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Prise en main de la Microsoft Surface Pro X : ses performances sont-elles à la hauteur de son impressionnant design ?

La Surface Pro a longtemps été le porte-étendard de la gamme Surface. C'est la tablette qui peut également être un ordinateur portable et la tablette qui contient l'ADN de la Surface RT originale qui a été lancée il y a six ans. Lorsque vous pensez à Surface, vous pensez immédiatement à Surface Pro. Enfin, il y a désormais la Pro X.

Une tablette bien conçue, très fine et particulièrement légère

La Surface Pro X est vraiment une tablette très fine. Avec seulement 7,3 mm d'épaisseur et un poids de 774 grammes, la Pro X devrait être idéale pour les grands et petits voyageurs ou les étudiants. Microsoft a fait des promesses audacieuses concernant le design de la Surface Pro X, et de mon point de vue, c'est réussi.

Le châssis métallique est ultra-compact, en particulier par rapport à une Surface Pro 7. Cela tient à ses bordures d'écran relativement minces entourant l'écran de 13 pouces. Celles-ci rendent cet appareil particulièrement élégant. D'autant plus que la Pro X est également extrêmement légère. J'avais presque l'impression de porter un petit iPad Air dans ma main lorsque j'ai soulevé la Pro X, même lorsque le clavier détachable était connecté.

Pour rappel, les connectiques sont limitées à deux USB-C, un port Surface Connect et une nano-SIM pour la connectivité 4G. Oui, cela signifie qu’il n’y a pas de prise casque.

Son écran est également à coup sûr un point fort : un écran PixelSense de 13 pouces avec de petites bordures qui la maintiennent à peu près de la même taille que la Surface Pro 7. La définition de cette dalle IPS LCD est de 2880 x 1920 pixels avec une résolution de 267 pixels par pouce (ppp). On aura l'occasion d'utiliser la sonde... mais à première vue, c'est un bon écran qui est également tactile et compatible avec un stylet.

Comme les autres tablettes Surface de Microsoft, la Surface Pro X peut se connecter à un clavier, ce qui en fait un ordinateur portable. Ce qui est intéressant à propos du clavier de la Pro X, c’est qu’il comporte non seulement un pavé tactile, mais également un sillon magnétique près de la charnière permettant de loger le nouveau stylet rechargeable de Microsoft. Ce stylet est nettement plus petit et plus léger que le stylet Surface auquel nous sommes habitués depuis le Surface Pro 6. Il possède également un bord plat qui facilite sa prise en main et un bouton-poussoir au bout.

L'expérience de frappe avec le clavier n'est pas aussi bonne que celle que l'on a avec un classique ordinateur portable dont la charnière est en métal, mais elle reste agréable et confortable. Il faudra des sessions plus longues de frappe pour évaluer la qualité de ce clavier. Le seul reproche que j'ai à lui faire : même si l'attache est magnétique, il n'est pas simple de l'ancrer d'un seul coup à la tablette. Quant au pavé tactile, je reste encore dubitatif des quelques minutes passées avec.

Microsoft SQ1 : à quoi s'attendre ?

La Pro X est une tablette ARM, comme un iPad. Il s'agit de la puce Microsoft SQ1 qui cache un SoC Qualcomm Snapdragon personnalisé par le géant de Redmond. D'ailleurs, c'est une puce ARM qui fonctionne à une très haute fréquence d'horloge, la partie CPU — Kryo 495 — fonctionne à 3,0 GHz.

Ce n'est pas la première initiative ARM de Microsoft, mais les précédentes n'ont pas été de gros succès, on peut même parler d'erreur pour certains produits. Windows n'a pas été conçu initialement pour ARM, l'OS de Microsoft s'est donc adapté. Et même si nous sommes optimistes sur le fait que la puce Qualcomm pourrait exécuter plus rapidement les tâches de base de Windows et de navigation Web, les iPad Pro prouvent que les processeurs ARM ne sont pas en reste, nous restons très prudents vis-à-vis de ce processeur ARM de 7 watts. En particulier lorsqu'on le compare avec des processeurs Intel à deux et quatre cœurs de 15 watts qui ne seront pas gênés par des problèmes d’incompatibilité.

Bien que Windows 10 vous permette d’exécuter les programmes Win32 sur des puces ARM (grâce à de l'émulation), nous n'avons pas encore été convaincus par cette expérience. Les développeurs ont besoin de recompiler certains programmes pour qu’ils fonctionnent avec ARM. Nombre d’entre eux n’ont pas pris la peine de le faire, et Windows sur ARM ne prend pas en charge certaines technologies dont vous pourriez avoir besoin comme l'OpenGL.

Mais il y a des avantages à avoir une puce ARM : la Pro X possède une connectivité 4G LTE intégrée, vous n'avez donc pas besoin de partager la connexion de votre smartphone ou de chercher un point Wi-Fi disponible. C'est quand même un atout non négligeable qui permet à cette tablette d'être mobile.

Enfin, l'autre atout de l'ARM est bien entendu sa consommation : Microsoft annonce une autonomie de 13 heures contre 10,5 heures pour la Surface Pro 7. Ce sont des autonomies déclarées par Microsoft, mais cela montre que l'on peut s'attendre à un peu plus de 20 % de différence d'autonomie entre les deux appareils.

J'ai passé une vingtaine de minutes avec la Pro X. On ne va pas se mentir, l'expérience ne m'a pas semblé être très fluide, mais ce n'était pas gênant non plus. Les applications et programmes se lancent globalement rapidement, mais un onglet du navigateur web avec FrAndroid.com chargé nécessitait quand même environ 20 % des performances du CPU pour tourner. On sentait par moment des saccades dans les animations, d'ouverture du menu Démarrer ou encore lorsque l'on déplace une fenêtre. À ce stade, il est quand même très tôt pour se faire une idée précise de ce qu'il faut attendre de cette puce ARM. À mon avis, il faut vraiment utiliser cette tablette pour mieux appréhender les limites au quotidien d'une telle configuration.

La Surface Pro X sera uniquement proposée en noir mat, dès le 19 novembre 2019 et à partir de 1 169 euros (8 Go de RAM et 128 Go de stockage interne).