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Kona Electric : Hyundai rappelle 77 000 modèles, mais la France ne serait pas concernée

Après la Polestar 2, place à la Kona Electric. Le convaincant SUV électrique de la marque sud-coréenne fait l’objet d’un large rappel après qu’une dizaine de modèles ont récemment pris feu. Au total, pas moins de 77 000 véhicules doivent revenir au bercail pour subir une réparation. Ce lot substantiel ne concerne cependant pas les Kona Electric livrées en France, nous a assuré Hyundai France au téléphone.

Un premier rappel uniquement en Corée

Les modèles destinés au marché tricolore sont en effet assemblés à Mošnov (République tchèque), où Mobis, une filiale de Hyundai, gère la fabrication des batteries. Les cellules de batteries, elles, sont conçues en amont à Komárom (Hongrie) par l’industriel SK Innovation. Sauf que ce dernier n’est pas mis en cause dans cette affaire, puisque ce sont les cellules de batteries de LG Chem qui seraient à l’origine du problème.

« Ce sont principalement les véhicules fabriqués en Corée, et non en République tchèque », nous assure la marque. Le KoreanTimes avance de son côté que les 77 000 modèles concernés ont été vendus dans le monde entier, après qu’un premier rappel de 25 564 Kona Electric a spécifiquement eu lieu en Corée sur la base d’une enquête du ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme.

LG Chem sur la défensive

Après analyse, un risque d’incendie a été confirmé en raison de plusieurs défauts repérés dans les cellules de batterie. Mais LG Chem réfute les accusations. Selon lui, « le rappel a été émis sans même clarifier la cause profonde des incendies », ce après avoir mené des expériences communes avec Hyundai Motors sans résultats probants.

De son côté, le patron du constructeur automobile, en la personne de Seo Bo-shin, a admis qu’un défaut technique était présent, mais qu’une solution, bien qu’imparfaite, avait été trouvée. Pour LG Chem, l’erreur pourrait provenir de Hyundai Mobis, qui assemble les blocs-batteries pour le marché sud-coréen également.

Cette affaire revêt des enjeux financiers importants, puisque LG Chem devrait dédommager Hyundai Motors en cas d’irrégularité confirmée au sein de ses cellules. Si tel est le cas, la note pourrait être salée : à hauteur des pertes découlant du rappel. Selon des responsables de Hyundai, ce rappel pourrait grandement compromettre les relations avec LG Chem, duquel la firme pourrait se désolidariser pour uniquement collaborer avec ses autres partenaires.

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