Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test de l’Oppo Reno 4 Pro : convaincant, mais loin derrière la concurrence

Le Reno 4 Pro est le nouveau smartphone haut de gamme d’Oppo, lancé en France lors du quatrième trimestre 2020. Ici, la firme de l’Empire du Milieu cherche à séduire un public friand des vidéos grâce à des fonctionnalités inédites, tout en proposant un smartphone au design soigné.

Mais sur le papier, sa fiche technique partage de nombreuses caractéristiques avec l’Oppo Find X2 Neo, aujourd’hui vendu 200 euros moins chers sur certains sites marchands. Le Reno 4 Pro a-t-il les atouts pour devenir la nouvelle référence du constructeur ? Voici notre test complet.

Fiche technique de l’Oppo Reno 4 Pro

Ce test a été réalisé à partir d’un exemplaire prêté par la marque.

Le jumeau de l’Oppo Find X2 Neo

Au chapitre du design, Oppo n’a pas vraiment joué la carte de l’audace. D'abord, parce que le Reno 4 Pro ressemble à s’y méprendre au Find X2 Neo testé par la rédaction en mai dernier. Tout, ou presque, a été imaginé à l’identique. Ensuite, parce que sa philosophie esthétique reprend les codes classiques du millésime 2020 sans pour autant faire preuve d’innovations.

Rassurez-vous : l’Oppo Reno 4 Pro n’en reste pas moins très séduisant et plus que soigné, avec d’excellentes finitions au rendez-vous. Débutons en premier lieu par la face avant. Le téléphone profite d’une formule efficace avec des bords légèrement incurvés sur les côtés histoire d’améliorer l’immersion. Cette dalle incurvée peut cependant entraîner quelques erreurs de manipulation : j’en ai vécu l’expérience sur Instagram, en passant d’une story à une autre par inadvertance.

Des bordures noires à l’épaisseur inégale entourent l’ensemble de la dalle : très fine, celle du haut ne gêne pas l’expérience. Celle du menton est un poil plus épaisse, mais ne m’a pas non plus contrarié. En haut à gauche, vient se loger la traditionnelle bulle dans laquelle se niche la seule caméra avant, pour une discrétion appréciée. Le capteur d’empreintes digitales s’invite en dessous de l’écran : son emplacement était parfaitement adapté à mon petit pouce.

À l’arrière, la société a opté pour un dos en verre mat dépoli qui apporte une agréable sensation au toucher : douceur et volupté caresseront votre main. À titre personnel, je trouve l’effet réussi. Pour autant, l’appareil mobile ne glisse pas entre vos doigts, puisque ces derniers tombent naturellement sur les tranches en verre latérales pour une prise rassurante. Par contre, compte tenu de sa taille et de son effet lissé, le téléphone peut parfois glisser de votre poche de pantalon selon sa profondeur et la position de votre jambe. En vélo, la vigilance est de mise.

Toujours au dos, le coloris Bleu galactique (existe aussi en Noir spatial) est décliné en trois teintes progressives et brillantes : un bleu très clair (qui tire vers le gris) sur l’angle supérieur droit et inférieur gauche, qui se transforme en bleu et bleu-violet vers le centre. Pour un résultat très satisfaisant selon moi. La façade arrière n’attrape aucune trace de doigts.

En haut à gauche, un module rectangulaire aux bords arrondis accueille trois capteurs photo placés à la verticale, accompagnés d’un flash. Sur ce point, le Reno 4 Pro imite à la perfection le Find X2 Neo. Attention : les trois caméras ne sont pas totalement immergées dans le bloc et ressortent donc de ce dernier pour créer une protubérance quelque peu gênante au quotidien. Une fois placé sur un support plat, le téléphone devient légèrement bancal à l’usage. Pas très pratique.

Niveau connectique, l’Oppo Reno 4 Pro embarque une sortie USB-C… mais aucun port jack 3,5 mm. Désolé pour les aficionados du filaire. Sur la tranche inférieure, l’emplacement pour la carte nano SIM peut en accueillir une autre : c’est ici une nouveauté en comparaison au Find X2 Neo. Notons aussi la présence de deux haut-parleurs.

Oppo a privilégié du Gorilla Glass 5 pour protéger le smartphone des chutes et des rayures. Ce n’est pas la génération la plus avancée, mais on fera avec. En revanche, le poids de l’appareil mobile est un atout : 172 grammes (contre 171 grammes sur le X2 Neo), grâce à une fine épaisseur de 7,6 mm. Pour un smartphone aussi grand, l'Oppo Reno 4 Pro s’en sort très bien. Au quotidien, c’est une véritable partie de plaisir.

L’appareil n’est pas certifié étanche : un manque préjudiciable compte tenu de son positionnement haut de gamme. Il profite cependant d’une protection contre la poussière et les projections d’eau. Aussi, l’écran a tendance à capter beaucoup de poussières, tout comme le module en verre qui accueille les caméras. En mode paysage, ces dernières se montrent par ailleurs gênantes puisque l’index ou le majeur gauche viennent se placer dessus pour un confort de jeu non optimal. Pour les utilisateurs tatillons, cela pourrait poser problème.

L’écran OLED, une valeur sûre

L’Oppo Reno 4 Pro s’arme d’une grande dalle AMOLED de 6,5 pouces, qui profite d’une définition Full HD+ au ratio 20:9. L’écran bénéficie aussi d’une définition de 2400 x 1080 pixels et d’une densité de 402 pixels par pouce. Sa luminosité maximale est par ailleurs excellente et répond présente en toutes circonstances : ce paramètre est grimpé à 780 cd/m2, pour une moyenne tournant autour de 650 cd/m2 pour de l’OLED.

Comme à l’accoutumée, cette technologie d’affichage apporte des contrastes infinis. Par défaut, le téléphone est configuré sur le mode vif et une température neutre. À partir de ces réglages, notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays ont calculé un espace colorimétrique sRGB de 159 % et un spectre DCI-P3 de 107 %. D'excellents résultats, même s'il existe mieux sur le marché aujourd'hui.

La fidélité des couleurs n’est pas respectée à la perfection, mais s’approche tout de même bien de la réalité avec un Delta E moyen de 4 sur le DCI-P3, lorsque l’indice de référence tourne davantage autour de 3 pour des couleurs au plus proche de la réalité. Ce léger décalage se ressent notamment au niveau des blancs, des gris et des teintes relatives à la peau.

Pour rappel, la température moyenne idéale se situe à 6500 K sur n’importe quelle technologie d’affichage. Celle de l’Oppo Reno 4 Pro grimpe à 7400 K et tire donc un peu trop vers le bleu, qui donne généralement plus de peps à l’écran. Pour équilibrer le tout, un mode doux est disponible, bien que le mode vif peut être conservé en ajoutant un poil de température chaude.

Enfin, le téléphone jouit d’un mode 90 Hz pour une expérience très fluide au quotidien. Un taux de rafraîchissement de 60 Hz est aussi disponible dans les paramètres si vous souhaitez consommer moins d’énergie. Bonne nouvelle : la fréquence de rafraîchissement est adaptative et switchera automatiquement selon vos usages.

ColorOS, une interface de plus en plus agréable

Si l’interface logicielle ColorOS n’était pas une référence en la matière à ses débuts, Oppo a depuis largement revu sa copie en proposant une expérience peaufinée, simplifiée et plus cohérente. Propulsé par Android 10 sous ColorOS 7.2, le Reno 4 Pro ne compte presque plus aucune erreur de traduction -- très courante à une époque.

Sinon, ColorsOS remplit globalement toutes les cases d’une bonne interface Android : navigation par gestes, thème sombre natif, tiroir d’applications accessible depuis un simple glissement de doigt (du haut vers le bas, depuis n’importe quel endroit de l’écran), panneau de notifications relativement complet et bien configurable.

Le mode Dual Screen pour afficher deux applications en simultané est aussi de mise, tout comme le clonage d’applications. ColorsOS offre également un très bon degré de personnalisations qui tente de répondre aux préférences d’un maximum d’utilisateurs possibles. À titre d’exemple, citons le style des icônes, l’ajustement de la vitesse d’ouverture de fermeture d’une application, la gestion des claviers ou la vitesse du pointeur.

Visuellement, se promener dans la fenêtre principale des paramètres m’a paru relativement agréable au regard des pictogrammes colorés attribués à chaque onglet. La barre latérale intelligente est aussi toujours aussi pratique.

En l’activant, une petite barre latérale s’invite sur votre écran d’une manière discrète. Vous pouvez gérer son opacité et son emplacement comme bon vous semble. Avec un glissement de doigt sur le côté, ladite barre intelligente s’ouvre et vous donne accès à des applications et des outils (capture d’écran, enregistreur) en un clic. Y ajouter et supprimer des apps fait partie de votre champ d’action.

Attention cependant à ne pas l’activer par inadvertance lorsque vous naviguez par gestes avec des mouvements latéraux. Il suffit, dans ce cas, de réajuster la place de la barre intelligente. La navigation par gestes, justement, ne m’a posé aucun problème avec le glissement depuis les côtés. En revanche, les glissements depuis le bas du téléphone avaient parfois du mal à réagir. Globalement, j’aurais préféré un poil plus de sensibilité.

Comme précisé au début de ce test, le capteur d’empreintes digitales intégré sous l’écran affiche une très bonne réactivité. Je l’ai donc privilégié au détriment de la reconnaissance faciale elle aussi rapide, mais moins sécurisée qu’une reconnaissance 3D que l’on peut retrouver sur d’autres appareils haut de gamme.

Dans un autre registre, il aurait été préférable de pouvoir régler la puissance de vibration du téléphone, qui est légèrement trop intense lorsque l’on reçoit un message ou une notification. Autre petit point noir : pour désinstaller une application, il est nécessaire de passer par "Informations sur", qui apparaît lors d’un appui long sur l’application en question, pour ensuite cliquer sur « Désinstaller » au sein des paramètres. Sur OxygenOS, à titre d’exemple, il suffit de rester longtemps appuyé sur une application pour voir l’option « Désinstaller » apparaître.

Enfin, sachez que le téléphone profite du DRM Widevine au niveau de sécurité L1 (le plus élevé) pour lire des vidéos en haute définition sur des services SVOD comme Netflix et Disney Plus, et d’un mode SuperEco qui limite votre interface à six applications que vous pouvez choisir selon vos préférences. Le panneau des notifications se limite aussi à quelques paramètres seulement pour économiser au mieux vos derniers pourcentages de batterie.

Un volume sonore puissant

Une fois le volume sonore poussé à son maximum, les deux haut-parleurs de l’Oppo Reno 4 Pro 5G étonnent par leur puissance. Au cours d’une soirée ou d’une après-midi en petit comité, le téléphone peut dépanner et faire office de substitut. Les basses sont en revanche un poil basses, mais la qualité finale reste tout à fait convenable.

Le téléphone offre une fois encore un bon degré de personnalisation avec un son Dolby Altmos configurable selon vos préférences : mode Intelligent, Théâtre (son 3D), Jeu (son immersif) et Musique (riche et équilibré, des dires de la marque). Grâce à ce dernier mode, vous pouvez aussi vous amuser avec un égaliseur intelligent ou graphique, que vous pouvez vous-même gérer de A à Z.

Des performances photographiques perfectibles

Au chapitre de la photographie, l’Oppo Reno 4 Pro accueille un triple capteur arrière proposant les caractéristiques suivantes :

Ci-dessous, vous trouverez une série de clichés capturés de jour en ultra grand-angle, grand-angle, zoom optique 2x et zoom hybride 5x. L’appareil s’en sort plutôt bien, sans non plus faire des miracles : les détails sont présents et les couleurs agréables. Notons cependant un léger problème de colorimétrie entre les niveaux de zoom, puisque les couleurs varient d’un cliché à l'autre selon le capteur utilisé. Parfois, cette différence est perceptible au premier regard, comme sur la première série entre l’ultra grand-angle et le capteur principal.

En zoom hybride x5, les éléments sont quant à eux moins nets, mais la photo reste tout à fait exploitable. En ultra grand-angle, une légère distorsion est visible, alors que le cliché se veut légèrement moins fin au niveau des détails.

Ci-dessous, et dans la continuité de la troisième série, l’appareil montre ses capacités en zoom numérique x10 et x20. On perd ici logiquement en qualité en x20 : pas sûr que cette fonctionnalité vous soit d’une grande utilité.

Quelques autres clichés de la vie de tous les jours capturés avec le capteur grand-angle :

De nuit, l’Oppo Reno 4 Pro soufre d’un léger flou de plus en plus perceptible au fil des niveaux, mais qui reste assez discret si l’on ne zoom pas dans les clichés. Aussi, la gestion des lampadaires allumés est perfectible au regard du halo lumineux présent. Une luminosité globale plus prononcée ne lui aurait enfin pas fait de mal. Si le téléphone ne se place pas en haut du panier, les photos capturées de nuit sont tout de même recevables.

Bonne nouvelle : le terminal a droit à un mode nuit. Attention cependant à bien patienter environ 5 secondes, sans bouger, au moment de la prise. À titre informatif, la photo de gauche a été immortalisée avec un optimiseur de scène. Le mode nuit remplit correctement son rôle et éclaircit comme il se doit des zones autrefois très sombres, comme la partie supérieure de l’arbre en haut à gauche, ainsi que le trottoir abîmé en bas à droite (photo n° 1).

La gestion du lampadaire est par ailleurs très bonne, puisque le halo lumineux disparaît complètement. Par contre, notons une image bien trop jaunie, combinée à un bruit qui cherche ici à forcer la netteté, tout particulièrement sur la photo n° 2. Au final, le résultat n'atteint pas les sommets.

Le mode portrait semble au premier abord se comporter correctement, mais rencontre en fait des difficultés à bien contourner les coupes de cheveux un peu ébouriffées. L’effet bokeh est parfois grossièrement appliqué sur les contours et gomme une partie des cheveux (photo n° 2). Notons aussi la difficulté à correctement délimiter la plante (photo n° 3) : la branche située en arrière-plan est par exemple floutée par la caméra. On aurait préféré le contraire.

Vous pouvez aussi régler le degré de flou en arrière-plan via une jauge prévue à cet effet. Par défaut, le mode est réglé sur le nombre 60.

Le capteur frontal de 32 mégapixels dédié aux selfies se montre débrouillard et juste lorsque les conditions sont bonnes. En extérieur, le système a cependant du mal à gérer l’intensité de la lumière lorsque celle-ci est un poil trop intense : en témoigne, ci-dessous (photo n° 2), la zone « cramée » au niveau de l’immeuble.

En selfie, le mode portrait est toujours aussi capricieux avec les petits détails : le résultat est même pire qu’en mode normal. Aussi, le Reno 4 Pro n’est pas en mesure de gérer à la fois le mode HDR et l’effet bokeh pour les selfies, avec une photo complètement surexposée (image n° 3).

L’Oppo Reno 4 Pro bénéficie d’un mode nuit en vidéo. Voici le résultat, avec, et sans : le rendu est plutôt réussi, bien que là encore, le logiciel a tendance à jaunir l'imagea.

https://www.youtube.com/watch?v=2hFGU_l6OiY

https://www.youtube.com/watch?v=4qDtyDCbrzM

Performances : top au quotidien, ça chauffe sur du gaming

Pour son Reno 4 Pro, Oppo a de nouveau opté pour une puce Qualcomm de série 7, le Snapdragon 765G, que l’on retrouve par exemple sur l’Oppo X2 Neo et le Google Pixel 5. Ce processeur est généralement attribué aux téléphones de milieu de gamme notamment taillés pour les expériences gaming, comme l’avait précisé le groupe américain au moment de présenter son composant.

Le Snapdragon 765G apporte en effet +20 % de performances graphiques par rapport au Snapdragon 765. À l’usage, le SoC et les 12 Go de RAM nous offrent une très bonne puissance avec une gestion parfaite du multitâches et de la navigation web. Une excellente fluidité est aussi à signaler. En clair : ce processeur s’en tire avec les honneurs pour les tâches relativement basiques.

Qu’en est-il pour les expériences gaming ? L’Oppo Reno 4 Pro s’en sort plutôt bien, puisque Fortnite : Battle Royale est capable tourner en 30 FPS, et ce en qualité graphique « Epique » (le plus élevé) avec la résolution 3D poussée à son paroxysme. Mais attention : avec ce niveau de paramètres, des chutes de FPS sont à signaler, provoquant par moment une mini latence. En somme, rien bien méchant.

Privilégiez peut-être une configuration graphique un poil moins poussée -- mais qui restera très agréable -- pour profiter d’une expérience optimale. Aussi, le téléphone a tendance à chauffer au bout de 15 minutes d’utilisation, surtout au niveau du module photo. Une chauffe aussi remarquée, mais moins prononcée, après 20 minutes sur Twitch. Sur Call of Duty Mobile, le smartphone tourne parfaitement.

En mode SuperEco, ne vous attendez clairement pas à une expérience fluide : le téléphone propose le strict minimum en matière de puissance pour grappiller le maximum de minutes avant la mise à l’arrêt du système. J’ai tout de même pu naviguer sur Instagram et jouer à quelques parties de poker chinois malgré quelques latences observées.

Autonomie : un très bon compagnon

Avec sa batterie de 4000 mAh, l’Oppo Reno 4 Pro ne vous lâchera clairement pas en pleine journée. Bien au contraire. En activant la fréquence de rafraîchissement adaptative, le téléphone est tombé de 99 % (1 % perdu au cours d’une nuit de sept heures) à 13 % en l’espace de 45 h et 30 minutes, pour un total de 5 h 40 d’écran allumé.

Quant aux usages effectués durant le premier jour, comptez 34 minutes d’appel vidéo WhatsApp et 27 minutes de vidéo YouTube. Les autres applications utilisées étaient très basiques, comme Twitter, Messenger ou Le Monde, pour un total de 2 h 40 d’écran allumé. La deuxième journée, YouTube a été actif pendant presque 2 h, pour un écran allumé sur une période de 3 h.

Avec le mode économie d’énergie activé à 13 % de batterie restante, le téléphone a chuté à 5 % en 1h40 malgré l’installation de l’application Fortnite, quelques parties de poker chinois et plusieurs sessions de navigation web. D’une manière générale, basculer sur le mode 60 Hz permettra de gagner en autonomie pour une utilisation globale encore plus longue.

Sur Fortnite, vingt minutes d’utilisation m’ont fait perdre 8 % de batterie, ce qui est somme toute satisfaisant. Je vous évoquais plus tôt le mode SuperEco, qui m’a permis de tenir durant une heure avant de tomber de 6 à 1 %, et ce malgré l’utilisation des six applications configurées pendant plusieurs minutes.

Gros point fort du terminal, son chargeur rapide de 65 W qui est un pur régal : il a fallu seulement 21 minutes pour grimper de 0 à 80 %, puis 10 minutes supplémentaires pour tutoyer les 100 %. Autrement dit, l’Oppo Reno 4 Pro est un très bon compagnon au quotidien pour tenir sur la durée et possède, au cas où, cette charge ultra rapide pour vous proposer au moins une journée et demie d’autonomie en l’espace de 30 minutes de charge. Que demande le peuple ?

À noter que le X2 Neo se cantonnait à une charge de 30 W. Le 4 Pro ne profite toujours pas de charge sans fil.

Oppo se met à la page de la 5G

Comme son nom l’indique, l’Oppo Reno 4 Pro 5G est compatible avec la dernière génération des standards de la téléphonie mobile. Le téléphone anticipe donc le déploiement de cette norme -- qui a déjà commencé dans certains pays -- pour proposer la meilleure expérience réseau qu’il soit.

Le smartphone s’appuie notamment sur les bandes de fréquences n1 (2100 MHz), n3 (1800 MHz), n5 (850 MHz), n7 (2600 MHz), n8 (900 MHz), n28 (700 MHz), n38 (2600 MHz), n40 (2300 MHz), n41 (2500 MHz) et n77 (3700 MHz). Mais la plus intéressante reste la n78 (3500 MHz), qui sera la seule des fréquences suscitées à être utilisée en France d’ici la fin de l’année.

Pour les bandes millimétriques -- débit plus rapide -- situées au-delà des 6000 MHz, il faudra patienter encore un peu. L’appareil mobile est aussi compatible avec toutes les bandes de fréquences 4G utilisées en France : de la B28 (700 MHz) à la B20 (800 MHz) en passant par la B3 (1800 MHz), la B1 (2100 MHz) et la B7 (2600 MHz). Vous n’aurez donc aucun problème à profiter du réseau 4G des opérateurs français.

L’Oppo Reno 4 Pro prend en charge le Wi-Fi 5 (ac) aux fréquences 2,4, 5,1 et 5,8 GHz, ainsi que le Bluetooth 5.1 et les Codecs SBC, AAC, aptX, aptX HD, aptx TWS et LDAC. Pour les paiements sans contact, vous pourrez compter sur une puce NFC intégrée. En revanche, le sens de direction sur Google Maps s’est montré capricieux : à plusieurs reprises, le smartphone m’indiquait tout bonnement le sens inverse.

Concernant les appels, le téléphone s’en sort très bien : les nuisances sonores ambiantes (klaxon, scooter, travaux) sont facilement gommées pour que votre interlocuteur vous entende sans difficulté. Une belle amélioration, donc, par rapport à l’Oppo X2 Neo. Votre voix est aussi parfaitement audible et intelligible, sans que des compressions viennent ternir l’échange.

Prix et disponibilité de l’Oppo Reno 4 Pro 5G

L’Oppo Reno 4 Pro 5G est disponible sur une pléthore de sites marchands au prix de 799 euros en configuration 8/256 Go. Deux coloris composent l’offre : Bleu galactique ou Noir spatial.

Pour 200 euros de moins, l’Oppo X2 Neo est aussi une très bonne alternative. À 600 euros, vous trouverez également l’excellent OnePlus 8T ou le complet Google Pixel 5 qui n’ont strictement rien à envier à ce modèle Oppo.