Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Porsche veut utiliser la voiture électrique pour faire plaisir aux investisseurs

Si la voiture électrique se développe aujourd'hui à vitesse grand V, certains constructeurs ont encore quelques craintes. Notamment sur le coût que cela risque d'engendrer. En effet, la formation des mécaniciens pourrait coûter très cher aux marques, comme le prouve Mercedes avec son plan de 1,3 milliard d'euros de formation.

Toutefois, et à l'inverse, cette motorisation pourrait également rapporter plus gros aux marques. C'est en tout cas ce que pense Porsche, comme l'a affirmé Lutz Meschke, directeur financier à l'occasion du Capital Markets Day, un évènement qui s'est déroulé il y a quelques jours au sein du centre de centre de recherche et développement situé Weissach.

Des prix plus simples à augmenter

Pour l'heure, Porsche ne possède qu'un seul modèle électrique, la Taycan, déclinée en plusieurs motorisations et carrosseries, avec le break Sport Turismo et sa version plus baroudeuse Cross Turismo. Pourtant, la marge de ce véhicule devrait bientôt être équivalente à celle des voitures thermiques de la gamme, avec une égalité qui serait atteinte dans deux ans.

Selon Lutz Meschke, relayé par nos confrères de Bloomberg, les véhicules électriques pourraient être encore plus rentables au fil des années, car il serait plus facile de faire grimper les prix. D'après lui, les clients seraient en effet prêts à payer plus cher pour profiter de nouvelles technologies.

Si tous les constructeurs ne communiquent pas à ce sujet, nos confrères d'Automotive News soulignent que les véhicules électriques de Volvo ont généré une marge brute de 15 % contre 21 % pour les modèles thermiques, alors qu'ils sont en moyenne 12 % plus chers à produire. Ce qui pourrait conduire à une hausse de la marge une fois que les coûts seront plus faibles. De son côté, Porsche souhaite augmenter sa part de marché de modèles électriques, alors que la marque prévoit de vendre 80 % de voitures électriques d'ici à 2030. Le constructeur s'attend également à ce que cette motorisation représente la moitié du marché automobile de luxe en 2031.

Il est dommage que Porsche souhaite prendre la voie de l'augmentation des profits avec le passage à l'électrique. On imagine que ces déclarations ne sont pas étrangères au projet d'entrée en bourse de Porsche par le groupe Volkswagen prévu pour la fin de l'année. Il faut en effet rassurer les potentiels investisseurs, qui sont frileux et qui pourraient pousser le groupe allemand à revoir la valorisation de la marque à la baisse comme le rapporte Reuters.

De nouveaux modèles électriques en préparation

Comme l'affirme Lutz Meschke, l'objectif de la marque est de se développer sur les segments les plus rentables et de mieux tirer parti des opportunités de hausse des tarifs. C'est notamment pour cela que la firme s'apprête à lancer un tout nouveau SUV électrique, qui adopterait un positionnement très haut de gamme. Placé au-dessus du Cayenne dans le catalogue, il devrait notamment reprendre les technologies du concept Mission R et tout particulièrement son architecture 900 volts. Celle-ci permettrait notamment d'offrir une puissance de charge supérieure à la Porsche Taycan, qui embarque un système 800 volts.

Mais ce n'est pas tout. En effet, la firme de Stuttgart est également en train de travailler sur le futur Macan électrique, dont le lancement devrait toutefois prendre un peu de retard. Porsche, comme les autres marques du groupe Volkswagen est en effet également touché par les soucis logiciels pénalisant toute l'entreprise et retardant le lancement de plusieurs modèles. Attendu pour 2024, il sera suivi par une version électrique de la 718, qui verra le jour un an plus tard.

Si la marque devra bannir tous les modèles thermiques de sa gamme en 2035, conformément à la volonté de la Commission Européenne d'interdire la vente de ces derniers, elle continue tout de même de croire à cette motorisation. Elle poursuit en effet le développement de son carburant synthétique, tout comme le fait également Lamborghini.