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Forza Horizon 5 : le jeu qui "a pris son temps" pour faire honneur aux Xbox Series X|S

Plus vaste, plus beau, plus puissant. Forza Horizon 5 arrive le 9 novembre prochain sur Xbox Series X|S, Xbox One et PC Windows (dès le 5 novembre si vous avez pris la Premium Édition). Un titre ambitieux sur le fond et la forme qui reprend le concept phare de la franchise de jeux de course au grand air en lui faisant prendre la route des consoles de dernière génération, mais sans oublier les précédentes consoles et les PC.Le nouveau jeu de Playground Games, l’un des nombreux studios Xbox Games Studios, s’est montré à nous quelques heures. Le temps d’une balade dans un Mexique fictif, somptueux et coloré, histoire de prendre la température de ce qui nous attend, entre tempête de sable, virée sur la plage, customisation de véhicule, cactus à détruire et courses à remporter.

Dieu que c’est beau !

Allons tout de suite à l’essentiel : si vous êtes un habitué de Forza Horizon, vous ne serez pas déçu. C’est de la course sur route tendance arcade dans toute sa splendeur, avec quelques ajouts d’épreuves et de mini-jeux cette année notamment. Splendeur est d’ailleurs le mot qui convient le mieux au jeu.

De cette virée, on en garde un souvenir de beauté des paysages, de jeux de lumière réussis et d’une météo changeante intéressante ainsi que d’un passage jour-nuit magistralement orchestré. Tout est fluide, ultraréaliste (en mode graphique 4K/30 FPS sur Xbox Series X par défaut pour plus de fluidité ou en mode performance 4K/60 FPS), immense et agréable à prendre en main. Mais surtout, mon Dieu que c’est beau ! (quoi, on vous l’a déjà dit ?!).

Forza Horizon 5 semble bien parti pour faire honneur à la nouvelle génération de consoles Xbox. C’est en tout cas ce que nous assure Mike Brown, producteur du jeu, lorsqu’on l’interroge sur la difficulté de faire un jeu ambitieux à cheval sur plusieurs générations de consoles.

« Nous avons dès le départ conçu Forza Horizon 5 comme un jeu next-gen pour la Xbox Series X, même s’il tournera aussi sur Xbox One et sur Xbox Series S, et aussi évidemment sur PC. Et ce fut notre ligne tout le long de son développement », assure Mike Brown à Frandroid, rappelant que son studio est aussi un spécialiste des portages multiplateformes.

Trois ans pour peaufiner les réglages sans se précipiter

Chez Playground Games, déjà derrière la virée anglaise de Forza Horizon 4, on a voulu prendre son temps pour bien faire les choses. « Habituellement, notre cycle de développement est de deux ans. Pour Forza 5, nous avons commencé à réfléchir en 2018. Avec le lancement de la nouvelle console, nous serions alors arrivés pile pour la sortie. Je ne vais pas vous dire que cela nous faisait un peu peur, mais quand même », glisse en souriant le directeur créatif du jeu. « C’était aussi un beau défi à relever. Devoir être prêt pour le lancement d’une console, c’est chaud tout de même. Cela peut faire travailler dur, dans le speed et pas forcément pour la version qu’on a imaginée ».

Alors Xbox a laissé à son studio britannique la possibilité de prendre une année de plus pour atteindre ses objectifs. « Nous avons décidé de prendre trois ans pour livrer, je l’espère, l’un des tout meilleurs jeux de courses », explique Mike Brown. « C’est difficile de tenir ses ambitions et nous voulions pouvoir être ambitieux dans le gameplay comme dans la physique, mais aussi et surtout visuellement pour montrer de quoi sont capables les nouvelles consoles ».

Un jeu à 200 km/h rempli de détails

Après avoir arpenté quelques routes mexicaines, traversé la forêt comme le désert, sillonné canyons et plages, on peut dire que le pari est réussi. À tel point qu’on en oublierait parfois la vitesse pour ralentir et profiter des paysages.

« Avec la puissance des consoles, on peut mieux se soucier du détail », s’amuse-t-il à indiquer. « Forza Horizon 5 est un jeu qui se joue à 200 km/h. Nous construisons notre monde avec ça en tête afin de vous permettre de freiner à tout moment pour regarder autour de vous, prendre des photos en mouvement. La puissance des consoles permet désormais cela : avoir un environnement super détaillé que vous soyez à l’arrêt ou en train de rouler à 200 km/h. » 

S’il y a une chose qui apparaît certaine avec Forza Horizon 5, c’est que les adeptes du mode photo vont être ravis. La moitié de l’équipe du jeu est composé d’artistes qui ont pu laisser libre cours à leur imagination pour créer de multiples paysages, les peupler et leur donner vie avec toute la puissance des nouvelles Xbox Series.

« On voulait leur offrir un magnifique tableau à peindre. Le Mexique s’est présenté comme une évidence avec sa variété de paysages, d’environnements, ses changements météo, son histoire et sa culture… La diversité du monde dans un même pays », se souvient Mike Brown. Un monde vaste, en perpétuelle évolution, avec des expériences de conduite variées, influencées autant par le décor que la météo.

« Tout peut changer à tout moment et avoir des impacts sur le gameplay », prévient le patron du jeu. « En tant que concepteur, je cherche toujours à offrir les fonctionnalités et les systèmes de jeu les plus cool aux joueurs pour interagir avec l’histoire. Mais le design est au centre de tout et sans cela, le jeu n’est rien. Ça le pousse à être encore plus beau et meilleur. » Ajoutez à cela la qualité du son nettement amélioré par la technologie nouvelle et vous avez le Mexique dans vos yeux et vos oreilles.

Les jeux de lumière, la force du jeu et des Xbox Series

La puissance du SSD des Xbox Series comme les prouesses technologiques récentes (le Xbox Velocity Architecture sur Xbox Series et DirectStorage sur Windows sont pris en charge) concourent à faire de Forza Horizon 5 un des meilleurs exemples d’un jeu « bien dans son époque ». Et la principale avancée qui se prête très bien au titre, c’est l’éclairage. « Tout est désormais plus simple à gérer, plus authentique de fait. Nous arrivons à un point où tout devient réaliste grâce à la puissance des Xbox Series et les éclairages, avec les jeux d’ombres, sont impressionnants », souligne-t-il.

À cela s’ajoute le ray tracing dans Forza Horizon 5, avec des reflets incroyables sur les véhicules (dans Forzavista et le garage seulement en 4K/30 fps, c'est bien dommage - Mais le suspense perdure pour la suite). « Dans les cinq prochaines années, le ray tracing va devenir essentiel », prédit Mike Brown. « Ce n’est pas encore techniquement possible partout, les cartes graphiques ne sont pas toutes prêtes. Mais les consoles ont désormais cet avantage. On prend une scène et on l’éclaire comme jamais avant, ce qui était impossible avec les générations précédentes de consoles faute de puissance et de technologie suffisante. C’est l’un des gros changements apportés par les Xbox Series. »

Tout est d’ailleurs fait pour que vous profitiez du travail grandiose réalisé par les artistes de l’équipe. Forza Horizon 5 ajoute de nouveaux modes de jeu comme Expeditions qui incite le joueur à parcourir les 11 environnements différents proposés.

La météo dynamique apporte aussi d’intéressants changements visuels aux aires de jeu, bien plus que le passage jour/nuit ou les changements de saison (nous avons testé le printemps et l’été… de l’hémisphère sud, soit la saison chaude et la saison humide au Mexique). Faire une route sous des trombes d’eau ou au milieu d’une tempête de sable n’apporte pas les mêmes sensations et nécessite de repenser sa stratégie, offrant encore plus de variété au jeu.

Des différences promises quasi imperceptibles entre les générations

À la différence de Microsoft's Flight Simulator qu’Asobo a de fait conçu initialement sur PC avant de le porter sur Xbox Series X, Forza Horizon 5 -- évidemment moins exigeant techniquement -- part de la nouvelle génération pour partir à la conquête des ordinateurs et des consoles plus anciennes. Mais sans aucun compromis sur le fond nous assure-t-on, afin « d’inviter le maximum de joueurs à vivre l’expérience », peu importe son équipement de jeu.

Forza Horizon 5 sera le même jeu, quel que soit votre support. Une même expérience à vivre néanmoins différemment. « La différence entre la version Xbox Series et la version Xbox One tient avant tout aux possibilités technologiques et à la puissance des machines. Bien entendu, les temps de chargement sont un peu plus longs sur Xbox One, les paysages moins détaillés et avec moins d’effets de lumière, mais l’expérience est exactement la même », martèle Mike Brown. « Il était hors de question que nous fassions des jeux différents, avec des propositions différentes. Ce ne serait pas Forza et la liberté que nous recherchons pour tous les joueurs. »

Sur Xbox Series X, nous n’avons évidemment pas enregistré de chargement pour aller d’un point à l’autre. Le menu est fluide, basculer dans les missions et courses se fait sur un claquement de doigts. Merci le SSD. Et Playground promet que le chargement est optimisé au maximum sur Xbox One.

Dans la séquence d’ouverture du jeu, alors que vous pilotez un véhicule tombant d’un avion sur un point de la carte, traversant le désert, la jungle, la forêt et divers types d’environnement, tout se fait en continuité. « Vous ne remarquez même pas que vous passez d’une zone à l’autre tant l’écran de chargement est rapide, même sur Xbox One qui a un disque dur moins rapide », nous glisse-t-on. Et il faut avouer que toute cette séquence est à couper le souffle et un bon résumé de tout ce que le jeu a à proposer en termes de jouabilité, de prouesses visuelles et techniques.

Tout a ainsi été fait pour optimiser un jeu qui doit être une vitrine de la nouvelle génération avant tout, tout en faisant encore plaisir aux joueurs Xbox One. La firme américaine a voulu faire étalage de tout ce que les Xbox Series ont sous le capot et permettent (promettent ?) pour le jeu next-gen. Tout n’est pas question de rouler des mécaniques grâce à sa puissance si le fond n’a aucun intérêt. Entrer dans une nouvelle ère se fait aussi en en mettant plein les yeux.

Après quelques heures au volant, la mission s’annonce en bonne voie. Encore quelques semaines pour valider au jeu son permis next gen. Et même en cloud gaming. Le jeu sera disponible dès sa sortie et l’on nous certifie qu’il fera parler sa puissance, tout en reconnaissant qu’il restera cependant une petite latence « à recalibrer selon chacun ». Un « léger retardateur surboosté », comme se plaît à l’identifier Mike Brown. Tant que le jeu est lui à l’heure. On a hâte de prendre le volant sous le beau et puissant soleil de Mexico (et la pluie, et la tempête, et la jungle, et le désert…).