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Activision-Blizzard : un régulateur autorise le rachat par Microsoft, mais ce n'est pas l'UE

Le feuilleton économique du moment dans les jeux vidéo est indéniablement le rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft. Annoncée en janvier 2022, l'action est toujours en cours, car elle doit être autorisée par les différentes autorités pour la concurrence du monde entier à cause de son importance.

Le Japon en faveur du rachat d'Activision-Blizzard

C'est Windows Central qui rapporte l'information en indiquant que la Commission japonaise du commerce équitable s'est prononcée en faveur de l'acquisition dans un document d'une quarantaine de pages. On y apprend entre autres que l'accord « ne réduirait pas substantiellement la concurrence » dans le pays. Une position réfutée par le Congrès américain : la semaine dernière, plusieurs membres se sont plaints que cet équivalent à leur FTC ne dénonçait pas les « violations potentielles » des lois antitrust « par PlayStation en payant pour bloquer les versions Xbox des jeux dans la région », écrit Windows Central.

Selon Cassim Ketfi, journaliste de Frandroid, cette autorisation du Japon n'est pas une grande surprise. Il précise de plus sur Twitter que « malgré l'importance de ce marché dans l'histoire du jeu vidéo, il n'est pas si important pour ce dossier précis compte tenu de l'infime présence de Microsoft sur le marché local. » Pour le média, le Japon représente le deuxième marché mondial derrière les États-Unis, notamment grâce à des acteurs très importants comme Sony avec PlayStation ou Nintendo. C'est aussi le cas du côté des studios de développement réputés comme Capcom ou encore From Software. D'un autre côté, force est de constater que Microsoft n'est que partiel dans la région, du fait d'un échec commercial de la Xbox One sur ce marché. Selon le média, la division jeux vidéo de Microsoft ne possède que 2 % de parts de marché au Japon.

Un défi relevé pour Microsoft, mais loin d'être le plus grand

Microsoft fait preuve de lobbying intensif, surtout auprès de la Commission européenne, pour gagner l'autorisation du rachat. Prochaine date à avoir en tête dans le processus d'autorisation au sein de l'Union européenne : le 22 mai prochain, où la Commission doit rendre sa décision.

Du côté du marché britannique, la CMA, autorité pour la concurrence du pays, doit rendre son rapport final le 26 avril prochain. Toutefois, pour le moment, le Royaume-Uni s'est prononcé en défaveur du rachat et appelle Microsoft à accepter des compromis. Néanmoins, cette autorité pour la concurrence des marchés n'estime plus que Microsoft puisse retirer des titres des plateformes concurrentes. Enfin, aux États-Unis, un procès s'ouvrira début août entre Microsoft et la FTC devant la Cour suprême. Microsoft prépare donc activement sa défense et a déjà publié certains éléments de réponse.