Tout ce qu’il faut savoir sur les Surface Book 3 et Surface Go 2, les PC 2-en-1 les plus efficaces de Microsoft

Des champions de la mobilité et de la puissance

 

De la tablette-PC au PC qui peut se transformer en tablette, Microsoft a parfaitement compris ce que les utilisateurs attendaient d'un ordinateur portable deux-en-un. Le constructeur américain est parvenu à rendre une copie d’exception avec les Surface Go 2 et Surface Book 3. Cette dernière mise notamment sur un processeur Intel de 10e génération et un GPU Nvidia 1660 pour délivrer une puissance inégalée.

Annoncé en mai dernier et disponible depuis quelques jours, la Surface Book 3 de Microsoft a un objectif multiple : remplacer la Surface Book 2 en améliorant les quelques lacunes de son aïeule et se placer comme un ordinateur hybride sans le moindre compromis. Un rapide aperçu de sa fiche technique laisse penser que la Surface Book 3 a tout pour réussir à relever le défi. La Microsoft Surface Book 3 arrive-t-elle à faire mieux que la génération précédente ? Spoiler : Oui.

Également présentée le mois dernier, la Surface Go 2 est la relecture plus actuelle de la désormais classique Surface Go. Si Microsoft a amélioré de nombreux détails, notamment au niveau des performances et de la taille de l’écran, la Surface Go 2 reste une tablette abordable à destination des utilisateurs à la recherche du meilleur rapport qualité-prix qui soit.

Un design toujours aussi élégant et bien pensé

Malgré son statut hybride, la Microsoft Surface Book 3 s’envisage avant tout comme un ordinateur portable. Ne serait-ce que pour profiter de l’excellence de Microsoft en matière de design. Inutile de tergiverser, l’aspect du Microsoft Surface Book 3 est magnifique. Le châssis qui entoure le clavier tout comme celui de l’écran est en aluminium gris. Un coloris certes classique, mais qui possède toujours son petit effet luxueux. D’autant que les finitions sont soignées dans les moindres détails.

Le clavier et le trackpad sont particulièrement confortables et silencieux, rendant les longues sessions de travail plus agréables. Il est même possible de régler le rétro-éclairage du clavier selon trois niveaux pour un meilleur confort visuel. La charnière flexible, et non pivotante comme sur les ordinateurs classiques, rend la Surface Book 3 unique. Elle est non seulement fonctionnelle — suffisamment rigide et souple à la fois pour maintenir l’écran –, mais elle s’intègre en plus parfaitement au design global de l’appareil. Une véritable démonstration de design industriel. Et, bien qu’elle ait un impact sur l’épaisseur globale, la Microsoft Surface Book 3 reste aisément transportable, avec ses dimensions de 34,3 x 25,1 x 2,3 cm et son poids inférieur à 2 kg. Mais Microsoft a poussé la mobilité plus loin avec une astuce toute simple.

Là où les ordinateurs 2-en-1 classiques misent sur un écran qui pivote à 360°, la Surface Book 3 permet tout simplement à l’écran de se détacher pour se transformer en tablette. Sous cette forme, la longueur et la hauteur sont conservées, mais elle gagne en finesse. L’épaisseur passe à 1,5 cm, lui assurant ainsi un rangement facile dans n’importe quel sac à dos. Il n’y a d’ailleurs aucun risque de voir l’écran se détacher tout seul. Il faut en effet allumer la machine, avant de pouvoir débloquer la dalle tactile à l’aide d’une touche dédiée sur le clavier. Un système sûr et à l’épreuve des enfants qui utiliseraient la Surface Book 3. Côté connectique, la Surface Book 3 intègre 2 ports USB- A, un lecteur carte SD, un port USB-C et une prise jack 3,5 mm.

Un écran géant pour une surface d’affichage infinie

Évidemment, Microsoft ne s’est pas contenté d’affubler la Surface Book 3 d’un design léché pour lui assurer sa place au panthéon des ordinateurs portables. L’écran, comme le reste de la machine, ont bénéficié du travail d’orfèvre du géant de Redmond. La Surface Book 3 déploie ainsi une dalle PixelSense de 15 pouces (la Surface Book 3 existe également en version 13,5 pouces), de définition 3 240 x 2 160 pixels, et au format d’affichage 3:2. Le choix d’un tel rapport est judicieux, car il offre une surface d’affichage à la hauteur étendue, ce qui est plus agréable que du 16:9 pour des tâches de productivité.

De manière générale, l’écran de la Surface Book 3 délivre une image magnifique et ce grâce à un excellent taux de contraste, une luminosité maîtrisée et une colorimétrie bien calibrée. La définition 2K permet de profiter de tous les contenus en streaming ou du jeu vidéo avec une netteté et un niveau de détails incroyable. Et puis cette surface d’affichage… Profiter d’une tablette tactile de 15 pouces pour travailler ou se divertir est d’un confort absolu pour les yeux.

La nouvelle génération d’Intel Core au service de la puissance

Si l’esthétique de la Surface Book 3 reste finalement similaire à celle de son aïeule, la beauté intérieure de la machine s’est grandement améliorée. Microsoft a ainsi revu la fiche technique de fond en comble pour proposer un véritable monstre de puissance.

Ainsi, sous l’écran de la Surface Book 3 se glisse un processeur Intel Core i7-1065G7. Cette puce quadricœur de dernière génération, cadencée à 1,30 GHz (avec TurboBoost à 3,9 GHz) est accompagnée de 16 Go de mémoire vive et d’un SSD de 256 Go minimum (le stockage peut grimper jusqu’à 1 To suivant les options choisies). Ne tergiversons pas plus longtemps, la Surface Book 3 est d’une fluidité et d’une rapidité absolues dans la grande majorité des tâches. Il est possible d’enchaîner les heures de montage vidéo, de retouche photo, de jeux et bien entendu, de rédaction ou de navigation web sans souffrir du moindre ralentissement.

Et nous parlons bien d’heures entières, car au niveau de l’autonomie, Microsoft a fait les choses en grand. La batterie ainsi que l’excellente gestion des composants par la partie logicielle permet à la Surface Book 3 de supporter jusqu’à 17 heures d’usage normal. Le chargeur de 127 W, contre 102 W pour la Surface Book 2, assure une charge plus rapide, ce qui permet à la Surface Book 3 de ne pas se décharger lors d’une utilisation intensive.

Une Nvidia GTX dans ma Surface

Hormis un gain considérable en ergonomie, caler la Surface Book 3 sur son clavier présente un autre avantage de taille : celui de profiter de toute la puissance de la carte graphique Nvidia GTX 1660 Ti.

Lors de la présentation officielle de la Surface Book 3, Microsoft affirmait que la Surface Book 3 pouvait sans problème faire tourner les jeux du Xbox Game Pass à 60 images par secondes (ou ips) constants en full HD. Une déclaration qui, lors de notre prise en main, a été confirmée puisque nous avons été capables de faire tourner un titre comme Sea of Thieves à un confortable 60 – 65 ips. Civilization VI a lui aussi passé l’épreuve du feu haut la main.

La Surface Book 3 offre, grâce à cette excellente carte graphique, une dimension divertissante plus poussée, habituellement rare sur ce type d’ordinateurs, bien trop souvent orientés vers la productivité.

Sans conteste l’un des meilleurs ordinateurs portables hybrides du moment, la Surface Book 3 est d’ores et déjà disponible chez Boulanger. Elle est proposée au prix de 1 839 euros dans sa version 13,5 pouces, avec Intel i5, 8 Go de RAM et SSD 256 Go. Pour la mouture 15 pouces avec une fiche technique bien plus musclée, comptez 3 099 euros.

La Surface Go 2, une tablette abordable pleine de ressources

Là où la Surface Book 3 se veut un ordinateur portable flirtant avec les tablettes, la Surface Go 2 prend le chemin inverse et se place comme une tablette tactile tirant vers le PC nomade.

Située sur le segment de l’entrée de gamme, la Surface Go 2 se destine avant tout aux étudiants et à celles et ceux qui cherchent une tablette d’excellente facture à un prix contenu. Cela ne signifie pas pour autant que Microsoft s’est contenté du service minimum. Au contraire, la marque a encore amélioré la formule de la Surface Go en ajustant une myriade de détails.

Les utilisateurs de la génération précédente de Surface Go ne seront pas déstabilisés par le design de la Surface Go 2 : c’est pratiquement le même. Cela signifie que la Surface Go 2 est une tablette compacte, légère, toujours aussi agréable à prendre en main et surtout, aisément transportable. Mais si les dimensions sont conservées, la taille de l’écran, elle, change. En effet, Microsoft a affiné les bordures afin de proposer une dalle tactile PixelSense de 10,5 pouces à la définition FHD (1 920 x 1 080 pixels). Grâce à bonne luminosité, nous avons pu constater lors de notre test que la Surface Go 2 offrait un confort de visionnage certain, même en extérieur et en plein soleil.

Pour ce qui est des performances, la Surface Go 2, dans sa version premium, mise sur un processeur Intel Core M3 de 8e génération. Celui-ci, couplé à 8 Go de RAM, assure une expérience d’utilisation globale fluide, même dans certains logiciels de retouche photo, pourtant gourmands. La Surface Go 2 s’inscrit donc comme un allié idéal pour les professionnels ou les étudiants constamment en déplacement. D’autant que la prise en main se fait extrêmement rapidement grâce à la présence de Windows 10 S. Cette version du système d’exploitation portée sur la sécurité optimise le démarrage de la tablette, ainsi les applications issues du Microsoft Store pour un gain conséquent sur la rapidité d’exécution.

Des progrès significatifs ont également été faits au niveau de l’autonomie. La Surface Go 2 est capable d’endurer une journée complète d’utilisation en une seule charge, ce qui permet de faire l’impasse sur le chargeur lors des déplacements à courte et moyenne distance.

L’une des forces de la Surface Go 2 est son prix. Malgré ses caractéristiques que l’on peut retrouver dans des tablettes premium, la Surface Go 2 est proposée à partir de 479 euros chez Boulanger, dans sa version 4 Go de RAM.