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Test du Philips 65OLED937 : une TV magnifique sublimée par l’Ambilight

Le téléviseur Philips OLED937 représente en 2023 le savoir-faire ultime de la marque. Pour cela, il s’appuie sur une dalle fabriquée par LG Display sur laquelle sont appliqués différents traitements Philips pour optimiser la luminosité et les détails de l’image. L’idée est d’obtenir la plus forte luminosité tout en proposant des couleurs aussi fidèles que possible, sans oublier la production d’effets naturels et les technologies embarquées pour séduire les joueurs même les plus exigeants. Pour cela, il y a plusieurs entrées HDMI 2.1 compatibles avec les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo et un temps de retard à l’affichage aussi réduit que possible.

La série Philips OLED937 testée ici est disponible en 65 ou 77 pouces. Voici notre avis sur le Philips 65OLED937 de 65 pouces.

Fiche technique

Le Philips 65OLED937 testé ici nous a été prêté par la marque.

Design : on prend le même, mais avec plus de tissu sur la barre de son

Le design du téléviseur Philips 65OLED937 est très similaire pour ne pas dire identique à celui de l’année dernière sur la série OLED936 de la marque. On a donc droit à des matériaux parmi les plus qualitatifs, dont un cadre en aluminium extrêmement fin.

Il est livré avec une barre de son, exactement comme la TV TCL 65X10. La barre est à installer sur la base sur téléviseur. Pour ce faire, Philips fournit deux supports. Le premier est à utiliser pour poser la TV sur un meuble et le deuxième sert en cas d’installation murale. Il faut passer un câble entre les entrailles du support et le brancher sur un connecteur propriétaire. La barre de son sert ainsi de pied à l’écran qui est ainsi parfaitement maintenu.

La grille de métal de l’année dernière laisse la place à un revêtement en tissu en façade et sur le dessus de la barre de son. Aucune gêne visuelle n’est à déplorer, l’image se reflétant extrêmement peu sur la partie supérieure de la barre de son. Celle-ci est toujours légèrement biseautée vers l’avant sur sa façade. Au centre, on retrouve le fameux tweeter-on-top en forme d’œil, marque de fabrique de Bowers & Wilkins, partenaire audio de Philips depuis quelques années maintenant.

Comptez sur une largeur de 108 cm pour la barre ce qui permet de placer la télévision sur un meuble qui n’est pas extrêmement large. La profondeur est de 26 cm. Le téléviseur, lui-même, propose une épaisseur de 5 cm à sa base, là où est située toute la partie électronique. À son point le plus fin, tout en haut, comptez sur une incroyable finesse de seulement 4 mm. L’effet « Whaou » est bien là. Installé sur sa base qui sert de barre de son, l’écran est surélevé de 10 cm environ. Le pied ne permet pas de faire pivoter l’écran, une caractéristique qui n’est pas si courante, seulement disponible sur quelques modèles dont le Philips OLED807, quelques modèles Hisense et chez Panasonic ou Loewe, par exemple.

À l’arrière, le seul guide-fil disponible est proposé au niveau du support qui lie l’écran à la barre de son. Cela permet de concentrer tous les câbles afin d’organiser leur fuite vers l’arrière, invisibles lorsqu’on est assis devant le téléviseur. Comme sur le précédent modèle, notez que Philips fournit une plaque en plastique en L pour recouvrir les deux pôles de connectiques afin d’obtenir un dos parfaitement organisé.

Connectiques

Comme la plupart du temps, les connectiques sont placées sur la partie droite du téléviseur lorsqu’on le regarde de dos. Elles sont ici réparties en deux pôles. Comme sur le précédent modèle, il y a deux entrées HDMI 2.1, deux autres entrées HDMI 2.0b, une prise Antenne, une prise Satellite, un port Ethernet, une sortie optique numérique et une sortie pour un caisson de basses. Il y a aussi trois prises USB et une prise casque. Le téléviseur est compatible Wi-Fi 802.11ac (Wi-Fi 5) et Bluetooth.

Sur les 4 entrées HDMI 2.1, deux d’entre elles supportent les signaux Ultra HD à 120 images par seconde. Celles-ci sont aussi compatibles avec les technologies VRR et ALLM pour, respectivement, limiter les déchirures d’images et réduire le temps de retard à l’affichage au minimum. On peut également compter sur une compatibilité avec les standards FreeSync Premium pour les consoles Xbox/PS5 et G-Sync pour les ordinateurs gaming.

Le Philips OLED937 étant animé par Android TV, l’assistant du géant américain est présent. Une enceinte connectée à proximité est nécessaire pour utiliser les services de l’assistant Amazon Alexa.

Comme les autres téléviseurs de la marque, cette série est compatible avec la technologie DTS Play-Fi. Cela permet d’utiliser la télévision pour jouer de la musique, la même que les autres enceintes présentes dans la maison ou un titre différent, via une fonction multiroom. Grâce à cette fonctionnalité, on peut interfacer deux enceintes satellites surround venant ainsi renforcer l’audio. Avec la prise subwoofer prévue, il est ainsi possible de profiter d’un son totalement immersif avec la barre de son à l’avant, le caisson de basses à proximité et les enceintes surround à l’arrière.

Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions OLED. Pour pallier cela, Philips propose une maintenance régulière de la dalle : le système anti-burning, lorsque celle-ci est en veille. Sinon, le téléviseur déclenche automatiquement une image de veille au bout de deux minutes d’inactivité comme sur les récents modèles LG alors que les précédents demandent une minute. Chez Panasonic, il faut patienter 5 minutes pour voir l’écran de veille se déclencher. Parallèlement, le processeur intégré est capable de détecter l’affichage de logo à l’image et d’y réduire localement l’intensité lumineuse pour protéger la dalle et limiter les risques de marquage. Effectivement, les bandeaux des chaînes infos paraissent moins éclatants.

Ambilight, encore plus de précision

Comme la série précédente, celle-ci bénéficie aussi du système exclusif Ambilight sur les quatre côtés. Derrière le téléviseur, on peut voir les différentes LED qui s’illuminent pour s’harmoniser avec l’image affichée sur l’écran ou selon d’autres modes. Le système peut suivre les images, seulement l’audio ou rester fixe afin d’embrasser les couleurs du drapeau d’un pays, lors de la diffusion d’un évènement sportif, par exemple. Par rapport à l’année dernière, les diodes de couleurs sont désormais gérées indépendamment les unes des autres et non plus par zones ce qui permet d’obtenir un éclairage plus précis et plus pertinent.

En toute objectivité, il faudrait avoir un modèle de l’année dernière et celui de cette année côte à côte pour voir les différences, mais disons que nous avons tout de même pu constater que les couleurs étaient légèrement plus percutantes et plus pertinentes. Avec l’Ambilight, l’ambiance est nettement plus immersive et permet vraiment d’étendre l’image sur les murs tout autour de l’écran. Quand on y a gouté, il est extrêmement difficile de revenir en arrière, les autres TV paraissant fades à côté.

Bien entendu, on conserve la possibilité de synchroniser le signal lumineux avec d’autres équipements Philips Hue disponibles pour une immersion encore plus importante dans toute la pièce.

Une image de toute beauté et parfaitement contrastée qui peut même être rehaussée

Le téléviseur Philips 65OLED937 est équipé d’une dalle White-OLED 10 bits de 100/120 Hz affichant une définition Ultra HD (3840 x 2160 pixels). Il s’agit d’un panneau fourni par LG Display appelée OLED+ chez Philips.

Le Philip 65OLED937 promet un pic de luminosité plus élevé, mais s’organise comme une dalle OLED classique au niveau de ses sous-pixels. Pour produire une forte luminosité, le téléviseur est équipé d’un dissipateur thermique pour évacuer la chaleur.

Il profite de la sixième génération du processeur Philips P5 AI pour le traitement des images, s’occupant notamment de la mise à l’échelle des contenus non UHD. Cette fonction se montre extrêmement efficace, procurant un très haut niveau de détails pour des émissions, des films et des séries qui ne sont pas adaptées à la meilleure définition. Le chipset prend également en charge le capteur de luminosité installé en façade de l’écran permettant d’adapter celle de l’écran en fonction des conditions d’éclairage de la pièce (fonction protection oculaire). Comme sur toutes les TV OLED, les angles de vision sont très larges. Ils restent toutefois moins étendus que les angles de vision proposés par les modèles Sony A95K et Samsung S95B utilisant une dalle QD-OLED fabriquée par Samsung Display.

Les compensations des mouvements proposées ici sont d’un très haut niveau. Les défilements sont parfaits, ne souffrant d’aucun défaut de rémanence. Les effets caméscopes que l’on pouvait reprocher aux précédentes générations ne sont plus. L’image paraît beaucoup plus naturelle. Le contraste peut ici être considéré comme infini proposant des noirs parfaits dans les scènes sombres et aucun effet de blooming n’est à déplorer ici, ce qui représente une force non négligeable des dalles OLED. C'est particulièrement visible lors des scènes de nuit du documentaire La Terre : la Nuit, diffusé sur Netflix où la Lune apparait très lumineuse sans aucun artefact et avec des contours parfaits.

Sur la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir diffusée sur Prime Video, l’image est extrêmement réaliste et naturelle avec des mouvements parfaitement fluides donnant parfois l’impression d’être au plus proche des acteurs. Sans toutefois que cela soit réellement gênant, le rendu global montre des scènes qui paraissent légèrement trop chaudes, ce que nous vérifierons avec les mesures ci-dessous.

Lors du visionnage de notre film étalon, Gemini Man en qualité Ultra HD avec un débit vidéo de 80 Mbit/s, les mouvements sont parfaits. La colorimétrie est exceptionnelle, notamment lors de la course poursuite dans les rues de Carthagène en Colombie où les couleurs des maisons ressortent particulièrement. La gestion du HDR est excellente. Les explosions parfois très lumineuses parfois dans ce film sont parfaitement reproduites avec une extrême précision et une luminosité qui peut suffire tout en maintenant des noirs profonds dans la même scène. Le piqué est extrême avec un très haut niveau de détail.

Le téléviseur Philips 65OLED937 propose plusieurs modes d’image. Chez Samsung, le nombre de modes a sérieusement été réduit, évitant aux utilisateurs de s’y perdre, ce qui n’est pas le cas chez Philips. Ici, on peut choisir entre Préférentiel, Crystal Clear, Home Cinéma, Eco, Filmmaker, Jeu, Moniteur, Expert 1, Expert 2 et Calman.

Le mode Home Cinéma correspond à un traitement d’image orchestré par le processeur qui permet d’obtenir une meilleure définition que les autres modes en renforçant le piqué ainsi que les détails de l’image. On peut ainsi sérieusement redorer la diffusion de la série House Of The Dragon sur OCS, qui n’est malheureusement proposé qu’en qualité HD (et qui aurait largement mérité la possibilité d’un visionnage en Ultra HD). Le souci, c’est que ce mode a tendance à ne pas reproduire correctement certains détails de l’image, surtout au niveau des contours des objets ou des personnages lorsque ceux-ci bougent rapidement au premier plan. Le rendu peut être très satisfaisant sur des séquences relativement lentes, mais dès qu’il y a des mouvements rapides, le traitement de l’image accuse quelques décrochements et n’arrive pas à suivre tout à fait.

C’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats en termes de rendu d’image immédiatement en sortie de carton. Avec ce mode, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 2,16, ce qui est inférieur à 3, seuil sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui est demandée. Les plus exigeants pourront ajuster quelques paramètres dans les menus pour obtenir un résultat plus fidèle encore.

Le gamma a été relevé à 2,18 avec un suivi intéressant tout au long de la courbe de l’échelle de gris, avec toutefois une tendance à vouloir trop éclaircir les images. Cette valeur est un peu faible face aux 2,4 attendus pour un visionnage dans des conditions sombres. La température des couleurs moyenne a été mesurée à 6263 K, ce qui correspond à des images un peu plus chaudes que ce qu’elles devraient être avec une valeur idéale à 6500 K.

Avec des contenus HDR, les modes d’images disponibles sont : HDR Personnel, HDR Crystal Clear, Home Cinéma HDR, HDR Filmmaker, HDR Imax, HDR Jeu et Moniteur HDR. Là encore, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. Concernant la fidélité des couleurs, on peut considérer qu’elles sont fidèles puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,43 seulement.

Le pic de luminosité en mode Filmmaker a quant à lui été relevé à 840 cd/m². C’est moindre que les TV OLED les plus lumineuses qui plafonnent à 1000 cd/m² environ, selon les modèles. Enfin, concernant les espaces colorimétriques, nous avons relevé une couverture de 99 % pour le rec709, de 96,5 % pour le DCI-P3 et 70 % pour le BT2020, ce qui est satisfaisant, bien que ces chiffres soient situés dans la fourchette basse des résultats pour des TV OLED, les meilleures dans ce domaine étant les Sony A95K et Samsung S95B atteignant 89 % pour le BT2020 et 99 % pour le DCI-P3.

Gaming : une barre pour les réglages

Depuis quelques années maintenant, la partie jeu est devenue très importante pour les fabricants de téléviseurs. Philips espère ainsi séduire les joueurs, dont les plus exigeants, en proposant des technologies d’optimisation des images produites par les dernières consoles de jeux ainsi que les PC Gaming.

Pour les joueurs, le temps de retard à l’affichage est important. Sur le téléviseur Philips 65OLED937, nous avons mesuré un temps de retard à l’affichage de 20,5 ms, comme le Philips 55OLED936 de l’année dernière, ce qui correspond à moins de deux images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est un bon résultat, mais étonnamment plus lent que celui que nous avions obtenu sur les séries OLED806 et OLED807, qui est de 14,5 ms dans les mêmes conditions.

Ce temps de latence est aussi plus élevé que sur les derniers modèles OLED Panasonic LZ2000 (9,3 ms) et sur les TV Samsung S95B ou les dernières séries LG C1, G1, C2 et G2, par exemple qui descendent à 9,5 ms. Pas de panique malgré tout, le téléviseur propose une très bonne réactivité qui conviendra à l'immense majorité des joueurs.

Comme évoqué plus haut, il y a deux entrées HDMI 2.1, dont une pouvant être occupée par une liaison vers une barre de son pour utiliser la norme eARC afin de lui envoyer des signaux audio HD. L’autre prise HDMI 2.1 est donc disponible pour les nouvelles consoles qui peuvent ici s’exprimer pleinement ou presque. Le Philips OLED937 accepte les technologies ALLM, VRR, AMD FreeSync Premium et Nvidia G-Sync. Il supporte aussi les signaux Ultra HD à 120 images par seconde ainsi que le Dolby Vision limité à 60 images par seconde en Ultra HD. Le mode jeu n’est pas parfaitement calibré à la sortie du carton, car nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 6,07, ce qui est nettement supérieur au seuil de 3.

Audio : merci la barre de son

La partie audio du téléviseur Philips 55OLED937 s’appuie donc sur une barre de son signée Bowers & Wilkins. Alors que le modèle de l’année dernière, OLED936 proposait un système 3.1.2 canaux. On a droit ici à un système 5.1.2 canaux avec deux voies supplémentaires à l’avant, un caisson de basses intégré et deux haut-parleurs d’élévation pour exploiter le format audio Dolby Atmos avec lequel le téléviseur est compatible. Il supporte aussi les formats audio Dolby Digital et DTS. Rappelons que l’on peut compter sur la technologie DTS Play-Fi intégrée qui permet d’utiliser le téléviseur comme une enceinte connectée (avec ou sans image) que l’on peut grouper avec d’autres dispositifs DTS Play-Fi dans la maison.

La barre de son est équipée de deux haut-parleurs de 10 watts chacun, de deux haut-parleurs surround de 12,5 watts chacun, d’un tweeter-on-top de 5 watts, d’un woofer de 20 watts et de deux haut-parleurs 12,5 watts chacun pour les effets de plafond. Le tout propose une puissance de 95 watts environ, contre 70 watts précédemment. Il y a toujours un évent plutôt efficace à l’arrière pour apporter plus de chaleur à l’ensemble.

Cette configuration propose un son relativement percutant avec des basses présentes, mais pas trop non plus. Parfois, notamment lors de grosses explosions, nous aurions apprécié plus de punch et d’amplitude. Pour arriver à un tel résultat, l’association avec un caisson de basses externe (en liaison filaire ou sans fil) serait un plus non négligeable.

En l’état, les dialogues sont très clairs et parfaitement intelligibles même à faible volume. Le système est très satisfaisant à un niveau plus fort avec une distorsion particulièrement limitée et une bonne précision dans les détails. On peut même s’en servir pour écouter de la musique. Pour les effets de plafond, il ne faut pas s’attendre à un son totalement immersif, car le rendu n’est pas assez haut, selon nous. La conception des haut-parleurs d’élévation dans la cheminée derrière la dalle des Panasonic JZ2000 ou LZ2000 est plus efficace. On apprécie toutefois la bonne spatialisation des objets à travers les séquences, notamment grâce à ses deux haut-parleurs supplémentaires par rapport à l’année dernière. La scène est ainsi plus large.

Interface : Android TV avec ses applications et les menus Philips

Comme les autres TV de la marque, la série OLED937 profite du système Android TV (version 11) et de la possibilité d’y installer de très nombreuses applications. La page principale qui tient le rôle de menu d’accueil propose des suggestions en fonction des programmes regardés. On peut profiter des plateformes les plus populaires.

La fonction Chromecast est intégrée pour envoyer des contenus audio ou vidéo depuis un smartphone ou une tablette tactile Android. Les paramètres sont très complets. Toutefois, nous devons encore regretter qu’il faille parcourir plusieurs menus et sous-menus pour simplement changer le mode d’image (ou de son), chose que l’on fait depuis la touche dédiée des télécommandes qui accompagnent les TV Panasonic, une référence dans ce domaine.

À cela, Philips tente toujours de répondre en proposant deux types de détections pour basculer automatiquement en mode d’image typé Cinéma : soit par l’intelligence artificielle, soit par les contenus. Avec l’intelligence artificielle activée, c’est pertinent, mais il peut arriver que certaines publicités soient identifiées comme un film ou une série, et donc le téléviseur d’activer le mode souhaité. Avec la détection par contenu, les résultats ne sont pas convaincants. Manuellement, pour changer le mode d’image, il faut appuyer sur le bouton Menu puis sélectionner la fonction Réglages fréquents puis choisir la fonction Style d’image AI.

Ce qui est appréciable, c’est le fait que Philips ait réussi à développer une interface complète de réglage des options n’utilisant pas les menus Android TV qui sont nettement plus indigestes. Il est toutefois possible d’y accéder depuis le menu Configuration. Les différentes sources d’images sont accessibles rapidement via une touche dédiée sur la télécommande, ce qui est toujours une bonne chose.

La mise en veille est instantanée et il faut compter moins de 10 secondes pour avoir une image après l’extinction du téléviseur. Si l’Ambilight est allumé, le système reste actif pendant quelques secondes pour permettre de retrouver le chemin de la chambre ou la table de chevet pour poser la télécommande, par exemple.

La télécommande rétroéclairée et très grande

La télécommande livrée avec le téléviseur Philips 65OLED937 est strictement identique à celle proposée avec la série OLED936. Elle est alimentée par deux piles AAA. Elle est très grande, comme celles des Panasonic, mais beaucoup moins lourde que leurs consœurs japonaises. Elle propose des bords biseautés. Bluetooth, elle intègre un microphone pour capter les commandes vocales. Elle bénéficie d’un système de rétroéclairage, ce qui est appréciable. Celui-ci se déclenche en inclinant la télécommande à 90 degrés ou après une pression sur l’une des touches.

Plusieurs plateformes de streaming sont directement accessibles, dont Prime Video, Netflix, Rakuten TV et Philips TV Channels. Les touches sont très agréables, car très souples. Malgré cela, nous trouvons toujours qu’elles sont un peu trop proches les unes des autres, ce qui peut rendre délicate leur utilisation à l'aveugle.

Une consommation élevée

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « Les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Home-Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Philips 65OLED937 consommait 78 Wh (Ambilight désactivé) ce qui est supérieur aux 54 Wh demandés par le LG G2 de 65 pouces pour le même programme. Avec le système Ambilight activé, dans les mêmes conditions, comptez sur une consommation supplémentaire de 6 Wh environ.

Pour la série en HDR (Dolby Vision sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 92 Wh. La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série Philips OLE937 est déclinée en 65 et 77 pouces pour des prix respectifs de 3490 euros et 4999 euros.