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Seul acheteur d'ARM, Nvidia entrerait en négociations exclusives avec Softbank

La chose profitait d'un secret tout relatif depuis quelques mois, elle a été officialisée la semaine dernière : le japonais Softbank souhaite revendre le concepteur de puces britannique ARM, acquis en 2016. Parmi les racheteurs potentiels, le géant Nvidia serait le plus sérieux. On apprenait vendredi du quotidien anglais Evening Standard que fabricant américain de cartes graphiques (qui doit lancer ses très attendues GeForce RTX 3000 d'ici quelques semaines) serait entré en phase de négociations exclusives avec la holding nippone pour un rachat d'ARM. Cette information fait suite à de précédents échos laissant déjà entendre que cette acquisition par Nvidia était en bonne voie. Nvidia serait en outre prêt à racheter ARM seul, sans partenaire.

Softbank et Nvidia pourraient se mettre d'accord pour 44 milliards

Selon l'Evening Standard, les négociations en cours entre les deux parties pourraient aboutir à un accord signé d'ici la fin de l'été pour un montant estimé à plus de 44 milliards d'euros. Une belle plus-value en perspective pour Softbank, qui se séparerait alors d'ARM pour une somme nettement plus importante que sa valeur d'achat en 2016 (un peu plus de 26 milliards d'euros d'après le média anglais, 31 milliards selon d'autres sources).

Cette possible acquisition d'ARM par Nvidia intervient après que Softbank a engagé, en avril dernier, la banque d'investissement new-yorkaise Goldman Sachs pour chercher des acheteurs. Goldman Sachs avait dans un premier temps fait quelques appels du pied à Apple, sans grand succès, avant de tenter de constituer un consortium comprenant Qualcomm, Samsung et Nvidia. Finalement Nvidia serait le seul intéressé.

Reste que le gouvernement britannique pourrait voir d'un mauvais œil un éventuel rachat d'ARM par le groupe au caméléon, quatre ans seulement après l'acquisition de l'entreprise par Softbank, et alors que la holding japonaise s'était engagée à conserver le QG d'ARM à Cambridge mais aussi à garnir les rangs de la firme en main d’œuvre locale. On ignore si Nvidia sera poussé à respecter ces mêmes engagements.

Nvidia ne fait en tout cas pas l'unanimité. Récemment, Hermann Hauser, co-fondateur d'ARM, estimait auprès de la BBC que le géant du GPU serait un mauvais choix pour ARM puisqu'il compromettrait sa neutralité au sein de l'industrie. Jusqu'à présent, ARM vendait en effet indifféremment ses licences à toute une constellation d'acteurs du marché, dont Apple, Qualcomm ou encore Samsung, pourtant concurrents.