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Test du Netgear Nighthawk M6 Pro : ce couteau suisse de la connexion ne nous laissera jamais en panne de réseau

Aujourd’hui, nous ne parlerons pas révolution technologique. Le M6 Pro ne cherche pas l’innovation, en tout cas pas sur le strict plan des techniques mises en œuvre. L’objectif affiché par Netgear est celui de la polyvalence grâce à des normes largement éprouvées.

Pour ce faire, le M6 Pro se repose sur une SIM que l’on glisse dans l’emplacement prévu et qui permet à « votre réseau Wi-Fi de vous suivre partout, dans les trains, les aéroports ou au travail » grâce notamment à une « itinérance internationale dans 125 pays ».

Fiche Technique

La machine est prêtée par Netgear pour ce test.

Un format compact et diablement pratique

Un simple coup d’œil sur les caractéristiques techniques du M6 Pro ou plus encore sur les photos de notre article devrait vous convaincre de la compacité extrême de la petite galette dessinée par Netgear. Rien à redire effectivement sur le côté portable de ce produit qui se glisse sans difficulté dans la poche d’une veste ou d’un pantalon.

Il se présente donc sous la forme d’un parallélépipède de forme carrée de 105 millimètres de côté pour une épaisseur encore plus remarquable de 21,5 mm. Le poids n’est guère plus un handicap et à 256 grammes batterie incluse, vous ne risquez pas la hernie en le transportant toujours avec vous. C’est bien l’objectif de Netgear : offrir un appareil tout simple que l’on peut emmener peu importe l’impératif lié au déplacement.

Intégralement noir, le M6 Pro est plutôt simple et sobre avec ses coins arrondis et son large écran qui trône sur le dessus de la bête. D’une diagonale de 7,1 centimètres, la dalle LCD est tactile et permet de gérer la totalité des options de contrôle. Sur l’autre grande face, seul le logo Netgear est visible alors que quatre (tout) petits picots font office de « pieds ».

Sur la tranche, deux côtés sont « nus » alors que le troisième comporte l’unique bouton (mise en route/mise en veille/réveil) et que le quatrième regroupe la connectique. On y remarque l’entrée USB-C pour recharge l’appareil, ainsi que le connecteur RJ45 à la norme 2,5 GbE. Enfin, deux petites trappes masquent les prises pour les antennes 5G que l’on peut acheter en supplément.

Ouvrir le M6 Pro est on ne peut plus simple : il suffit de retirer la face avec le logo Netgear, laquelle est clipsée au reste du routeur. On découvre alors l’imposante batterie Li-ion laquelle occupe plus de 75 % de l’espace et représente l’essentiel du poids du M6 Pro. Dessous, se trouve l’emplacement de la SIM. Netgear n’en a prévu qu’un et il faut faire preuve d’un peu d’agilité pour glisser la carte.

Des fonctionnalités en pagaille : connecté avant tout

La simplicité est le maître-mot des routeurs d’aujourd’hui, mais c’est sans doute encore plus vrai avec un appareil comme le M6 Pro dont l’objectif est de constituer une solution « de repli » quand on ne dispose d’aucune autre connexion. De fait, il est important que celle-ci puisse être mise en œuvre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Dès lors que la batterie est chargée et que la SIM – avec abonnement valide – est insérée, il suffit d’appuyer sur le bouton de mise sous tension pour que le M6 Pro se mette en route, que son réseau soit activé. Un réseau Wi-Fi préconfiguré sur la bande des 5 GHz, sans doute la solution de choix pour la plupart des usagers. Comme pour chaque appareil Netgear, il est possible de configurer tout ça par l’application smartphone dédiée, par l’interface Web… ou par l’écran tactile intégré.

On se rend alors compte de la richesse du boîtier. D’abord, en plus des 5 GHz, il peut fonctionner en dual-band 2,4 GHz/5 GHz ou 2,4 GHz/6 GHz, en 2,4 GHz seul ou en 6 GHz seul, merci le Wi-Fi 6E. De telles options sont évidemment là pour parer à toute éventualité – tout type d’appareil à connecter – mais aussi d’améliorer le débit ou la portée en fonction des besoins. Ainsi, le 2,4 GHz sera l’idéal pour couvrir une grande zone tandis que les 5/6 GHz boosteront les transferts.

Plus fort, Netgear s’est assuré que les bandes couvertes sur ces fréquences soient opérationnelles dans 125 pays. Dommage à ce niveau car si Netgear donne la liste de toutes les bandes concernées, nous n’avons pas le détail des pays concernés. Plus fort encore, la Wi-Fi n’est pas l’unique planche de salut. Il est possible de se connecter au M6 Pro en Ethernet grâce à la prise RJ45 intégrée ou en USB-C : le premier est en 2,5 Gbps et le second en 5 Gbps. Bien vu.

Nous n’entrerons pas ici dans le détail exhaustif des options disponibles, mais sachez que le M6 Pro dispose de tout ce qu’il faut depuis la prise en charge WPS ou la création d’un Wi-Fi invité jusqu’au blocage de certains appareils en passant par un planning d’accès et diverses options de restriction. Bien sûr, il est aussi possible de jouer sur la portée du Wi-Fi ou les performances souhaitées afin d’économiser la batterie, nous y reviendrons.

Des débits plus que corrects

Netgear vante logiquement la prise en charge de la 5G pour des débits jusqu’à 4 Gbps, mais nous serons évidemment limités par la connectique mise en œuvre « de l’autre côté » : en Wi-Fi, il faut se contenter de 3,6 Gbps et en RJ45 de 2,5 Gbps. Reste que tout cela est bien sûr théorique et, dans la pratique, ce n’est pas exactement la même histoire. Pour évaluer la chose, nous avons procédé à plusieurs mesures, focalisées sur la connectique Wi-Fi, la plus volatile. Mais avant toute chose, une petite mesure Speedtest pour vérifier la qualité de la connexion Internet en 5G.

Premier constat, le 2,4 GHz ne peut offrir de hauts débits, mais il a l’avantage d’une bonne portée : nous captons à plus de 15 mètres de la borne. Second constat, lorsque le signal est « normal », les bandes 5/6 GHz ne captent que sur une courte distance. Enfin, troisième constat, les débits en 5/6 GHz avec un signal fort sont tout simplement excellents même si, bien sûr, comme disent les Américains, « your mileage may vary », autrement dit, les choses sont très variables et nos mesures ne peuvent être perçues comme une vérité absolue.

Couverture spatiale et autonomie

Sur le papier, Netgear annonce la prise en charge d’un maximum de 32 appareils et une couverture spatiale de 90 m². Notez bien qu’il s’agit là de données théoriques et si nous voyons mal qui pourrait avoir besoin de 32 appareils connectés, la question des 90 m² est délicate. Sur nos tests, nous avons noté 50 m² exploitables, mais Netgear propose des réglages pour jouer sur cette valeur. Il ne faut pas oublier que plus le signal est puissant, plus la batterie sera drainée rapidement.

La batterie est un modèle de 5040 mAh et, nous l’avons dit, elle occupe une très large place au sein du M6 Pro. Selon Netgear, elle autorise une autonomie « jusqu’à 13 heures », mais nous n’avons jamais atteint pareille valeur. Au mieux, nous tournions autour de 10/12 heures et encore, il nous fallait jouer sur la portée et la puissance. Netgear a bien fait les choses, car on peut aisément limiter la portée du signal Wi-Fi si le smartphone reste à côté du routeur par exemple.

Prix et disponibilité

Le Netgear Nighthawk M6 Pro est disponible en France à un tarif démarrant à 999 euros (sans carte SIM ni abonnement 5G).