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Xbox : Microsoft met fin au programme de rétrocompatibilité

On peut critiquer l'approche du jeu vidéo de Microsoft à de nombreux sujets, mais s'il y a bien un élément sur lequel on peut saluer l'effort de la firme, c'est la rétrocompatibilité. Depuis plusieurs années, Microsoft propose gratuitement la possibilité d'accéder à ses anciens jeux sur les nouvelles consoles. D'un projet un peu fou qui porte en lui le symbole du retour en force de Xbox, Microsoft annonce la fin de son programme en marge des 20 ans de Xbox.

Un projet fou mené par monsieur xCloud

On apprend dans les colonnes de GQ les origines de cette initiative. Entre 2013 et 2015, Microsoft réalise le lancement désastreux de la Xbox One et se retrouve sans vision pour sa structure gaming. Phil Spencer remplace Don Mattrick (et Marc Whitten qui occupait l'intérim), et doit rebâtir l'image de la marque. Bien avant la conférence de l'E3 2015, reconnue apostériori comme l'année zéro du retour de Xbox, Kareem Choudhry, l'actuel chef du cloud gaming Xbox, est allé voir Phil Spencer : « je me suis dit : j'ai réfléchi, nous n'avons pas la possibilité de jouer à de vieux jeux sur la Xbox One. Je veux prendre une équipe d'environ 30 de nos personnes les plus intelligentes. Nous allons y travailler pendant un an, et ce n'est qu'à la fin de l'année que je vous dirai si ça va marcher ou pas. ». Phil Spencer saisit le pari et accepte de confier le projet à Kareem Choudhry.

https://www.youtube.com/watch?v=sZitQUSwhEQ

La rétrocompatibilité sera annoncée finalement à la fameuse conférence de l'E3 2015 comme l'une des mesures phares du « nouveau Xbox » qui écoute les demandes des joueurs. Six ans plus tard, le programme doit désormais se terminer.

Des jeux remasterisés automatiquement

Le programme de rétrocompatibilité est devenu l'un des piliers de l'écosystème Xbox. Il permet sur une liste de jeux compatibles de pouvoir jouer à des jeux Xbox (2001) ou Xbox 360 sur Xbox One, puis désormais sur les Xbox Series S et Xbox Series X.

Mieux, Microsoft propose des améliorations pour certains titres comme l'augmentation de la définition ou l'amélioration de certains assets. Ainsi la meilleure version à ce jour de Final Fantasy XIII ou de Red Read Redemption 1 se trouve être les versions Xbox 360 jouées sur une Xbox One X ou une Xbox Series X.

Avec les nouvelles consoles, Microsoft a ajouté auto HDR qui permet d'activer automatiquement le HDR sur des jeux qui n'étaient pas prévus pour, et FPS Boost qui permet de passer à 60 ou 120 images par seconde sur des jeux prévus pour tourner à 30 images par seconde.

Toutes ces fonctions sont gratuites si vous possédez déjà les jeux. En démat, il suffit de les retélécharger, et en disque il suffit d'insérer le disque dans la console pour qu'elle puisse télécharger la version rétrocompatible du jeu.

La fin de la rétrocompatibilité avec 70 derniers jeux

Lors de l'événement d'anniversaire des 20 ans de la Xbox, Microsoft a dévoilé une nouvelle liste de 70 jeux ajoutés aux titres compatibles avec les nouvelles consoles.

En plus de ces 70 titres, 37 jeux bénéficient désormais de la fonction FPS Boost et notamment plusieurs titres de la Xbox 360 pour la première fois. La fonction FPS boost était réservée à quelques titres Xbox One jusqu'à présent.

Malheureusement, on apprend aussi dans les colonnes de The Verge que Microsoft met officiellement fin à ce programme de rétrocompatibilité. « Ce dernier et final ajout de plus de 70 titres au programme de rétrocompatibilité n'a été possible que grâce à la passion et aux commentaires de la communauté. », a indiqué Peggy Lo, en charge du programme de rétrocompatibilité chez Xbox. On comprend qu'il ne s'agit pas vraiment d'une décision voulue par Microsoft.

Microsoft devrait donc continuer d'améliorer les jeux avec des outils comme FPS Boost, mais n'ajoutera apriori plus jamais de nouveaux jeux à la liste des titres rétrocompatibles. La firme pointe du doigt des contraintes techniques, mais aussi, et surtout des contraintes de licences et juridiques. Il faut en effet souvent retrouver à qui appartiennent les droits d'un jeu, surtout quand le studio de développement ou l'éditeur a fermé depuis. Il faut également s'occuper des différentes licences : musicales évidemment, mais aussi les différents droits d'utilisation d'assets ou de moteurs et outils en tout genre. Cette tâche très complexe semble désormais infranchissable pour les jeux qui n'ont pas trouvé leur place dans le programme.

Ne le cachons pas, on aimerait désormais voir Sony et Nintendo se lancer dans des aventures similaires pour améliorer la préservation de l'histoire des consoles depuis la NES et la première PlayStation.