Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test du MSI GE76 Raider : des performances qui crèvent le plafond

Après avoir scruté les performances et les technologies Max-Q des RTX 3080 et 3070 mobiles avec le MSI GS66 Stealth et l’Asus TUF Gaming A15, c’est désormais au GE76 Raider de passer entre nos mains. Le fabricant taiwanais a mis à jour sa gamme de laptops avec les cartes RTX 3000, cette fois-ci uniquement épaulés par des puces mobiles Intel. Peu d'évolutions donc au niveau des processeurs utilisés dans les différentes configurations de cette gamme Raider, avec un i7-10870H pour notre exemplaire de test, ou un i9-10980HK pour certaines variantes.

En dehors des versions équipées de dalles 4K à 60 Hz, nous retrouvons ici sur l'ensemble de la série un écran de 17,3" qui pousse sa fréquence de rafraichissement à 300 Hz, sur une définition Full HD, avec une couverture sRGB annoncée comme « proche des 100 % ». D’autres éléments ont également été mis à niveau, nous y reviendrons dans les lignes qui suivent.

Fiche technique du MSI GE76 Raider (10UG-258FR)

Le PC a été prêté par MSI pour ce test.

Comme précisé ci-dessus, MSI mise sur le couple i7-10870H / RTX 3070 pour propulser ce laptop gaming. La carte graphique profite d’un TDP de 125 W, l’enveloppe thermique la plus puissante pour ce GPU, avec 8 Go de mémoire GDDR6, et une fréquence boost de 1 620 MHz. Cette configuration s’accompagne de 32 Go de mémoire vive (2 x 16 Go DDR4 en dual channel – 3200 MHz) et d’un SSD NVMe de 1 To.

Tenue de soirée RGB exigée

MSI reconduit le design de sa gamme Raider sur cette version de 17 pouces. Les dimensions du châssis sont évidemment plus importantes (397 x 284 x 25.9 mm), tout comme son poids (2,9 kg), pour une machine qui en impose autant par son esthétique que son volume. Sans surprise, le GE76 Raider ne donne pas dans la discrétion et n’est pas le genre d’appareil que l’on emporte partout avec soi.

Le constat est le même concernant l’esthétique. Cette gamme dispose d’un look RGB manifeste avec sa grande barre LED qui habille la façade sur sa longueur. Plutôt élégante selon nous, car parfaitement intégrée, cette excentricité ne plaira sans doute pas à tout le monde. Elle apporte un contraste bienvenu à une machine dont la conception est au final relativement sobre, et complète agréablement l’éclairage RGB du clavier signé SteelSeries.

L’ensemble arbore d’excellentes finitions et ne laisse rien au hasard. Le poids de l’ordinateur lui permet d’être parfaitement stable sur notre bureau et ses patins antidérapants assurent le reste. La solidité est au rendez-vous avec pour preuve une certification MIL-STD 810G, la machine dégage une réelle impression de robustesse. Néanmoins, ce châssis entièrement réalisé en plastique peut être vu comme un compromis pas toujours justifiable sur un produit au tarif élevé comme le MSI GE76 Raider.

Clavier et touchpad

Élément essentiel pour les joueurs, le clavier ici n’est pas mauvais dans l’ensemble, mais présente quelques faiblesses que les plus exigeants n’hésiteront pas à pointer du doigt. Le fabricant intègre son système Dynaudio des deux côtés, avec un clavier qui n’occupe donc pas toute la largeur. Les touches sont moins larges que celles d’autres claviers d’ordinateur portable gaming, tout comme l’espace qui les sépare. Cela ne nous a pas particulièrement posé de problèmes en jeu mais le ressenti est clivant. Le temps d’adaptation, surtout pour un usage bureautique, a été assez long pour s’accommoder de ce clavier et éviter les erreurs de frappe à répétition. On soulignera surtout que ces touches étroites poseront possiblement problème à ceux qui ont des mains et des doigts plus imposants que la moyenne.

Hormis cela, la course de la touche est assez longue et satisfaisante, mais on reste sur un clavier de type chiclet que les puristes du tout mécanique ne risquent pas d’apprécier de sitôt. L’éclairage RGB est quant à lui parfaitement maitrisé et agréable en toute circonstance. Le logiciel SteelSeries Engine 3 permet d’ailleurs de profiter de pas mal d’effets, d’un contrôle de l’éclairage touche par touche, mais également de paramétrer l’éclairage de la barre LED sur pas moins de 30 zones.

Le trackpad est cliquable et procure un suivi précis, sa texture est agréable sous le doigt et ne semble pas être trop salissante. Sa surface est toutefois assez contenue, mais les joueurs n’en auront cure puisque clavier, souris et manette sont de loin les meilleurs compagnons du PC gaming.

La connectique

Difficile de faire plus exhaustif en matière de connectique sur un laptop destiné aux gamers. Le MSI GE76 Raider embarque en effet des connecteurs sur les deux côtés, mais aussi à l’arrière de son châssis.

Pour cela, la machine dispose d’une petite extension de châssis à l’arrière, elle accueille le connecteur d’alimentation, un port HDMI 2.0, un port RJ45, un USB Type-C 3.2 Gen.2, ainsi qu’un Mini DisplayPort 1.4. Cette configuration permet de ne pas être tiraillé avec des câbles qui arrivent sur les deux flancs de la machine, et de les faire partir proprement vers l’arrière, entre les deux ouïes de la ventilation.

Sur le côté droit on retrouve un lecteur de carte SD (XC/HC) et deux ports USB Type-A 3.2 Gen.1. On retrouve un autre port de ce type à gauche, suppléé par un second port USB-C 3.2 Gen.2x2. Cerise sur le gâteau, MSI propose toujours une sortie combo mini-jack très dont la qualité surpasse les attentes, parfaite pour y connecter un micro-casque ou autre. Il ne manque que le Thunderbolt à cette machine pour être vraiment complète en matière de connectique.

Du côté de la connectivité sans-fil, MSI se veut également à la pointe de la technologie avec le « premier ordinateur portable au monde équipé de la norme Wi-Fi6E », intégrée ici grâce à une carte réseau Intel Wi-Fi 6E AX210. Aucun compromis non plus avec le Bluetooth 5.2.

Audio et caméra

Section audio

Composé de deux tweeters de 2 x 1 W et d’un woofer de 2 W, le système Dynaudio et ses haut-parleurs Duo Wave équipés de radiateurs passifs s’en sortent plutôt bien avec le MSI GE76 Raider. La puissance du son ne suffira sans doute pas en jeu, mais sa qualité est toutefois très correcte pour un usage multimédia, à partir du moment où la ventilation ne tourne pas à plein régime. Le traitement Nahimic profite assez bien à cette section audio ; il propose un total de 4 modes (musique, film, communication, jeu), un égaliseur et différents effets qui semblent apporter une réelle plus-value ici. On retrouve y retrouve enfin diverses fonctionnalités, comme « Sound Sharing » permettant de diffuser le son du PC sur deux casques Bluetooth simultanément, ou encore « Sound Tracker » qui, comme son nom l’indique, se destine aux joueurs et particulièrement aux jeux de shoot compétitifs. À l’heure actuelle une bonne poignée de jeux sont compatibles avec cette fonctionnalité, qui s’avère assez concluante à l’usage.

Une webcam convaincante ?

Une fois n’est pas coutume, nous profitons ici d’une caméra à la définition Full HD, limitée cependant à 30 ips. La qualité d’image est clairement supérieure à ce que l’on a pour habitude de voir, même sur des ordinateurs portables davantage destinés à ce genre d’utilisation. Rien d’exceptionnel cependant, mais enfin une webcam que l’on peut exploiter plus sereinement pour des conversations vidéo en ligne.

Écran : promesse tenue, mais ajustements à prévoir

La dalle IPS fournie par AU Optronics tient ses promesses, à savoir d’afficher une couverture sRGB proche des 100 %. Cependant, le principal atout de cet écran reste son refresh rate, avec 300 Hz, rien que ça ! D’un côté les joueurs compétitifs apprécieront de pouvoir faire tourner leurs jeux sur une dalle si réactive, mais d’un autre on constate des imprécisions colorimétriques flagrantes et un calibrage d’usine qui est loin d’être parfait. Seconde ombre au tableau : la compatibilité G-Sync n'est pas au rendez-vous avec cette dalle.

À l’aide de notre sonde et du logiciel Calman Ultimate, nous avons passé en revue les différents modes d’images accessibles via MSI True Color. Il s’avère que le seul à couvrir correctement l’espace sRGB est le mode jeu, qui en affiche 95,7 % des couleurs. Les autres modes (sRGB, bureau et films) ne vont pas plus loin que 79,2 %. Nous avons donc conservé le mode jeu pour réaliser nos mesures.

De base, le rendu est bien trop chaud, avec une température des couleurs qui avoisine les 6 200 K, chose que l’on constate avec une balance RGB déséquilibrée. Ce déséquilibre se traduit également par une précision colorimétrique correcte, mais qu’on ne peut qualifier de fidèle, avec un Delta E moyen de 4,31 et un Delta E max de 11,67 sur le blanc. Après quelques ajustements basiques via MSI True Color et la création d’un profil, nous obtenons déjà de meilleurs résultats, mais la courbe gamma reste assez éloignée de la courbe de référence, avec des pics aux alentours de 10 % et 90 % de luminosité.

Quoi qu’il en soit, les petits ajustements que vous pouvez retrouver sur la capture d’écran ci-dessous nous permettent d’obtenir une température de couleur bien plus proche de ce que l’on attend avec 6 558 K, et un Delta E moyen déjà plus précis à 2,04 et une valeur max à 8,02 sur le bleu. Bien entendu, il est possible d’obtenir encore de meilleurs résultats avec un calibrage plus poussé.

Le contraste est quant à lui sans surprise, assez faible à 1112:1, une des contraintes de la technologie IPS. Le pic de luminosité maximale est correct avec 304,8 nits, ce qui assure une bonne visibilité de l’écran dans des conditions lumineuses, avec un revêtement mat qui filtre relativement bien les reflets, sans être pour autant exceptionnel.

 

Toujours en mode jeu, la couverture colorimétrique des espaces WCG est sans surprise moyenne sur ce type d’écran : 54,6 % pour le Rec. 2020 ; 76,1 % pour l’Adobe RGB ; 76,3 % pour le DCI-P3.

Terminons avec un mot sur le design de l’écran. MSI annonce des bordures « ultrafines », dans les faits, les bordures de cet écran restent assez larges en comparaison d’autres écrans qui mettent en avant cet argument de finesse. Rien de très embêtant toutefois, la bordure supérieure s’autorisant même à intégrer une webcam bien plus convaincante qu’avec la majorité des ordinateurs portables à l’heure actuelle.

Beaucoup (trop) de logiciels préinstallés

Notre MSI GE76 Raider arrive avec un bon gros paquet de logiciels préinstallés, certains se montrant utiles, voir indispensables, là où d’autres nous semblent plus pénalisants qu’autre chose.

Parmi les indispensables, on retrouve SteelSeries Engine 3 qui nous permet de modifier les effets d’éclairage de la barre LED et du clavier, mais aussi d’éditer des macros et affecter des raccourcis. L’expérience RGB est donc personnalisable à souhait, touche par touche, une bonne chose pour ne pas se voir imposer un style trop tape à l’œil, notamment avec cette barre LED haute en couleurs dès le premier démarrage du PC.

Vient ensuite le MSI Dragon Center, un logiciel utile, mais un peu frustrant à l’usage avec une interface minimaliste et la demande incessante de créer un compte, compte cependant indispensable pour activer la garantie du produit. Ce Dragon Center permet malgré tout de visualiser les performances du système, d’activer ou de désactiver certaines fonctionnalités, mais aussi d’overclocker rapidement le GPU et de profiter du « Cooler Boost ». Ce dernier est toutefois accessible via le raccourci « FN + F8 », et active instantanément la ventilation à son maximum.

Nous retrouvons ensuite le MSI App Player, qui n’est autre qu’un émulateur d’applications mobiles basé sur BlueStacks, qui permet donc de retrouver le Google Play Store sur PC. L’objectif est simple : profitez de vos jeux mobiles sur PC, avec le support d’un refresh rate max de 240 Hz, et bien sûr du combo clavier/souris. L’interface en elle-même est légèrement alambiquée, mais l’idée derrière ne manquera pas de séduire les joueurs mobiles.

On retrouve enfin des applications préinstallées plus discutables, comme Music Maker Jam qui propose de créer des beats avec, naturellement, un large catalogue de contenus payants. Dans la même veine, on retrouve Norton Security. Si ce dernier se montre moins invasif que McAfee sur certains laptops Asus, l’objectif est le même : vous faire payer une licence après expiration de la période d’essai.

Pour terminer, on retrouve plusieurs logiciels Cyberlink en partenariat avec MSI. Le fabricant taiwanais nous propose ainsi AudioDirector, ColorDirector5, PhotoDirector 10 Essential, et encore PowerDirector17 Essential. Une suite de logiciels dont chacun jugera de la pertinence.

Performances

Sans AMD, la gamme Raider se contente ici des puces i9-10980HK, ou i7-10870H selon les configurations. On peut s’attendre à une mise à niveau dans les prochains mois avec les processeurs Tiger Lake-H, mais pour le moment Comet Lake-H fait le job. La nouveauté se décline surtout du côté de la carte graphique avec les RTX 3000.

Quoi qu’il en soit, le i7-10870H qui équipe notre exemplaire de test se montre taillé pour la tâche avec ses 8 cœurs et 16 threads, sa fréquence de base de 2,20 GHz et une fréquence turbo maxi de 5,00 GHz, des caractéristiques quasiment similaires à celles du i7-10875H et assez proches du i9-10980HK. Dans la catégorie des processeurs au TDP max de 45 W, il peut être mis en face du Ryzen 7 4800H et pourquoi pas face au récent 5800H, bien que ses caches L2 se limitent ici à 256 Ko par cœur, soit 2 Mo, et 16 Mo pour le cache L3. La finesse de gravure est bien entendu toujours de 14 nm chez Intel.

Intel Core i7-10870H : une puce qui tient la cadence

S’il ne s’agit pas du processeur mobile le plus véloce du marché à l’heure actuelle, le Core i7-10870H s’en sort bien pour effectuer les tâches qui lui sont confiées. Sur Cinebench R23, il obtient un score de 1 195 points en single-core, soit 3 % de moins qu’un Ryzen 7 4800H. Il reste logiquement derrière ce dernier en multi-core, avec un score qui atteint 9 378 points, une valeur 12 % inférieure à celui de la puce d’AMD, il se montre toutefois un peu plus véloce que le i7-10875H en multi-core. Bien entendu, l’architecture Zen 3 garde une large avance avec les puces Ryzen 5000, comme nous pouvons le constater avec notre test de l’Asus TUF Gaming A15 qui embarque un Ryzen 7 5800H.

Pour évaluer plus en détail les performances de cette configuration, nous avons eu recours à PCMark 10. Nous obtenons un score global de 6 412 points, avec des résultats tout à fait satisfaisants au sein des différentes catégories, comme le montre la capture ci-dessous. Les performances de ce benchmark montrent une hausse des performances d’environ 5 % par rapport à la version la plus proche du GE66 Raider de l’an passé.

Le SSD Western Digital (WDC PC SN730 SDBPNTY-1T00) affiche de bons débits, toutefois un peu moins élevés que les meilleurs modèles du marché. On profite ainsi de près de 3,1 Go/s en écriture séquentielle, contre près de 3,4 Mo/s en lecture séquentielle. Les valeurs restent très correctes en lecture aléatoire, mais un peu moins en ce qui concerne l’écriture aléatoire.

Performances en jeu

Alors que nous avons pu constater les performances des RTX 3070 et 3080 « Max-Q », nous étions impatients de voir ce que pouvait bien produire une version qui s’affiche avec son TDP max, 125 W ici. Comme le montre la capture ci-dessous, la RTX 3070 qui équipe ce GE76 Raider profite des technologies Resizable-BAR et Dynamic Boost 2.0.

Sans surprise, avec des fréquences et une enveloppe thermique bien plus élevées que sur le MSI GS66 Stealth et sa RTX 3080 de 80-95W, nous obtenons des résultats bien plus impressionnants. Avec 3DMark, qui nous permet d’avoir une approche comparative bien précise, nous avons exécuté Time Spy Extreme en obtenant un score global de 5 117 points (5 377 pour la partie graphique, 4 019 pour le CPU). C’est près de 10 % de plus que ce que nous avons mesuré avec la RTX 3080. Le premier test affiche une moyenne de 34 fps, tandis que le second atteint 31 fps. L’écart est moins creusé sur la partie graphique du benchmark Time Spy, avec un score de 10 804 points, ce qui représente un écart de 7 % seulement. Sur ces deux tests, les performances sont supérieures de plus de 20 % en comparaison d’une RTX 3070 au TDP de 95 W. Enfin, nous passons le stress test de Time Spy avec brio, avec une stabilité de frame rate évaluée à 98,5 %

Forcément, les performances en ray-tracing sont bien supérieures ici avec une moyenne de 26,99 fps sur le test DirectX Ray Tracing de 3DMark et un score de 6 519 points sur Port Royal, une performance qui nous montre qu’il sera possible de profiter de certains jeux avec le ray-tracing activé, sans forcément passer par le DLSS.

Pour terminer, nous avons tenu à évaluer l’iGPU de notre processeur avec le benchmark Night Raid. Le cœur graphique Intel UHD montre clairement ses limites avec un score graphique de 6 077 points, loin de celui d’Iris Xe. Le score graphique de notre RTX 3070 atteint quant à lui 89 634 points sous Night Raid.

Apex Legends

Nous avons pu apprécier la fluidité extrême de la dalle du GE76 Raider avec Apex Legends. Avec l’ensemble de ses paramètres graphiques poussé au maximum, le battle royal qui vient d’entamer sa 8e saison tourne en moyenne à 192 fps. Nous avons tenté de pousser la cadence au maximum, d’abord avec des paramètres graphiques ajustés sur « moyen » avec une moyenne de 215 fps, puis en rognant un peu plus sur la qualité des détails nous avons réussi à tenir une cadence de 235 fps.

Red Dead Redemption 2

Le titre très gourmand de Rockstar Games tourne comme un charme sur cette dalle Full HD. Le framerate moyen y est de 79 fps en Ultra avec le benchmark intégré au jeu, de quoi profiter d’une expérience de premier plan dans cet immense monde ouvert.

Benchmarks dans les jeux avec Ray Tracing

Control

L’activation du ray tracing porte ses fruits ici, comme nous avons pu commencer par le constater avec Control. En Ultra, sans ray-tracing, nous obtenons une moyenne qui culmine à 100 fps. Une fois le ray-tracing activé, sans DLSS, le framerate tombe à 60 fps, ce qui offre une expérience de jeu très appréciable. Avec le DLSS activé, nous retrouvons un taux de rafraichissement plus élevé, avec 103 fps en moyenne.

Watch Dogs Legion

Particulièrement gourmand en ressource si l’on souhaite profiter du ray-tracing, Watch Dogs Legion tourne parfaitement ici, avec 63 fps en moyenne lorsque le ray-tracing est activé et ajusté sur élevé. Une fois le DLSS activé en mode performance, nous montons à 70 fps. Enfin, le jeu tourne parfaitement en Ultra (sans ray-tracing), avec une moyenne de 77 fps.

Dissipation thermique et bruit

En jeu, il est fortement conseillé d’avoir recours au Cooler Boost de MSI, qui active à plein régime la ventilation. Forcément, les nuisances sonores sont marquées dans cette condition, mais cela permet de refroidir plus efficacement la machine et notamment le processeur. Si nous n’avons noté aucune chauffe particulière de la carte graphique, avec une température moyenne de 45 °C et quelques pics aux alentours de 60 °C, ce n’est pas le cas du processeur. Celui-ci chauffe allégrement, avec une température moyenne correcte que nous avons relevée à 61 °C en jeu, mais des pics de chaleur qui peuvent parfois atteindre 96 °C. Dans ces conditions, le processeur bride sa fréquence pour redescendre en température. Le refroidissement est alors très rapide, mais on constate également des chutes de fps importantes lorsque c’est le cas.

En bureautique, le GE76 Raider est plutôt agréable à vivre, avec un fonctionnement relativement silencieux. Il est par ailleurs possible de réduire les nuisances pour un usage classique, en sélectionnant le mode silencieux au sein du MSI Dragon Center. Celui-ci n’empêchera pas la ventilation de s’allumer de temps à autre, mais reste bien plus discret que le mode performances.

Autonomie

Équipé d’une batterie de 99,9 Wh et d’un imposant chargeur de 230 W, le MSI GE76 Raider offre une autonomie qui peine à convaincre. Après avoir sélectionné le mode « Balanced » au sein du Dragon Center, puis désactivé l’éclairage de la barre LED, le PC a tenu 3h54 avec le benchmark « Modern Office » dédié à l’autonomie de PCMark 10. Son indice de performance, 5 919 points, n’est pas si mauvais compte tenu de la consommation du couple CPU/GPU, mais aussi de l’écran de 17,3 pouces et ses 300 Hz.

Avec l’option MSHybrid Graphics Mode de MSI, le GPU dédié est sollicité avec moins de parcimonie dans les tâches quotidiennes, le fonctionnement est similaire à celui d’Advnced Optimus de Nvidia, mais semble moins efficace dans les faits. Il sera nécessaire de faire quelques ajustements pour obtenir une meilleure autonomie, en sélectionnant « Super Battery » comme mode au sein du Dragon Center, et en choisissant l’iGPU pour certaines applications dans les paramètres 3D Nvidia. Une opération un peu embêtante à répéter, mais qui vous permettra d’avoir une autonomie d’environ 5h30 pour réaliser des tâches bureautiques classiques.

Malgré tout, si vous êtes joueurs, vous sélectionnerez sans doute le « Discrete Graphics Mode » de MSI, qui sollicite uniquement le GPU dédié et fait apparaitre l’intégralité des menus de panneau de contrôle Nvidia lorsqu’il est sélectionné. Dans cette condition, vous perdrez encore une bonne heure et demie d’autonomie supplémentaire.

Prix et disponibilité

Le MSI GE76 Raider est disponible depuis peu dans les boutiques. Notre exemplaire de test s’affiche avec un tarif avoisinant les 3 200 €, mais des versions moins onéreuses, et sans doute tout à fait suffisantes pour la majorité des joueurs sont également disponibles. On pense notamment à celle équipée d’une RTX 3060, ou encore avec un refresh rate limité à 240 Hz au lieu de 300 Hz.