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Rachat d'ARM : l'UE pourrait forcer Nvidia à faire plus de compromis

Poser 54 milliards de dollars sur la table ne suffit pas à assurer d'office à Nvidia le rachat d'ARM. La firme doit d'abord montrer patte blanche aux régulateurs, mais aussi aux autres acteurs de l'industrie (tous ou presque clients d'ARM), qui craignent que le géant américain ne profite de cette acquisition pour abuser de ce qui pourrait devenir une position dominante sur le marché. Pour rappel, l'anglais ARM est à l'origine de la micro-architecture du même nom, utilisée sous licence par Apple, Google, Qualcomm, Samsung, ou encore MediaTek pour une grande variété de processeurs mobiles.

Ces grands noms de l'industrie sont consultés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte il y a plusieurs mois par la Commission européenne. Cette dernière a un double objectif : elle doit déterminer si oui ou non le rachat d'ARM par Nvidia entraverait une saine concurrence, mais vise aussi à amener Nvidia sur le terrain des compromis pour rassurer les autres géants de la Tech.

Nvidia VS la Commission européenne : rebelote ?

Seulement voilà, si les conclusions de l'enquête préliminaire de l'UE sont attendues le 27 octobre prochain, des sources proches du dossier interrogées par Reuters laissent entendre que les engagements pris actuellement par Nvidia ne suffiraient pas à apaiser Apple, Google, Qualcomm et consorts.

D'après l'agence de presse britannique, Nvidia se serait pour l'heure surtout contenté de promettre qu'ARM resterait un acteur « neutre » au sein de l'industrie… visiblement sans aller beaucoup plus loin. Dans ce contexte principalement déclaratif, la Commission européenne n'aurait même pas jugé utile de demander l'avis des concurrents de Nvidia sur ces « concessions ». Les régulateurs de l'UE auraient donc, d'après les personnes interrogées par Reuters, estimé d'office qu'elles n'étaient pas suffisantes.

Pour Nvidia, cela signifie que l'enquête diligentée par l'Union européenne risque fort d'être reconduite. Comme le souligne Reuters, il s'agirait d'un nouveau revers pour le groupe qui fait aussi face aux régulateurs britanniques. Et en l'occurrence ces derniers voient d'un très mauvais œil le projet de rachat d'ARM, estimant sans détour que l'opération pourrait nuire à la concurrence et affaiblir les rivaux de la marque au caméléon.