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Test Roborock S7 Pro Ultra : quand le nettoyage des sols totalement autonome se veut plus accessible

Quelques mois après la sortie de son nouveau vaisseau amiral, le Roborock S7 MaxV Ultra (1 499 euros), le constructeur lance une version plus accessible de son robot aspirateur star. Comme son aîné, le Roborock S7 Pro Ultra se compose d’une base multifonction, qui vide automatiquement le bac à poussière, remplit le réservoir d’eau du robot et recueille l’eau sale qui provient du nettoyage automatique de la serpillière. Le robot aspirateur lui-même est capable de parfaitement cartographier son environnement et de se déplacer dans l’espace en limitant les chocs. Seule différence avec son grand frère ? L’absence de caméra qui lui permet d'identifier, pour mieux les éviter, les objets laissés au sol, comme une chaussure ou encore une déjection animale.

Le Roborock S7 Pro Ultra conserve donc la promesse du nettoyage des sols totalement automatisé, l’identification des obstacles en moins, et cela pour 1 199 euros, soit 300 euros de moins que son aîné. Avons-nous une baisse de performance ? Ne pas savoir que votre robot a évité une chaussure va-t-il vraiment nous manquer ? Toutes les réponses sont dans le test ci-dessous.

Fiche technique

Ce test a été réalisé à partir d’un produit prêté par le constructeur.

Design

Ici, nous avons un produit identique à son aîné, le S7 MaxV Ultra. Nous avons donc un robot rond de 35 cm de diamètre, pour 9,6 cm de haut. Il existe en version noir mat ou blanc laqué, testée ici.

À l’avant du capot, nous avons trois boutons : le premier lance un nettoyage spot, le second lance un cycle de nettoyage automatique et enfin, le dernier (icône maison) sert à renvoyer le robot à sa base.

La partie inférieure de ce Roborock S7 Pro Ultra Pro se compose d’une brosse latérale en caoutchouc et d’une brosse centrale qui se compose uniquement de pales, elles aussi en caoutchouc. Cela permet d'éviter l’accumulation de poussières que génère une brosse alternant des pales en fils de nylon et des pales en caoutchouc, la configuration la plus répandue sur le marché, mais moins efficace que celle proposée ici.

Les roues crantées sont de bonne facture et animées par un moteur plus puissant que celui de son aîné. Ce dernier peinait à passer des obstacles de plus de 1 cm, alors que le S7 Ultra Pro les enjambe avec beaucoup plus d’agilité. Ne comptez pourtant pas dépasser une hauteur de 2 cm de haut.

La station de vidage

Le dock du Roborock S7 MaxV Ultra se compose de trois bacs. De droite à gauche, nous avons celui dédié aux poussières, qui sont stockées dans un sac à remplacer en moyenne tous les 1 à 2 mois. Le second stocke l’eau propre et le dernier l’eau sale. Cela explique des mensurations qui ne sont pas à négliger : 42,2 x 50,4 x 42 cm. Il prend de la place et il faut bien réfléchir à l’endroit où vous le positionnerez. Esthétiquement, ce dock est identique à celui du S7 MaxV Ultra, il gagne juste un habillage en noir et blanc assez réussi d’ailleurs.

Manipuler les bacs est très facile et ceux avec de l’eau disposent d’une solide poignée pour supporter les 3 litres que peut stocker chacun des deux. Celui qui cache le sac qui récupère les poussières se soulève tout simplement.

Les capteurs embarqués

Nous sommes face à un équipement haut de gamme avec un télémètre laser dans le dôme, des capteurs infrarouges sur les côtés et le classique bumper à l’avant. En dessous, nous trouvons des capteurs antichute pour éviter les incidents dans les escaliers ou sur une terrasse. C'est très complet, mais reste aussi très classique pour un produit haut de gamme. Comparé au S7 MaxV Ultra, il manque donc la caméra RGB et le scanner 3D.

Le constructeur promet pourtant un produit capable de localiser un obstacle avec le seul télémètre laser, mais cela ne concerne pas les plus petits objets comme nous allons le voir plus bas.

Application et gestion

Cela fait quelques années que l’app Roborock sert à contrôler les robots du constructeur. Elle offre une véritable simplicité d’usage et une interface assez épurée.

Le processus d’installation évolue chez Roborock. Ainsi, inutile de sélectionner le robot dans une liste ou de scanner un QR Code pour l’identifier. L’app détecte automatiquement le robot et vous n’avez plus qu’à suivre les quelques étapes qui suivent.

Après moins de cinq minutes, le robot s’affiche sur la page d’accueil et vous n’avez plus qu’à appuyer sur Saisir pour en prendre le contrôle. Mais juste avant, notez la rubrique Usage, juste sous le bouton Saisir. Vous y trouverez deux programmes de nettoyage préprogrammés comme Après repas, à lancer après avoir cuisiné ou encore Nettoyage complet pour que votre robot traite l’ensemble de votre domicile. Il ne tient qu’à vous de créer vos propres programmes si vous en ressentez le besoin.

Quand nous appuyons sur Saisir, nous entrons dans le vif du sujet. La page qui s’affiche se divise en trois parties : l’affichage du bilan du nettoyage précédent (surface traitée et le temps de nettoyage) et du niveau de batterie. Nous avons ensuite la carte et juste en dessous le panneau de contrôle. Vous pouvez y paramétrer le nettoyage pièce par pièce (puissance d’aspiration, niveau d’humification de la serpillière) ou ne traiter que les zones de votre choix.

À droite, l’icône en forme « ventilateur » permet de paramétrer la puissance des différents modes de nettoyage. Le dernier onglet nommé Perso est un passage obligé pour ceux qui aiment optimiser les processus. Ainsi, vous pouvez choisir l’ordre dans lesquelles les pièces seront nettoyées et, pour chacune, paramétrer le niveau d’aspiration et de nettoyage humide.

En cliquant sur l’icône affichant trois points à la verticale, nous accédons aux Paramètres. Nous avons les options classiques comme la langue du robot, un planning de nettoyage ou encore un point sur l’état d’usure des pièces.

La page dédiée au tapis est très importante, elle permet de choisir ce que fera un robot dans cette situation. Ainsi, vous pouvez amplifier l’aspiration pour ces zones et garantir que la serpillière soit relevée de 5 mm afin de ne pas les humidifier.

Enfin, ce robot peut être contrôlé à la voix via Amazon Alexa ou Google Assistant.

Entretien et accessoires

Roborock a soigné l’entretien du robot qui est finalement très simple. La brosse centrale en pales de caoutchouc ne connaît que très peu l’effet d’enroulement des fils et cheveux. Vous n’aurez pas à la nettoyer après chaque usage, une à deux fois par mois devrait suffire. La brosse latérale, elle, devra être traitée toutes les semaines environ.

Comme avec son prédécesseur, nous regrettons l’absence d’un outil de nettoyage avec coupe-fil, que l’on retrouve souvent chez des concurrents bien moins coûteux.

Entretien de la base

La base du Roborock S7 Pro Ultra vide automatiquement le bac à poussière du robot, nettoie sa serpillière et le remplit son réservoir d’eau. Sur le papier, nous avons donc un produit qui propose un nettoyage totalement automatisé. Néanmoins, la réalité est un peu moins glamour.

Ainsi, si vous ne videz pas le bac à eau sale au moins une fois par semaine, des dépôts peuvent se créer et même générer des odeurs intempestives. Pensez à bien le rincer. De plus, l’espace dans lequel se pose le robot accumule rapidement les résidus et poussières, et celui dédié au nettoyage de la serpillière doit aussi être lavé entre une à deux fois par mois si vous avez un usage intensif du robot.

Notez que la serpillière une fois lavée par la base est assez propre, moins qu’avec un lavage à la main ou à la machine, mais cela reste très acceptable et surtout pratique au quotidien.

Performances et usages

La cartographie

Roborock maîtrise l’art de la cartographie via le télémètre laser et le prouve encore une fois ici. Il est l’un des meilleurs du secteur avec une carte précise et générée rapidement.

Vous pourrez modifier la carte pour personnaliser le nom des pièces par exemple, ou encore fusionner deux pièces ou en diviser une autre.

Ces opérations sont très simples et la modification des pièces prendra peu de temps, car le robot réussit plutôt bien à les identifier.

Navigation et détection d’obstacle

Nous sommes face à un robot très efficace pour se déplacer dans l’espace. À moins de déplacer vos meubles régulièrement, il ne devrait jamais se cogner violemment à un obstacle. Attention, à la différence du S7 MaxV Ultra, ce Roborock S7 Pro Ultra ne dispose pas de caméra et de scanner 3D. Résultat, il ne peut pas identifier et éviter les petits obstacles comme des câbles ou un jouet et il n’arrive à repérer une chaussure que deux fois sur trois environ.

Si vous avez des animaux, le fait de ne pas pouvoir repérer les déjections animales se révèle être un gros moins. Dans le cas contraire, l’absence de caméra ne vous affectera pas tant que cela. À vrai dire, si, vous devrez « débarrasser » le sol des petits obstacles pour éviter les blocages, ce qui est presque inutile avec son aîné. Un confort qui se facture, nous vous le rappelons, 300 euros de plus.

Efficacité du nettoyage

L’aspiration

Le Roborock S7 MaxV Pro fait honneur au constructeur et sans surprises les performances sont excellentes. Ainsi, sur sol dur, il aspire de 85 à 90 % des résidus, et de 83 à 88 % sur un tapis à fils courts. Ceux à fils longs sont les plus récalcitrants avec au mieux 75 % de résidus récupérés. Les bords et les plinthes sont correctement traités, mais un brin moins bien que ce que propose le Deebot X1 Omni par exemple. Le traitement commence toujours par les bords d’une pièce, avant de réaliser un mouvement en zigzag qui lui permet de ne manquer aucune zone.

Le nettoyage humide

La technologie à vibration de Roborock est au rendez-vous pour le traitement humide du sol. Un système qui se révèle très efficace sur les taches fraîches ou légères. Nous l’avons envoyé affronter un sol avec des taches ayant séché 24 heures, et donc bien incrustées au sol. Le robot a dû de ce fait affronter (du haut vers le bas) : du maquillage bien gras, une tache de café, une de cola et une de sauce barbecue.

Deux passages sont nécessaires pour traiter correctement le café et le cola. Elles ont presque disparu, mais il reste des traces et le sol reste un peu collant. Les taches les plus grasses de sauce barbecue et de maquillage sont « dégrossis », mais restent bien visibles. Un troisième passage peut aider, mais ce robot ne pourra jamais les éliminer à la différence du cola et du café. Néanmoins, il se positionne comme l’un des meilleurs du segment et seul le Deebot X1 Omni et ses deux patins tournants sont plus efficaces.

Enfin, le module serpillière se relève automatiquement de 5 mm lorsqu’il passe sur un tapis, évitant ainsi d’humidifier les poils. Ce qui permet à ce produit d’aspirer tout un intérieur là où un Deebot X1 Omni doit éviter les tapis ou pièces avec de la moquette.

Niveau bruit ce robot, se positionne dans la moyenne haute avec en mode silencieux à 65 dB à 5 cm et 55 dB à deux mètres. En mode Standard, nous passons à 69 dB à 5 cm et 60 dB à deux mètres. Le mode le plus bruyant, Max, atteint les 73 dB et 68 dB. La base est assez bruyante quand elle vide le bac à poussière du robot. Ainsi, la pollution sonore atteint 95 dB à 1 mètre et environ 86 dB si vous êtes dans une pièce adjacente.

Autonomie

Nous avons une autonomie de bon niveau avec environ 2h30 en mode Standard, 1h45 en mode Maximum et presque trois à quatre heures en mode Eco. Attention, les chiffres donnés ici concernent des cycles de nettoyage combinant aspiration et nettoyage humide du sol. Vous gagnerez facilement 20 à 30 % d’autonomie en n’utilisant qu’un seul de ces modes.

Prix et disponibilités du Roborock S7 Pro Ultra

Le Roborock S7 Pro Ultra est commercialisé au prix de 1490 euros (le robot sans le dock est à 799 euros) sur le site de Roborock, ainsi qu’auprès de revendeurs partenaires.