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Test du Realme X50 Pro : un smartphone premium qui n'a pas les yeux plus gros que le ventre

Depuis son lancement il y a deux ans en Inde, la marque de smartphone Realme, cousine d'Oppo, ne cesse de grandir. Si elle est longtemps restée cantonnée aux smartphones d'entrée ou de milieu de gamme, elle s'attaque désormais au marché du haut de gamme. Et à l'heure où tous les principaux constructeurs tendent à avoisiner -- ou dépasser -- la barre des 1000 euros, le Realme X50 Pro est un appareil particulièrement attractif. Voici donc le test complet du téléphone pour voir ce qu'il a dans le ventre.

Mise à jour du 14/05 : ajout du test en vidéo

Le test du Realme X50 Pro en vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=MRfsRoMDkzc

Fiche technique du Realme X50 Pro

Ce test a été réalisé à partir d’un exemplaire fourni par la marque.

Un design soigné, mais sans folie

Le Realme X50 Pro reprend la plupart des éléments qu'on peut attendre sur un smartphone haut de gamme en 2020. Qu'il s'agisse du dos ou de la face avant, c'est clairement un smartphone qui suit la tendance. Néanmoins, il y a une chose qui surprend lorsqu'on le prend en main, surtout en comparant avec les autres modèles premium lancés cette année, c'est son format.

À l'exception des Huawei P40 et Samsung Galaxy S20, la plupart des autres modèles lancés en ce premier semestre arborent des diagonales d'écran que l'on qualifiera poliment de massives. Ici, c'est presque un format rassurant que nous propose Realme. Certes, on n'a pas un écran de 6 pouces comme chez Samsung ou Huawei, mais la diagonale d'écran de 6,44 pouces permet cependant d'utiliser le smartphone relativement confortablement à une seule main. Cela ne l'empêche pas pour autant d'être particulièrement lourd avec un poids de 207 grammes. À titre de comparaison, c'est un poids similaire à celui du Xiaomi Mi 10 Pro qui arborait de son côté un écran de 6,67 pouces.

Ce poids massif s'explique en partie par l'épaisseur du Realme X50 Pro, nécessaire pour intégrer sa grosse batterie sur laquelle on reviendra plus tard. Avec une épaisseur de 9,36 mm, il tient cependant assez bien en main. Que ce soit pour un usage à une ou deux mains, il s'avère plutôt confortable même si, forcément, on préférera l'utiliser à deux mains compte tenu de son format;

Au dos du Realme X50 Pro, on va retrouver une surface en verre dépoli assez originale. Il faut dire que Realme ne s'est pas contenté d'un dos gris, noir ou blanc. Dans le modèle qu'on a testé, le dos varie entre le bordeaux et le chocolat selon la lumière à laquelle il est soumis. Realme a également lancé une autre couleur, vert sapin. La surface en verre est plutôt agréable au toucher, mais malheureusement, elle aura tendance à faire glisser le smartphone assez facilement des mains et même à capturer les traces de doigts.

Toujours au dos, on va également retrouver un module photo positionné en haut à gauche à la verticale. Composé de quatre appareils, sur lesquels on reviendra plus tard, il a le mérite de ne pas trop dépasser de la coque, permettant d'utiliser le smartphone posé à plat sur une table.

En façade aussi, le Realme X50 Pro reprend des éléments à la mode en 2020. On a ainsi droit à un écran qui occupe une large portion de la face avant avec des rebords de 4,5 mm en haut, 3,5 mm sur les côtés et 5,5 mm en bas. Vous l'aurez compris, on n'a pas droit ici à un écran incurvé sur les bordures latérales. Un élément de design que pourront regretter certains, mais que beaucoup salueront pour la facilité d'utilisation. On notera également que le smartphone est percé en haut à gauche pour intégrer non pas un, mais deux appareils photo pour les selfies. Une approche similaire à celle de Huawei sur le P40 par exemple. Dans l'ensemble, les capteurs se font oublier, même s'ils viennent diminuer légèrement la taille de la barre d'état comme on y reviendra dans la partie logicielle.

Sur la tranche droite, on retrouve la touche de mise en veille, facilement accessible avec le pouce et, à gauche, les boutons de volume, eux aussi accessibles aisément avec l'index. C'est sur la tranche inférieure que l'on va retrouver la prise USB-C, le tiroir pour une seule carte nano-SIM -- sans extension de stockage -- ainsi que le haut-parleur pour les appels. Notez que le Realme X50 Pro profite de haut-parleurs stéréo, puisque le haut-parleur d'appel, positionné au-dessus de l'écran, est également utilisé pour la lecture de médias, en vidéo, pour les jeux ou la musique. Néanmoins, le Realme X50 Pro n'est malheureusement pas doté de prise casque.

Dans l'ensemble, on a donc un smartphone assez conventionnel pour son design. Les reflets sur le verre dépoli font vraiment tout l'effet du smartphone qui propose néanmoins un aspect assez classique, sans grande prise de risque. Le Realme X50 Pro ne réinvente pas le smartphone, mais il a au moins le mérite de proposer de bonnes finitions assez soignées. On notera néanmoins que le Realme X50 Pro n'est pas certifié pour son étanchéité.

Un écran lumineux, mais une calibration perfectible

Le Realme X50 Pro est équipé d'un écran Oled, mais, comme on l'a vu, avec une forme plate, sans courbures sur les côtés. Il propose une définition de 2400 x 1080 pixels, soit un ratio d'affichage de 20:9. Du côté de la diagonale d'écran, on a droit à une dalle de 6,44 pouces, de quoi proposer une densité d'affichage de 408 pixels par pouce qui sera suffisante pour consulter le smartphone sans déceler les pixels dans l'immense majorité des cas, en dehors de la réalité virtuelle.

À cette fiche technique, Realme a également ajouté un taux de rafraîchissement de 90 Hz, accessible directement dans les paramètres du smartphone. Il faut dire que depuis quelques mois, la tendance est clairement aux smartphones avec un taux de rafraîchissement élevé, au-delà de 60 Hz, pour davantage de fluidité dans l'affichage. Dans les faits, on peine cependant à profiter véritablement du 90 Hz sur l'appareil. Si les taux de rafraîchissement de 120, comme sur l'Oppo Find X2 Pro ou le Samsung Galaxy S20, apportent une vraie plus-value, c'est moins le cas sur le taux à 90 Hz proposé sur le Realme X50 Pro. Il faut dire que les animations notamment sont particulièrement rapides dans l'interface. Finalement, c'est surtout dans le défilement des pages qu'il va le plus se faire sentir, que ça soit sur Instagram, sur le Web, sur Twitter ou même dans le tiroir d'applications.

On notera par ailleurs que l'interface de Realme permet de repasser à un mode 60 Hz pour économiser de la batterie, de forcer le 90 Hz pour tous les contenus, ou de sélectionner automatiquement le taux de rafraîchissement en fonction de la compatibilité de l'application.

L'écran Amoled du Realme X50 Pro permet sans problème de consulter ses contenus même en plein jour, avec une forte lumière du soleil. Bien évidemment, qui dit écran Oled dit également contraste infini donc aucun souci de ce côté-là.

En raison du confinement, je n'ai pas eu accès à notre sonde pour mesurer la calibration de l'écran. Néanmoins, j'ai pu le comparer avec celui du Samsung Galaxy Note 10 Lite, dont la température de l'écran est réglée à 6486K, soit un niveau extrêmement proche des 6500 K de référence pour la lumière blanche du soleil. J'ai pu noter, avec la calibration par défaut du Realme X50 Pro, en mode couleurs vives, une balance des blancs un peu plus froide, qui tire davantage vers le bleu. On peut cependant passer en mode doux, avec des couleurs un peu plus ternes, ou réchauffer la température de l'écran pour s'approcher de la calibration du smartphone de Samsung, en tous cas au niveau de la température.

Enfin, dans les paramètres d'affichage, il est possible d'activer un mode « effet visuel OSIE ». Celui-ci est censé modifier la colorimétrie et la vivacité des couleurs en fonction du type de contenus que vous regardez. À l'usage, difficile cependant de voir une vraie différence avec et sans effet.

Dans l'ensemble, le smartphone de Realme propose donc un écran plus que correct, avec une bonne luminosité et un taux de rafraîchissement agréable à l’œil, mais ne vient pas cependant concurrencer les cadors du genre avec des dalles parfaitement calibrées et des taux de rafraîchissement à 120 Hz comme on peut en voir autour de 1000 euros.

Une interface Realme UI soignée

Le Realme X50 Pro est l'un des premiers smartphones à profiter de Realme UI, l'interface de la marque qui s'émancipe ainsi de ColorOS d'Oppo. Du moins en partie. Parce qu'entre Realme UI et ColorOS 7, il y a à peine plus de différence qu'entre EMUI et Magic UI chez Honor.

On se retrouve donc avec une interface basée sur Android 10 -- avec le patch de sécurité de mars 2020 au moment de ce test -- particulièrement soigné. En fait, Realme UI emprunte énormément à ColorOS 7 qu'on a déjà pu tester avec l'Oppo Find X2 Pro. Une interface particulièrement soignée et pratique à l'utilisation. Pourtant, le constructeur revient de loin tant les précédentes versions de ColorOS étaient mal traduites, fouillies, avec bien trop d'options mal organisées, et sans cohérence globale.

En fait, Realme UI vient juste modifier légèrement l'affichage de certaines options, notamment pour les adapter à un public qui n'est pas nécessairement chinois. Ainsi, les icônes de paramètres rapides ne sont pas entourées d'un carré vert, mais d'un rond bleu. Une rondeur que l'on retrouve également dans la forme des icônes personnalisables. Au niveau du launcher, on va retrouver une barre de recherche Google intégrée juste au-dessus des icônes du dock. L'écran des paramètres est quant à lui similaire à celui de ColorOS 7 avec simplement quelques options modifiées comme un « Realme Lab » permettant d'accéder aux options expérimentales, en l'occurrence le partage de musique en Bluetooth sur deux émetteurs, un casque et une enceinte par exemple.

Reste que dans l'ensemble, on a droit ici avec une interface riche en fonctionnalités de personnalisation. On peut ainsi profiter d'un thème sombre, d'un tiroir d'applications, d'une navigation gestuelle ou d'une navigation par boutons inversés. On peut également modifier et personnaliser la forme des icônes d'applications ou glisser son doigt vers le bas de la dalle depuis n'importe où sur l'écran d'accueil pour ouvrir l'écran de notifications.

En bref, Realme UI est une franche réussite pour la marque. L'interface est intuitive, riche en fonctionnalités et propose tout ce qu'on est en droit d'attendre sur une interface Android réussie. Parmi les principaux reproches qu'on pourra lui faire, un écran « assistant intelligent » tout aussi inutile que sur ColorOS et qu'on aurait largement préféré voir remplacer par Google Discover. Un autre reproche peut être fait quant à la barre d'état. En fait, les deux modules intégrés dans le poinçon prennent beaucoup de place et on en vient vite à ne pas pouvoir afficher toutes les icônes de notifications en haut de l'écran. C'est tout simple, au-delà de deux icônes, le système affiche un point suggérant que davantage nous attendent en déroulant le panneau. Dommage.

Du côté de la reconnaissance biométrique, le smartphone est équipé d'un lecteur d'empreintes digitales positionné sous l'écran. S'il est plutôt rapide et efficace pour la détection, sans trop de faux négatifs, on aurait cependant apprécié qu'il soit positionné un peu plus haut pour un accès plus simple au doigt. Le smartphone profite également d'une reconnaissance faciale 2D. Si elle n'est pas aussi sécurisée que les versions 3D que l'on peut trouver chez Huawei, Google ou Apple, reste qu'elle permet elle aussi un déverrouillage rapide du smartphone.

Notons enfin que le Realme X50 Pro est compatible avec le DRM Widevine au niveau L1, ce qui lui permet donc de lire des contenus Netflix, Disney Plus, myCanal ou Molotov en Full HD.

Des performances parmi les meilleures du marché

Le Realme X50 Pro est équipé de la puce Snapdragon 865 de Qualcomm, la plus puissante actuellement disponible sur Android. Selon les versions, Realme lui a adossé 8 ou 12 Go de RAM LPDDR5 et 128 ou 256 Go de stockage UFS 3.0. Le modèle qu'on a pu tester est quant à lui équipé de 12 Go de RAM et 256 Go de stockage, la configuration la plus élevée du smartphone.

Avec une telle puce, le Realme X50 Pro se comporte logiquement comme un charme et ce quelle que soit la tâche que vous attendez de lui. Dans la navigation Web, il ne frémit pas, il parvient à enchaîner fluidement le passage d'une application à une autre et ne ralentit pas dans les jeux mobiles 2D comme 3D.

Lorsqu'on lance Fortnite sur le téléphone de Realme, le jeu se configure automatiquement avec une fréquence de 30 images par seconde, une qualité épique et une résolution 3D à 75 %. Malheureusement, le jeu d'Epic Games ne permet pas le passage à une fréquence plus élevée en 60 fps. J'ai cependant pu monter la résolution 3D à 100 % sans aucun problème. Les parties sont restées fluides, entre 29 et 30 images par seconde malgré quelques petites chutes à 27 images par seconde, mais rien de dramatique.

Sur Call of Duty Mobile, le jeu s'est cette fois lancée automatiquement en qualité très élevé, le maximum, ainsi qu'avec une fréquence élevée. J'ai pu pousser la fréquence à « max » et activer l'anticrénelage là aussi sans aucun problème. Le jeu est resté fluide et si mon équipe a perdu, je ne peux m'en prendre qu'à mon manque de talent.

Afin de comparer les performances du Realme X50 Pro, je l'ai soumis à différents benchmarks déjà testés par plusieurs smartphones désormais accessibles au même même niveau de prix, les Samsung Galaxy S10, Huawei P30 Pro et OnePlus 7T. J'ai également intégré le OnePlus 8 Pro, actuellement l'un des smartphones les plus puissants sur Android, doté du même Snapdragon 865.

Concrètement, le Realme X50 Pro surclasse donc ses concurrents, lancés l'an dernier. Il parvient même à des résultats similaires à ceux du OnePlus 8 Pro, pourtant lancé à 400 euros de plus. On notera néanmoins que si le smartphone de Realme parvient à un meilleur score « on screen » sur les tests de GFX Bench, c'est parce qu'il était configuré avec un taux de rafraîchissement à 60 Hz, tandis que le OnePlus 8 Pro l'était à 120 Hz, plus gourmand en ressources.

Un appareil photo polyvalent... en plein jour

Le Realme X50 Pro est équipé d'un module avec quatre appareils photo placés au dos. De haut en bas, on va retrouver :

Du côté de l'interface de l'appareil photo du Realme X50 Pro, il est possible de passer de l'ultra grand-angle au zoom hybride x5 en passant par le grand-angle classique avec les différents réglages sélectionnés par le constructeur. En zoomant et dézoomant, on peut évidemment passer par des niveaux intermédiaires, mais également monter jusqu'à un zoom numérique x20. Bien évidemment, ne comptez pas trop dessus pour prendre des clichés détaillés, il s'agit d'un accessoire et on préférera donc se concentrer sur les quatre niveaux de zoom mis en avant par Realme.

Les photos ci-dessous ont toutes été capturées en mode automatique, sans IA, et avec le HDR automatique avec, de gauche à droite, le mode ultra grand-angle, le grand-angle, le zoom x2 et le zoom x5 :

Dans l'ensemble, le Realme X50 Pro s'en sort convenablement sur ces différentes longueurs focales. Indépendamment les unes des autres, le smartphone parvient à capturer suffisamment de détails et gère très bien les hautes plages dynamiques. Néanmoins, on repère une forte disparité des couleurs entre les différents objectifs. C'est particulièrement prégnant sur la troisième série où l'immeuble du fond passe d'un bleu profond sur l'ultra grand-angle à une teinte plus jaune sur le grand-angle et plus verte sur le téléobjectif. Un problème que l'on retrouve également sur la photo des étagères avec, en plus, un souci d'exposition inégale même si la mise au point a à chaque fois été faite sur le même élément.

C'est bien évidemment sur la photo de nuit que le Realme X50 Pro va avoir le plus de mal. Si le cliché en grand-angle est correct, sans plus, tout comme celui du zoom x2, les deux autres souffrent d'autres problèmes. Du côté de l'ultra grand-angle, on note en effet une bien trop faible exposition à cause du capteur et de l'ouverture plus petite de l'objectif. Du côté du zoom x5, c'est cette fois le niveau de détails qui déçoit. Il faut dire qu'à ce niveau de zoom en basse lumière, le Realme X50 Pro préfère utiliser le capteur principal. Et bien qu'il soit capable d'enregistrer 64 millions de pixels, il ne peut pas faire de miracles sur un tel niveau de zoom numérique.

Le Realme X50 Pro intègre également un mode cliché nocturne pour compenser ses lacunes en basse lumière :

Malheureusement, si on peut noter une meilleure gestion de la balance des blancs avec ce mode, ainsi qu'un ciel bien plus clair, il ne corrige pas les défauts qu'on a pu citer avec le mode automatique. L'ultra grand-angle reste particulièrement sombre, tandis que le zoom x5 manque clairement de détails.

Le mode portrait du Realme X50 Pro est assez efficace même, chose assez rare pour le souligner, à contrejour. Le smartphone parvient en effet à cumuler à la fois le mode portrait et le HDR comme on peut le voir sur la première série. Il réussit même convenablement à détourer le visage comme on le voit sur la troisième série, y compris lorsque l'arrière-plan est assez complexe, composé de plusieurs éléments de formes et de couleurs différentes. On notera également une teinte de la peau et un grain plutôt bien respectés. Finalement, le Realme X50 Pro ne pèche encore une fois qu'en basse lumière où il a bien plus de mal à propose un visage net à cause du flou de bougé.

Pour les selfies, le smartphone de Realme est doté d'un module avec deux appareils en façade :

De quoi permettre de se prendre seul en selfie ou de capturer des clichés de groupe ou passer des appels vidéo à plusieurs. On notera que là aussi le Realme X50 Pro intègre un mode portrait, mais il est uniquement disponible avec le grand-angle, pas avec le module ultra grand-angle.

Si le module grand-angle est assez efficace, et s'en sort correctement en mode portrait, le module ultra grand-angle agit quant à lui de manière plus étrange. Il a en effet tendance à accentuer inutilement le contraste sur le visage, comme pour faire ressortir artificiellement les détails. On notera que, cette fois, le mode portrait ne permet pas de gérer le HDR en même temps.

Du côté de la vidéo, notons que le Realme X50 Pro est capable de tourner des séquences en 4K à 30 FPS ou en Full HD à 60 FPS. Malheureusement, il n'est donc pas possible de tourner en 4K à 60 FPS, pas plus qu'en 8 K. Enfin, pour les selfies, le smartphone permet la capture en Full HD à 30 FPS. Il est également possible de profiter d'un mode ralenti à 120 images par seconde en Full HD.

Une charge rapide... plus que rapide

Le Realme X50 Pro est équipé d'une batterie de 4200 mAh. À l'usage, il propose une autonomie confortable qui dépasse facilement la journée. J'ai pu ainsi l'utiliser avec trois cycles de recharge différents, à chaque fois avec un taux de rafraîchissement distinct pour l'écran.

La première fois, j'ai utilisé le Realme X50 Pro avec le taux de rafraîchissement automatique. En faisant confiance au smartphone pour adapter le taux de rafraîchissement de la dalle selon les contenus, il m'aura fallu près de 44 heures avant de tomber à 10 % de batterie, une durée pendant laquelle l'écran est resté allumé pendant 4h47. Durant ce laps de temps, j'ai consulté Twitter pendant 1h45, Chrome pendant 1h30, YouTube pendant 45 minutes, l'appareil photo pendant 30 minutes et Messenger, en appel vidéo, pendant 30 minutes également.

J'ai par la suite configuré le Realme X50 Pro en 90 Hz pendant un cycle de batterie. Le téléphone a alors tenu 38 heures avant de chuter à 10 % de batterie, dont 5 heures avec l'écran allumé. Sur cette période, j'ai consulté Google Chrome pendant plus d'une heure, Twitter pendant une heure, Messenger en appel vidéo pendant 45 minutes, YouTube pendant 15 minutes et j'ai joué 15 minutes à Fortnite et à Call of Duty Mobile.

Enfin, en configurant le smartphone avec un taux de rafraîchissement de 60 Hz, j'ai pu tenir 51 heures avant de tomber à 10 % de batteries, dont 6h05 durant lesquelles l'écran est resté allumé. Sur cette période, j'ai notamment consulté YouTube pendant deux heures, Google Chrome pendant une heure et Twitter pendant 50 minutes.

Dans l'ensemble, on a donc un Realme X50 Pro qui tient particulièrement bien en termes d'autonomie et devrait tenir facilement la journée, voire une journée supplémentaire dans certains cas avec une utilisation plus modérée ou l'activation du 60 Hz.

Mais c'est surtout au niveau de la recharge que l'appareil de Realme se distingue. Il faut dire que le constructeur l'accompagne d'un chargeur 65 W (10V, 6,5 A) pleinement compatible. Logique quand on sait que Realme vient initialement d'Oppo et que le constructeur proposait une telle puissance de charge sur son Find X2 Pro. Concrètement, avec 5 minutes de charge, le Realme X50 Pro a pu passer de 10 à 32 % et il faudra 5 minutes supplémentaires pour atteindre les 50 %, en tout juste 10 minutes donc. Pour une charge de 10 à 100 %, il faudra patienter tout juste 29 minutes. Il s'agit donc d'une des charges les plus rapides du marché. Malheureusement, le smartphone de Realme ne propose pas la charge sans fil.

Réseau et communication du Realme X50 Pro

Concernant la connectivité, le Realme X50 pro est compatible avec l'ensemble des bandes de fréquence 4G disponibles en France, qu'il s'agisse de la B1 (2100 MHz), de la B3 (1800 MHz), de la B7 (2600 MHz), de la B20 (800 MHz) ou de la B28 (700 MHz).

Pour la 5G, il est à la fois compatible avec la 5G SA et la 5G NSA. Néanmoins, s'il est compatible avec les bandes n1 (2100 MHz), n41 (2500 MHz), n78 (3500 MHz) et n79 (4700 MHz), il ne supporte pas les ondes millimétriques au-delà de 6 GHz qui seront utilisées pour la 5G dans quelques années.

Le Realme X50 Pro est également compatible avec le Wi-Fi 6 (802.11 a/b/g/n/ac/ax), la géolocalisation par GPS, Glonass et Beidou, le NFC et le Bluetooth 5.1. Concernant le Bluetooth, il profite par ailleurs des codecs Bluetooth audio SBC, AAC, aptX, aptX HD et LDAC.

Concernant les appels vocaux, le Realme X50 Pro parvient bien à filtrer les bruits ambiants pour que votre interlocuteur distingue clairement votre voix. En raison du confinement, je n'ai pas pu le tester dans la rue, mais avec des sons de circulation retransmis sur mes haut-parleurs. La personne au bout du fil a entendu ma voix de manière plutôt compressée, mais sans percevoir les bruits alentour à l'exception d'un moteur de moto.

Prix et disponibilité du Realme X50 Pro

Le Realme X50 Pro est d'ores et déjà en précommande. Il sera disponible à partir du 11 mai en deux coloris : rouge bordeaux ou vert sapin. Trois configurations sont proposées avec la version 8/128 Go à 599,90 euros, celle avec 8/256 Go à 669,90 euros et le modèle 12/256 Go à 749,90 euros.

Autour de 600 euros, le Realme X50 Pro fait face au Samsung Galaxy S10, que l'on peut désormais trouver autour de 550 euros, au Huawei P30 Pro, à 599 euros, ou au OnePlus 7T, encore disponible au même prix.