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Test du Realme 5 : Xiaomi a du souci à se faire

Après le Realme X2 Pro et le 5 Pro, Realme a également présenté son modèle d'entrée de gamme, le Realme 5. Comme toujours, il cherche à attaquer directement les Xiaomi Redmi là où ça fait mal : le prix. Mais a-t-il les arguments suffisants pour faire face au Redmi Note 8T ? C'est ce qu'on va voir dans ce test complet du Realme 5.

Fiche technique

Ce test a été réalisé à partir d’un smartphone fourni par la marque.

Un design très classique

Le Realme 5 propose un design somme toute classique et assez attendu pour un smartphone sorti en 2019. En façade, on va ainsi retrouver un large écran de 6,5 pouces -- sur lequel on reviendra plus tard -- découpé par une fine encoche en forme de goutte d'eau sur sa partie supérieure. En bas, on va retrouver une bordure assez large de 8,5 mm environ, bien plus épaisse sur les côtés (4 mm) ou le haut de l'écran (5 mm). De quoi gêner celles et ceux qui apprécient les smartphones aux bordures symétriques, mais il faut bien dire que sur ce segment de prix, c'est un compromis qu'on pourra facilement pardonner. La dalle en verre de l'écran s'intègre d'ailleurs assez étrangement dans le châssis du smartphone et n'est pas prolongée directement par les contours. Là aussi, c'est assez dommage, mais excusable pour le prix.

Au dos, le Realme 5 propose cependant un design assez original avec un effet de reflets comme un diamant taillé. Il s'agit là de l'une des signatures de la marque chinoise depuis son lancement il y a un an et demi et, si l'effet peut paraître étrange avec un dos en plastique imitation verre, il n'est heureusement pas trop tape-à-l’œil.

C'est également à l'arrière que l'on va retrouver le quadruple module photo, positionné en haut à gauche de manière verticale. Si le module est plutôt élégant, on regrettera comme à chaque fois que son emplacement et sa légère épaisseur tendent à rendre le smartphone bancal lorsqu'on souhaite l'utiliser posé à plat sur une table ou un bureau.

En bas, dans l'alignement du module photo, on va retrouver un logo Realme toujours aussi large que sur le X2 Pro. Mais surtout, c'est au dos que la marque a positionné le lecteur d'empreintes digitales. Un emplacement que l'on continue d'apprécier tant il est pratique. Dommage néanmoins qu'il soit positionné un peu trop haut pour tomber directement sous la pulpe de l'index.

Enfin, faisons un petit tour du smartphone pour les boutons et connectiques. À droite, seule la touche de mise en veille est présente. Les boutons de volumes sont en effet à retrouver du côté gauche. Heureusement, ils sont séparés et -- bien qu'un peu haut -- peuvent facilement être accessibles avec l'index. C'est également sur la tranche gauche que l'on va retrouver le tiroir qui permet d'intégrer deux cartes nano-SIM et une carte microSD supplémentaire.

En haut, rien à signaler, mais en bas on va pouvoir accéder à la prise casque, à la grille de haut-parleur et à la prise micro-USB. Malheureusement, Realme n'a pas choisi de proposer de l'USB-C sur son smartphone. Si ce choix pouvait encore se comprendre il y a trois ans pour des raisons de coût, ça devient vraiment dommage pour un Realme 5 lancé en novembre 2019.

Dans l'ensemble, malgré son format assez imposant, le Realme 5 est un smartphone qui tient plutôt bien en main et, surtout, qui reste dans la norme des appareils lancés en 2019. Le smartphone est confortable à utiliser et propose une bonne qualité globale, malgré des finitions moyennes pour lesquelles on ne lui tiendra pas rigueur compte tenu du prix. On notera cependant que le smartphone n'est pas étanche.

Une très bonne luminosité

Pour l'écran, le Realme 5 intègre une dalle LCD de 6,5 pouces en façade. Celle-ci offre une définition HD+ de 1600 pixels par 720. On se retrouve ainsi avec une densité de 270 pixels par pouce. On est loin de la netteté qu'on va retrouver sur un écran Full HD+ sur ce type de diagonale. On pourra distinguer les pixels, mais l'affichage reste lisible et, dans la plupart des cas, suffisant pour de la consultation de vidéos, de la navigation Web ou des séances de jeu mobile.

Clairement, il s'agit de l'un des compromis faits par Realme pour descendre le prix de son appareil, mais cela n'est pas si gênant.

À l'utilisation, le Realme 5 propose un écran particulièrement lumineux, même en plein soleil. On est rarement gêné par les reflets pour consulter l'affichage du smartphone. Si l'on peut trouver les couleurs assez ternes et tirant légèrement vers le bleu, le smartphone propose néanmoins un contraste très satisfaisant pour du LCD avec des noirs relativement profonds même si l'on n'atteint bien sûr pas la profondeur d'un affichage OLED.

À l'aide de nos mesures effectuées avec le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays, nous avons mesuré un mode d'affichage par défaut avec une luminosité maximale à 534 cd/m², largement à la hauteur de la concurrence. Le contraste relevé est quant à lui de 1454:1, ce qui s'avère plutôt convaincant pour du LCD.

On notera cependant une tendance à proposer une balance des blancs qui tire bel et bien vers le bleu avec une température mesurée à 7172 K, bien au-dessus des 6500 K de la lumière blanche du soleil. Il en va de même pour le spectre colorimétrique, qui n'atteint que 90 % du spectre sRGB dans cette configuration, et un delta E moyen de 6,61 qui trahit un manque de fidélité dans les couleurs.

On pourra cependant améliorer sensiblement l’affichage en configurant le mode de température sur le plus chaud possible. On retrouvera alors une température moyenne de 7042 K, plus proches de 6500 K, mais également une couverture à 101 % du spectre sRGB (et 68 % de l'espace DCI-P3), ainsi qu'un Delta E moyen mesuré cette fois à 5,49, ce qui est mieux.

Dans l'ensemble, n'espérez donc pas un écran irréprochable sur le Realme 5. Celui-ci fait le job convenablement, notamment avec une bonne luminosité maximale, mais peine à afficher des couleurs fidèles, et ce même en calibrant l'écran vers des paramètres plus optimisés.

Une interface toujours à revoir

Le Realme 5 embarque nativement Android 9 Pie avec l'interface ColorOS 6 d'Oppo. C'est un peu léger compte tenu du fait qu'Oppo et Realme ont déjà lancé le déploiement de ColorOS 7. Il faudra cependant attendre au moins le 2e trimestre 2020 pour pouvoir profiter de cette mise à jour qui introduira par la même occasion Android 10. Concernant le patch de sécurité, au moment de l'écriture de ces lignes, le 31 décembre 2019, il s'agit toujours de celui de novembre 2019, celui de décembre n'ayant pas encore été proposé.

Concernant l'interface ColorOS en elle-même, on regrettera comme souvent son allure particulièrement brouillonne. Si des progrès ont été faits par rapport aux versions précédentes, j'ai toujours autant de mal avec les codes graphiques de l'interface qui viennent parfois colorer en bleu une icône des paramètres rapides, tandis qu'une autre va s'afficher en vert. Les traductions restent quant à elles assez approximatives, même s'il y a là aussi du mieux dans l'ensemble.

Surtout, ColorOS est à classer parmi les interfaces très riches en fonctionnalités, mais qui peuvent parfois perdre l'utilisateur. Ainsi, la barre de navigation par défaut propose le retour à gauche et la touche multitâche à droite. S'il est possible de l'inverser, il faudra cependant rechercher le menu adéquat dans les paramètres. Il en va de même pour l'écran « assistant intelligent », à gauche du bureau, qui n'a d'intelligent que le nom et se contente d'afficher la météo, votre agenda ou le nombre de pas. On aurait préféré, à la manière d'EMUI chez Huawei, l'intégration de Google Feed, bien plus pertinent au quotidien.

On appréciera néanmoins le fait de profiter par défaut d'un tiroir d'applications avec un dock allant jusqu'à cinq icônes sur l'écran d'accueil. Il est néanmoins possible là aussi de passer à un « mode standard » à la manière d'iOS avec toutes les applications disponibles directement sur le bureau. Dommage néanmoins de ne pas avoir intégré de fonction pour accéder à l'écran de notifications d'un simple glissement de doigt vers le bas sur l'écran accueil, et qu'il faille nécessairement rejoindre le haut de l'écran pour le dérouler.

Toujours dans les options de personnalisation, il est possible, dans le menu « realme Lab », de profiter d'un mode sombre qui peut également fonctionner avec les applications tierces, un peu à la manière de ce que propose Android 10. On notera cependant que le mode sombre des applications n'est pas celui développé nativement pour chacune, mais un mode sombre qui vient simplement remplacer le blanc par du gris foncé.

Dans l'ensemble, s'il y a donc encore du mieux sur l'interface du Realme 5 par rapport aux précédentes versions de ColorOS, Oppo et Realme devront apporter un vrai coup de polish pour les prochaines mises à jour afin d'espérer concurrencer les interfaces de Samsung, OnePlus ou même Xiaomi à l'avenir.

Des performances suffisantes, sans plus

Comme son concurrent direct sur cette gamme de prix, le Xiaomi Redmi Note 8T, le Realme 5 dispose d'une puce Snapdragon 665 de Qualcomm. C'est une puce que l'on retrouvait sur des smartphones milieu de gamme il y a encore deux ans, mais qui, du fait de son ancienneté, est désormais surtout proposée sur des appareils d'entrée de gamme. Ce Snapdragon 665 est adossé à 4 Go de RAM et 128 Go de stockage extensible, comme on l'a vu, par une carte microSD.

À l'usage, le smartphone est globalement fluide dans la navigation système. Néanmoins, on sent qu'il ne s'agit pas d'une bête de course et les animations à l'ouverture des applications par exemple peuvent parfois être un poil longues à s'effectuer. C'est là surtout qu'on va ressentir que les performances du Realme 5 sont celles d'un smartphone d'entrée de gamme. Je n'ai cependant connu aucun ralentissement majeur pendant ma semaine de test et le smartphone est parvenu sans trop broncher à naviguer sur le net, consulter les réseaux sociaux, prendre des photos, jouer à des jeux 2D et même à faire tourner des jeux 3D plus exigeants graphiquement.

Si le smartphone ne permet pas de faire tourner Fortnite, qui considère que l'appareil « n'est pas assez puissant », le Realme 5 a pu lancer PUBG Mobile sans encombre. Par défaut, le jeu se lance en qualité graphique basse (graphismes fluides, fréquence d'image moyenne). J'ai pu pousser les paramètres un peu plus loin avec des graphismes équilibrés, mais pas la fréquence d'image élevée qui est alors indisponible sous ce mode. En activant l'antialiasing et en désactivant l'ajustement graphique automatique, j'ai pu faire tourner le jeu sans trop de souci. À l'exception d'un léger freeze de moins d'une seconde, mes deux parties n'ont pas connu le moindre problème de fluidité.

Quant à Call of Duty Mobile, le jeu se lance par défaut en qualité graphique élevée et fréquence d'images élevée, sans anticrénelage ni profondeur de champ. En augmentant la fréquence à très élevée et en activant l'anticrénelage et la profondeur de champ, le smartphone se comporte là aussi très bien. Aucun ralentissement n'est survenu pendant mes parties et j'ai pu jouer confortablement. On notera également que si le Realme 5 tend à tiédir lorsque ses ressources graphiques sont mises à mal, il ne chauffe jamais vraiment.

Afin de comparer le Realme 5 à ses principaux concurrents, nous l'avons soumis au logiciel de benchmark AnTuTu v8. De quoi découvrir ce que valent ses performances face au Xiaomi Redmi Note 8T, son adversaire direct, mais également face aux Realme 5 Pro et Xiaomi Redmi Note 8 Pro, vendus un peu plus chers, et au Xiaomi Redmi 8, proposé à un tarif légèrement inférieur.

Sans trop de surprise, on constate que le Realme 5 parvient à proposer des performances similaires à celles de son concurrent direct, le Redmi Note 8T. Des résultats que l'on a également pu constater sur d'autres benchmarks. Les performances, notamment pour les jeux, sont cependant bien en deçà du Realme 5 Pro et, encore davantage, de celles du Redmi Note 8 Pro avec sa puce Helio G90T. Néanmoins, pour cette gamme de prix, difficile d'attendre davantage du Realme 5.

Un appareil photo moyen

À l'arrière, le Realme 5 est équipé d'une configuration proche de celle du Realme 5 Pro avec quatre appareils photo :

En plus de ces quatre appareils photo, Realme communique également sur un zoom numérique que l'on peut pousser à x2 ou x5. Mais avant toute chose, penchons-nous sur l'interface de l'appareil photo proposée par Realme. De prime abord, celle-ci paraît plutôt simple avec seulement trois choix disponibles : vidéo, photo et portrait. Le bouton 1x permet quant à lui de zoomer... mais pas de passer à l'ultra grand-angle.

Pour ce faire il faut sélectionner le bouton [·] en haut de l'écran. Vous ne retrouvez pas le mode paysage nocturne ? Il suffisait pourtant de sélectionner le menu sandwich en bas. Pour le mode ultra-macro ? N'hésitez pas à faire glisser le menu sandwich pour découvrir un sixième mode qui avait pourtant la place d'être affiché sans défilement. Normalement, après ces quelques lignes, vous devriez sentir mon exaspération.

Certes, Realme est une marque relativement jeune, mais elle vient du groupe BBK Electronics et je n'ose croire qu'elle n'ait pas fait tester son interface utilisateur pour l'application photo. Celle-ci n'est ni faite ni à faire et on en vient finalement à prendre seulement des clichés en mode classique tant c'est la croix et la bannière pour trouver le moindre mode un peu exotique.

Cette parenthèse fermée, voyons ce que vaut le mode ultra grand-angle du Realme 5. À gauche, vous retrouverez donc le mode grand-angle classique, et à droite le cliché en ultra grand-angle :

Pour aller plus loin, j'ai poussé le bouchon jusqu'à tester les différents zooms numériques, x2 et x5 sur la photo ci-dessous :

Dans l'ensemble, on constate que l'ultra grand-angle a un mal fou à gérer le HDR qui manque aussi bien de naturel que de netteté. Même en plein jour, les images sont floues. C'est un peu mieux sur l'appareil principal, mais on regrettera le manque de cohérence entre la colorimétrie des différents clichés. Enfin, pour le zoom numérique, il s'agit bien de ça, d'un zoom numérique, non stabilisé qui plus est, qui vaut à peine mieux qu'un zoom généré a posteriori.

Le Realme 5 intègre, comme de plus en plus de smartphones d'entrée et milieu de gamme, un appareil dédié à la prise de vue macro. Comme c'est souvent le cas, il s'agit d'un objectif à mise au point fixe, à quatre centimètres, et qui manque clairement de luminosité, avec une ouverture de seulement f/2,4, et de précision, avec un capteur de 2 mégapixels.

Sans surprise, et comme c'est souvent le cas sur ce type d'appareils photo, le mode macro n'apporte pas grand-chose aux photos. La faible lumière capturée par le capteur rend les photos particulièrement bruitées ce qui, avec la faible définition, rend les clichés à peine exploitables. Dans la plupart des cas, on préférera utiliser le capteur principal pour découper une photo macro faite au mode portrait dedans. Surtout, la dernière photo, prise en intérieur avec une lumière d'escalier et non dans le noir total, illustre bien le peu de lumière capturée par cet objectif.

Comme on l'a vu en décrivant l'interface du Realme 5, le smartphone propose un mode paysage nocturne à condition de savoir où le chercher. Sur les photos ci-dessous, la première a été prise en mode automatique, et la seconde en mode paysage nocturne.

Dans l'ensemble, le Realme 5 parvient relativement bien à prendre des photos en basse lumière, à condition que certaines sources de luminosité restent présentes. N'espérez cependant pas échapper au duo bruit+flou, le smartphone s'en sort correctement, mais sans faire de miracles. Surtout, le mode nuit parvient correctement à déboucher les zones les plus sombres tout en amoindrissant les sources de lumière trop agressives, mais cela a un coût : étrangement, le smartphone vient en effet couper l'image. On ne profite ainsi plus de l'objectif grand-angle, mais d'un léger zoom numérique.

Exit également les clichés de 12 mégapixels, les photos en mode paysage nocturne seront nécessairement en huit mégapixels. Un choix que j'ai du mal à m'expliquer autrement que par le fait qu'une image plus petite sera traitée plus rapidement, surtout par un smartphone d'entrée de gamme. En outre, on notera un bruit numérique encore plus accentué dans ce mode, comme on le voit bien sur la deuxième photo.

Le mode portrait est quant à lui assez moyen malgré l'intégration d'un capteur dédié à la profondeur de champ à l'arrière. Les photos sont particulièrement voilées dans ce mode et la plage dynamique a tendance à disparaître. On regrettera aussi une peau qui est bien trop lissée en mode portrait, même sans mode beauté activé.

En façade, c'est un capteur de 13 mégapixels (f/2,0) qui est intégré dans l'encoche pour les selfies. Celui-ci fait ce qu'on lui demande, sans plus ni moins. Lui aussi propose un mode portrait, mais là encore, il s'avère assez décevant, non pas pour la perte de contraste comme l'appareil au dos, mais pour le détourage assez aléatoire comme on peut le voir sur les contours du casque ci-dessous.

Une autonomie de trois jours

Là où le Realme 5 vient se détacher de la concurrence, c'est sur l'autonomie. Il faut dire que le smartphone embarque un accumulateur très conséquent de 5000 mAh. Une capacité encore rarement vue sur smartphone et qu'on avait déjà connue sur les Asus ROG Phone 2, Xiaomi Mi Note 10, Asus Zenfone 6 ou Motorola Moto G7 Power. Le point commun entre ces différents smartphones ? Tous proposent une autonomie de largement plus de deux jours.

C'est donc sans surprise que le Realme 5 vient jouer dans la cour des grandes autonomies. Il faut dire qu'en plus de sa large batterie, le smartphone propose une puce moyennement performante et un écran seulement HD+. Des caractéristiques qui ne font certes pas du Realme 5 un smartphone premium, mais qui ont au moins le mérite de lui faire consommer moins d'énergie, et donc d'augmenter son endurance.

Nous n'avons pas pu soumettre le Realme 5 à notre protocole de test d'autonomie personnalisé ViSer. Néanmoins, il m'aura fallu trois jours pour venir à bout de sa batterie. Pourtant, je ne l'ai pas lésiné et j'ai pu l'utiliser assidûment pendant ce laps de temps, avec un écran qui est resté allumé pendant plus de huit heures, presque neuf, dont une heure de PUBG Mobile, trois heures de YouTube, ou 30 minutes de Call of Duty Mobile.

Pour la recharge en revanche, c'est une autre paire de manches. Le Realme 5 est fourni avec un chargeur d'une puissance de seulement 10 W (5V, 2A). Autrement dit, il va falloir prendre votre mal en patience pour recharger la totalité de cette batterie de 5000 mAh. Sur les 30 premières minutes de charge, le Realme 5 est ainsi passé de 10 à 29 % de batterie. En une heure, on passe de 10 à 48 %. En deux heures, de 10 à 79 %. En trois heures de 10 à 99 %. Et il faudra un total de 3 h 11 pour une charge complète de 10 à 100 %. C'est effectivement très long, mais compte tenu de l'autonomie du smartphone, difficile de lui en vouloir.

Prix et disponibilité

Le Realme 5 est d'ores et déjà disponible. Le smartphone est proposé au prix de 149 euros pour sa configuration 3/64 Go et à 169 euros pour le modèle 4/128 Go. Le Realme 5 est par ailleurs décliné en deux coloris : pourpre ou bleu.

À ce tarif, le Realme 5 fait surtout face au Xiaomi Redmi Note 8T, mais aussi au Xiaomi Redmi 8. Le Realme 5 Pro, proposé à 50 euros de plus, peut aussi être une bonne alternative pour davantage de puissance et un écran Full HD.