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Test du Motorola Moto X Play, il joue la carte de l'autonomie

Cette année, Motorola a choisi de décliner son Moto X, son haut de gamme, en deux modèles. On retrouve donc un Moto X Style orienté phablette, et au tarif élevé, tandis que le Moto X Play adopte un style un peu plus ludique et un prix moins élevé, puisqu'on le retrouve à un peu plus de 350 euros. Le Moto X méritait-il une déclinaison revue à la baisse, et souffre-t-il de véritables manques par rapport à son frère "Style" ? Voyons tout cela dans son test.

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Caractéristiques techniques

Le Moto X Play affiche un ensemble de caractéristiques le plaçant sans ambiguïté dans le milieu de gamme. Avec un écran de 5,5 pouces Full HD, un Snapdragon 615 et 2 Go de RAM, il s'en sort très bien. On apprécie sa capacité à accueillir deux cartes SIM, mais aussi une carte microSD.

Design

Annoncé en même temps que le Moto X Style, le Motorola Moto X Play n'a pourtant pas grand-chose à voir avec son compère. Il est plus petit, même s'il joue dans la catégorie des poids lourds, et délaisse le fini premium du Style pour une allure plus sportive.

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Concrètement, le Moto X Play est massif, avec un poids de 169 grammes plutôt correct pour son format 5,5 pouces, mais une épaisseur au-delà de ce que proposent l'intégralité de ses concurrents : entre 8,9 et 10,9 mm, puisqu'il est doté d'un dos courbé. Autant dire qu'il ne passe pas inaperçu. On ne peut pas dire qu'il soit laid, d'autant qu'il respire la qualité, avec son cadre en métal, ses finitions convaincantes et sa coque amovible. On apprécie la discrétion du logo Motorola, intégré à une bande métallique accueillant également l'appareil photo et son flash. On comprend un peu moins pourquoi il faudra utiliser un petit outil dédié à cet effet pour extirper le chariot accueillant la carte SIM sur ce téléphone, dans la mesure où sa coque est amovible.

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La finition intérieure est certes irréprochable, et tout est scellé (les réparateurs en herbe en seront pour leurs frais...) mais ce choix n'est pas justifié par une quelconque étanchéité du téléphone, qui est tout juste paré aux éclaboussures. Franchement dommage puisque sur un téléphone orienté vers le loisir, on attendait naturellement la résistance à quelques plongeons dans l'eau.

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La coque, qui protège l'intérieur du téléphone, pourra être remplacée par une plaque d'une autre couleur. L'aspect gomme quadrillée de la chose séduit ou hérisse, selon les goûts, mais a le mérite d'assurer une bonne préhension. Elle a aussi tendance à accrocher les fibres de tissu et poussières, et s'avère particulièrement revêche à mettre en place pour qui s'amuse à l'ôter.

Écran

Contrairement au Moto X Style au format particulièrement massif, le Moto X Play adopte une diagonale d'écran désormais courantes. On retrouve donc ici un écran de 5,5 pouces LCD. Est-ce une mauvaise chose ? Pas franchement, puisque la dalle tactile est proche de la vitre, qui glisse bien sous le doigt (merci au Gorilla Glass 3). On ne pourra pas lui faire le reproche de sa luminosité, qui monte à un très bon score de 650 cd/m2 (on la pousse donc rarement à son maximum), ni de sa fidélité aux couleurs, très acceptable, de même que ses angles de vision. En revanche, dommage que cet écran soit si sujet aux reflets.

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Logiciel

Ce n'est pas particulièrement sur ce point que le Moto X Play se distingue, puisqu'il ressemble en tous points à ce que l'on trouvera sur un Moto G de 3e génération. Comprenez que Motorola à la encore, et c'est tant mieux, opté pour Android 5.1.1 habillé d'une interface légère, très peu encombrée de bloatwares. Tout juste retrouve-t-on quelques améliorations à Android Stock, et les fonctionnalités propres à Motorola. On regrette donc toujours l'absence de LED de notification sur le téléphone, qui préfère le système Active Display à un léger clignotement de couleur : les notifications s'affichent en blanc sur fond noir sur l'écran verrouillé, ce qui perd néanmoins son sens (à l'origine, cela servait à économiser la batterie du premier Moto X) puisqu'il s'agit d'une dalle LCD et non AMOLED. Bref, le système reste intéressant, mais une LED n'aurait pas coûté grand-chose, tout en satisfaisant ceux que l'Active Display ne convainc pas.

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Que doit-on noter ? D'abord, un écran d'accueil épuré, où l'on retrouve les applications Google dans un même dossier, le Play Store et les principaux raccourcis fixés en bas d'écran. Le tiroir d'applications abrite une maigre sélection d'apps, et c'est tant mieux. On se contente des Motorola Connect, Migration et autres services de personnalisation chez ce téléphone peu encombré. On remarque en outre que sur 16 Go de stockage interne seuls 10,89 Go sont disponibles d'emblée. Bonne nouvelle : il est possible d'insérer une carte microSD.

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Après vérification (auprès des applications CPU-Z et Sensor Kinetics), on constate que le gyroscope, pourtant intégré d'office dans la grande majorité des smartphones, même en milieu de gamme, fait défaut au Moto X Play qui se contente donc d'un accéléromètre à trois axes (la différence est très bien expliquée ici). Dans les faits, les occasions de s'en rendre compte seront rares, puisque les jeux d'appuyant sur le mouvement du téléphone, à l'image de jeux de course à la Asphalt, privilégient l'accéléromètre. En revanche, on ne retrouvera pas le double-chop permettant d'active la lampe torche (le flash) du téléphone en secouant deux fois le téléphone. Ceci dit, le même mouvement permet d'activer l'appareil photo automatiquement, pour peu que l'on prenne le temps de définir tout cela dans l'application Camera ou dans l'app Motorola.

 

Performances

Le Motorola Moto X intègre le Snapdragon 615 de Qualcomm, une puce de milieu de gamme. Un peu décevant quand on se souvient que le Moto X 2014 intégrait un Snapdragon 801, la puce haut de gamme du moment. Il ne faut toutefois pas oublier le prix inférieur du Moto X Play par rapport au Moto X 2014. Voyons tout de même ce que donne le Moto X Play au niveau des performances, avec ses 2 Go de mémoire vive.

Comme le montrent les benchmarks, le Moto X Play est largement en retrait face au Moto X 2014. Ce n'est clairement pas un appareil haut de gamme comme pouvait l'être le Moto X. La différence est assez importante pour être notée, puisqu'on obtient des performances quasiment deux fois moins bonnes. Le Moto X Play 2014 reste toutefois très fluide, et on ne note aucun ralentissement au quotidien. Toutefois, pour les applications lourdes et les jeux gourmands comme Real Racing 3 ou les FPS, le Moto X Play pourra se révéler un peu trop juste, et loin derrière le Moto X 2014. Pour les plus gourmands, il faudra alors se tourner vers le Moto X Style avec son Snapdragon 808. En revanche, Motorola semble avoir bien optimisé la partie logicielle, puisque les performances du Moto X Play sont légèrement plus élevées que celles des terminaux dotés du même SoC.

 

Photographie

Le Moto X Play est doté d'un capteur photo de 21 mégapixels, d'un autofocus à détection de phase et d'un flash à deux tons. Une combinaison très correcte, avec une ouverture f/2.0. Il n'y a pas ici de stabilisation optique, mais on peut compter sur une nette amélioration de Motorola en matière de photographie. Si l'on regrette toujours autant qu'il n'ait pas revu son application photo (le déclenchement en cliquant sur le milieu de l'écran n'est pas des plus pratiques), les résultats sont là. Les clichés sont nets, les couleurs sont vives, prenant une petite tonalité chaude assez flatteuse à l'œil, et quelques modes bienvenus sont disponibles.

Le HDR est ainsi facilement accessible et nous épargne les traditionnelles couleurs surnaturelles que l'on retrouve chez les modèles d'entrée de gamme ; il pourra être activé par le biais de la roue de paramètres présente sur le côté de l'app. On y trouve en outre la possibilité d'activer une mise au point au clic, avec réglage de l'exposition à la volée (une petite jauge à manipuler directement autour de la zone de mise au point), mais aussi un mode "nuit" plutôt intéressant. Tandis que le Moto X Play se comporte assez correctement de nuit, avec toujours une petite tendance à jaunir les photos, ce mode vise à corriger la balance des blancs. On le voit notamment ci-dessous sur les photos de nuit, où les murs des habitations passent d'un jaune soutenu à un jaune plus clair. Bref, dans l'ensemble, c'est bien, et c'est beaucoup mieux que ce à quoi Motorola nous avait jusqu'alors habitués.

Réseaux

Le Moto X Play supporte la 4G sur l'ensemble des bandes de fréquence en France, mais se limite à la catégorie 4 c'est-à-dire un débit maximal théorique de 150 Mbps en téléchargement et 50 Mbps en upload. Le terminal supporte le Wi-Fi 802.11a/b/g/n sur les bandes 2,4 et 5 GHz mais oublie le 802.11ac. Notez que la qualité d'appel est bonne, des deux côtés du fil, et que nous n'avons pas rencontré de problème d'accroche réseau. En revanche, et c'est probablement un problème qui touche notre modèle précis (les Snapdragon 615 ont rarement de problèmes), nous avons rencontré quelques difficultés avec le GPS.

 

Autonomie

Sur notre test habituel d'autonomie (1h de vidéo YouTube en Wi-Fi et la luminosité réglée à 200 cd/m2) le Moto X Play a perdu 11 % de la capacité de sa batterie, un score dans la moyenne, et même un peu en dessous des bons scores habituels (12-14 % chez les smartphones aux résultats corrects). Au quotidien, il permet largement de tenir plus d'une journée loin du secteur, et l'expérience est largement convaincante pour qui cherche un smartphone permettant de partir en vadrouille le cœur léger, sans chargeur avec soi. On apprécie la présence de la technologie TurboPower 15W basée sur QuickCharge 2.0 de Qualcomm qui permet de recharger rapidement le terminal avec un chargeur compatible. Malheureusement, le chargeur intégré à la boîte fait à peine plus de 5 W, mais permet de charger deux appareils simultanément, puisqu'il est équipé de deux ports USB.