du 5 février à 12h35 :

L’embargo américain infligé à Huawei a été appliqué par l’administration de Donald Trump. Or, depuis le 20 janvier 2021, c’est son adversaire politique Joe Biden du Parti démocrate qui a pris les rênes de la Maison-Blanche. On avait alors pu voir une faible lueur d’espoir pour une détente entre le géant chinois et les États-Unis. Ladite lueur a été vite éteinte par Gina Raimondo, la nouvelle secrétaire nominée au département du Commerce.

Huawei n’est pas prêt de quitter la liste noire

La femme politique a une nouvelle fois répondu à des questions des sénateurs américains. Sur cette question sensible, elle a expliqué ne voir « aucune raison » pour laquelle Huawei ne devrait pas rester sur la liste noire qui empêche la firme de collaborer avec des entreprises des États-Unis -- comme Google -- ou utilisant des technologies américaines -- comme bon nombre de fournisseurs.

Rappelons que les autorités américaines justifient l’embargo contre Huawei en expliquant que l’entreprise représente une menace pour la sécurité des citoyens outre-Atlantique. L’entreprise est en effet un cador des infrastructures réseau et notamment sur la 5G. Les États-Unis estiment que la firme veut exploiter cela à des fins d’espionnage pour le compte de la Chine.

D’autres groupes chinois figurent dans cette liste noire, à l’instar de DJI ou de ZTE. On pense également à Xiaomi qui souffre aussi de sanctions, mais un peu moins graves que celles de Huawei.

Guerre commerciale et travail forcé des Ouïghours en Chine

Même sous le pavillon des démocrates, le pays de l’Oncle Sam semble bien parti pour perpétuer la guerre commerciale contre la Chine. Notez par ailleurs que Gina Raimondo explique aussi qu’elle et le secrétaire d’État Antony Blinken se sont mis d’accord pour mettre à profit tous les outils à leur disposition permettant de contrer l’importation de produits fabriqués par une main-d’œuvre soumise au travail forcé dans le Xinjiang.

Dans cette région du nord-ouest de la Chine, le pouvoir à Pékin est accusé de mener une répression contre la minorité musulmane des Ouïghours. À cet égard, Antony Blinken a préalablement déclaré que cette politique équivalait à un génocide. Or, Huawei est régulièrement pointé du doigt et soupçonné d’aider le régime à mener à bien ses exactions.