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Test du Samsung Galaxy A34 : il y a un peu de haut de gamme dans ce smartphone à 400 euros

Le marché des smartphones milieu de gamme à 400 euros est très disputé et pour cause : on retrouve des modèles très réputés comme le Redmi Note 11 Pro 5G pour son rapport qualité/prix ou encore le Pixel 6 a pour son interface et son volet photo. Des modèles très bons qui nous font dire qu’acheter un smartphone à plus de 500 euros n’a parfois pas grand intérêt.

Le modèle auquel succède réellement le Galaxy A34, est le Samsung Galaxy A33, qui avait obtenu la note de 7 sur 10 sur Frandroid. Il proposait tout ce qui fait le charme du haut de gamme, le prix en moins (et une charge pas plus puissante). Le Galaxy A34 sorti tout récemment essaye d’en être le digne successeur, avec quelques améliorations notables : le défi est-il relevé ?

À noter que la version de base (qui comprend la même quantité de RAM et le même stockage) a vu son tarif augmenter de 20 euros par rapport à l’année dernière. Légère augmentation chez Samsung, mais augmentation quand même, qui s’explique évidemment par l’inflation généralisée, y compris dans le milieu des nouvelles technologies.

Fiche produit du téléphone

Ce test a été réalisé avec un Samsung Galaxy A34 5G en configuration 6 Go de RAM et 128 Go de stockage en coloris lavande, prêté par la marque.

Design : de vrais airs de Galaxy S23

Là où Samsung a fait fort cette année avec ses Galaxy A14, Galaxy A34 et Galaxy A54, c’est sur leur design. Alors que traditionnellement, on a droit à des modèles avec un design particulier, cette année le constructeur a voulu faire dans la simplicité. Tous les modèles ont la même forme et il faut dire que c’est très réussi. Plus que de faux airs donc, ce sont des « vrais airs » de Galaxy S23 qui sont proposés, avec de réelles limites tout de même.

Pour le prix, le dos est en plastique et non en aluminium, mais cela se comprend. Il s’agit d’une face mate qui ne prend (quasiment) pas les traces de doigt et qui fait dans la sobriété : on voit à peine le logo de la marque sur notre exemplaire de test. Tout ce que l’on voit, c’est le flash en poinçon en haut à gauche, avec à ses côtés les trois objectifs, eux aussi placés en poinçon et non au sein d’un bloc photo.

C’est l’une des grandes marques esthétiques des Galaxy S de cette année et on la retrouve ici. Alors certes, leur taille est moins grande et l’anneau qui les entoure est plus fin, ce qui diminue un peu l’impression premium de son design.

On la voit d’emblée et il faut en parler : l’encoche en forme de « U », ou de goutte d’eau. Difficile d’accepter cela au vu de ce que propose la concurrence : systématiquement un objectif placé en poinçon, soit au milieu de l’écran, soit sur la gauche. Si sur le design, l’aspect premium est effectivement au rendez-vous, il est un peu coupé dans son élan par cette encoche un poil cheap.

De plus, les bordures sont relativement épaisses en comparaison avec d’autres modèles au même prix. On peut cependant reconnaître que le menton est relativement fin au vu des bordures sur les côtés et sur la partie supérieure.

Pour finir sur une note positive, les tranches ont des coins arrondis et sont assez tranchantes, ce qui donne des bords plats pour les deux faces. Là aussi, bienvenue en 2023, Samsung suit la tendance. Petite précision, les tranches sont légèrement bombées, ce qui peut rendre la prise en main plus agréable.

L’avantage de tranches en plastique et non en aluminium, c’est que le tour complet peut être fait en une unique pièce, ce qui n’est pas le cas des Galaxy S23, qui ont une pièce qui fait le lien entre deux extrémités de leurs tranches en aluminium. Petit mot sur les finitions : elles sont nickel, ce qui renforce l’impression positive de ce smartphone.

Le Galaxy A34 est disponible en quatre coloris : vert, argenté, lavande et noir. Le poids est plutôt contenu avec 199 grammes, juste sous la barre des 200 grammes, donc. Le tout dans un châssis de 161,3 par 78,1 par 8,2 mm. 8 mm, ce n’est pas ce qui se fait de mieux sur le marché, mais en accueillant une batterie de 5000 mAh, ce n’est pas si mal non plus. Notons qu’il prend un peu d’embonpoint, tant au niveau de son épaisseur que de son poids par rapport à l’année dernière, sans pour autant gagner en capacité de batterie.

Enfin, sur la résistance, on a droit à une certification IP67, ce qui permet (en théorie) de l’immerger jusqu’à un mètre de profondeur dans de l’eau douce. Cela en plus d’une résistance à la poussière. Le verre aussi promet : il s’agit du Gorilla Glass 5. Un bon point à prendre.

Prise en main

Les tranches prononcées et bombées font leur effet une fois le smartphone Galaxy en main. On arrive à bien l’attraper, et on ne craint pas qu’il nous glisse des doigts. Quant aux boutons, ils sont eux aussi très bien pensés : même avec une grande dalle de 6,6 pouces, on arrive assez facilement à les atteindre, en tout cas plus que sur d’autres modèles. De plus, le dos en plastique est un petit peu doux au toucher, ce qui n’est pas plus mal.

Pour déverrouiller le Galaxy A34, plusieurs options s’offrent à nous. Il y a la possibilité d’utiliser la reconnaissance faciale, qui se configure très rapidement. Mais l’on peut aussi faire le choix du capteur d’empreintes digitales situé sous l’écran, là aussi c’est facile.

Toutefois Samsung, « il faut qu’on parle ». La reconnaissance faciale n’est pas la plus rapide que j’ai pu constater, mais ce n’est pas catastrophique non plus. Si on a besoin de lire une notification reçue avant d’arriver sur l’écran d’accueil, disons que ça peut passer. Mais par contre, pour ce qui est de la réactivité du capteur d’empreintes, il faudra repasser.

Sur deux de mes pouces (en même temps, je n’en ai pas d’autres), il faut attendre environ une seconde entre le moment où je le pose et le moment où le smartphone se déverrouille, le tout accompagné d’une animation pour le moins pas très fluide. Pour le coup, le Galaxy A34 aurait mieux fait d’avoir recours à un bon « vieux » capteur d’empreintes sur le bouton d’alimentation : c’est parfois plus rapide.

Les objectifs photo, bien qu’entourés d’un anneau et dépassant du châssis, ne sont pas très épais. Cela permet d’utiliser aisément le smartphone posé à plat : même en tapant dans le coin supérieur gauche, ça ne tremble pas trop.

Écran : le meilleur du marché des smartphones à 400 euros

Ce Samsung Galaxy A34 est équipé d’un écran de 6,6 pouces en Amoled (pour des contrastes infinis) avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz. C’est une fréquence que l’on peut fréquemment retrouver à cette gamme, mais elle n’est ici pas adaptative : 60 Hz ou 120 Hz, un point c’est tout. Le téléphone ne peut proposer des fréquences intermédiaires.

On trouve une définition FHD+ satisfaisante de 1080 par 2340 pixels (donc une résolution de 390 ppp). La luminosité maximale indiquée par le constructeur est 1000 cd/m² (en mode « Luminosité supplémentaire »), suffisante pour un usage en plein soleil.

Dans la pratique, cela donne un écran bien défini, qui propose une belle luminosité et de belles couleurs. Difficile de lui reprocher quoi que ce soit, surtout à 400 euros. On a même l’impression (si l’on omet ses bordures) d’être face à une dalle haut de gamme, qu’on trouverait plutôt autour des 800 euros.

Pour avoir une expertise plus objective, nous avons passé l’écran du Galaxy A34 sous notre sonde à l’aide du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. Le mode de couleurs par défaut est le mode « Vif » : pour celui-ci, nous avons calculé une couverture de 205 % du sRGB, de 127 % du DCI-P3 et de 93 % du BT.2020.

Le Delta E moyen constaté était de 3,88 et la température de couleur de 6879 K : c’est légèrement au-dessus de ce qu’on attend, cela tire donc légèrement vers les tons froids, mais ça reste très bon. Très bon comme le reste, tant sur la couverture colorimétrique que sur la différence de couleurs entre ce qui est censé être affiché et ce qui est affiché.

En mode « Naturel », on constate une couverture de 121 % du sRGB et de 81 % du DCI-P3, un Delta E moyen de 3,38 ainsi qu’une température de couleur de 6496 K. Si c’est mieux sur l’affichage des couleurs et sur leur température (c’est d’ailleurs presque parfait sur ce point), la couverture colorimétrique s’en trouve impactée. Enfin, la luminosité maximale que nous avons pu mesurer est de 922 cd/m², soit une excellente valeur.

Mis à part sur la luminosité maximale, les mesures sont claires : le Galaxy A34 fait mieux que le Galaxy S23 sur le Delta E, la couverture colorimétrique ainsi que sur la température de couleurs. Attention, c’est uniquement le cas en SDR.

Logiciel : One UI 5.1 est toujours aussi efficace

Ce smartphone fait ce qu’il y a de mieux en termes d’interface logicielle : One UI 5.1, basée sur Android 13. Sans avoir toutes les fonctionnalités des smartphones haut de gamme, le Galaxy A34 possède tout ce qui fait le charme et l’identité de One UI. Cela commence tout bêtement avec les paramètres : les icônes sont colorées, on a droit à une description et à un système de sections. Bref, de quoi vite s’y retrouver dans toutes les options de personnalisation qui sont proposées.

De même pour le menu de la barre d’état : on peut le personnaliser à sa guise, en ajoutant ou en supprimant des paramètres rapides, qui sont assez nombreux. Toutefois, j’ai ressenti une petite friction sur ce menu : pour modifier la luminosité du smartphone, il faut glisser deux fois le doigt, pareil pour accéder à tous les paramètres rapides. C’est dommage de casser cette bonne ergonomie, même si ce n’est pas si important que ça. De toute manière, la luminosité adaptative fonctionne excellemment bien : je n’ai jamais ressenti de gêne générée par sa gestion automatique.

 

À tout moment, on peut ouvrir un tiroir d’applications en faisant glisser son doigt depuis le bord droit de l’écran : de quoi accéder rapidement à ses applications favorites. Mais pour revenir à l’application précédemment ouverte, on peut simplement faire glisser son doigt vers la droite depuis le bas de l’écran.

One UI 5.1 offre également les « Modes », équivalent Android aux routines d’iOS. Cela permet de déclencher différentes actions, mais aussi de modifier la façon dont le smartphone va fonctionner : notifications, luminosité, applications ouvertes, Wi-Fi activé, etc. Des modes par défaut sont proposés, comme le mode « Sommeil » qui s’active tous les soirs à 22 heures pour se désactiver le matin à 7 heures. Il active la fonction « Ne pas déranger », et passe l’écran en noir et blanc.

Sur la partie photo aussi, Samsung propose plusieurs fonctionnalités intéressantes : le cadrage vidéo en direct, la fonction Photo Remaster pour réduire le flou et le bruit (basée sur l’IA), l’effaceur d’objets, etc. Pour les amateurs de SVoD, soyez rassurés : vous pourrez profiter de la meilleure qualité disponible sur vos services de streaming puisque le Galaxy A34 est compatible avec le DRM Widevine L1.

Samsung ne nous déçoit pas non plus sur la longévité de ce modèle avec les mises à jour proposées : quatre années de mises à jour d’Android et cinq ans de patchs de sécurité. À 400 euros, c’est extrêmement rare, bravo à Samsung. En revanche, là où le constructeur nous déçoit, c’est sur le nombre d’applications publicitaires, ou bloatwares, préinstallées. On a droit à Facebook, Netflix, les applications Microsoft (365, OneDrive, LinkedIn, Outlook), Spotify, TikTok, Contacts CallApp, Gardenscapes, Homescapes, Disney+ et Nextdoor.

De bonnes performances, mais pas pour du gaming poussé

Pour faire fonctionner le tout, on a droit à un SoC MediaTek Dimensity 1080 à huit cœurs, gravé en 6 nm et couplé à un GPU Mali-G68 MC4 disposant au choix de 6 ou 8 Go de RAM selon les versions vendues.

À l’usage, on a un smartphone assez rapide et fluide : les applications se lancent à une vitesse confortable et on n’attend jamais vraiment devant un écran de chargement. En jeu par contre, ça peut se compliquer. Prenons l’exemple d’une session de jeu sur Genshin Impact, durant une vingtaine de minutes.

Au bout de cette période, le smartphone chauffe, mais ça reste convenable. Sur les performances, j’ai pu régler les paramètres graphiques en « Moyen » et les FPS à 60. On peut tout à fait configurer ce nombre d’images par seconde, mais force est de constater que des ralentissements sont présents, notamment dans les moments de combat.

Au fil du temps d’ailleurs, les performances diminuent doucement, sans que ce soit réellement alarmant. Même chose, mais sur Fortnite : là aussi, les paramètres graphiques sont réglés sur « Moyen », à 60 FPS. Le Galaxy A34 chauffe, mais moins, ce qui est toujours ça de gagné. Les performances sont cependant satisfaisantes : le jeu n’atteint clairement pas les 60 FPS constants, mais ça reste largement jouable, d’autant plus qu’on n’a pas de gros ralentissements qui dérangent trop l’expérience de jeu.

Au niveau des benchmarks, on se rend compte que le Galaxy A34 est plus puissant que son prédécesseur, et ce sur toutes les mesures, avec un écart significatif. Mais par rapport à la concurrence, c’est tout de suite moins évident. Tous les smartphones avec lesquels nous comparons ce Galaxy A34 sont sortis l’année dernière à des prix similaires ou un peu plus élevés.

Sur certains benchmarks, il peut les battre, mais ce n’est jamais avec beaucoup d’avance. Comprenons-nous, si vous cherchez un modèle qui offre de performances à couper le souffle, passez votre chemin. Mais on ne peut clairement pas non plus prendre ce smartphone Samsung en défaut sur ce point.

Côté stockage, ce sont 128 ou 256 Go qui sont disponibles en fonction de la version du smartphone. Un stockage extensible jusqu’à 1 To supplémentaire grâce à une carte microSD. Si la version avec 128 Go peut paraître assez peu, il faut reconnaître que c’est plutôt la norme à ce tarif-là.

Des photos satisfaisantes

Ce modèle Galaxy embarque quatre capteurs photo :

Capteur principal

Pas de doute, le capteur principal fait le travail. Netteté, couleur, luminosité : il arrive à tout gérer. Il faut reconnaître que les photos sont quelque peu pimpées avec un rendu des couleurs vif, ce qui n’est pas nécessairement désagréable si vous voulez uniquement faire de jolies photos.

Par contre, la gestion de la plage dynamique peut laisser à désirer dans certaines conditions. Typiquement pour les ciels gris, où l’on perd les nuages sur plusieurs exemples, avec un aplat gris. Mais pour les zones plutôt sombres, le Galaxy A34 se montre convaincant.

Mode 48 Mpx

Dans les faits, le mode 48 Mpx fonctionne bien, il offre une meilleure définition sur les photos. Malheureusement, cela peut se faire au détriment de la qualité : si les écritures sont plus lisibles, on constate une détérioration, notamment au niveau des textures, qui sont moins nettes et plus artificielles.

Mode nuit

Le mode nuit offre des clichés plus lumineux dans des conditions difficiles. Mais cela se fait en payant le prix de la netteté : dans plusieurs situations, le bruit numérique s’additionne, sans pour autant avoir un gain significatif de détails. Bref, le mode nuit ne sera pas utile dans toutes les situations, le capteur principal pouvant souvent se débrouiller sans.

Mode portrait

Quant au mode portrait, il est assez inégal. Il peut arriver à produire de jolis clichés, mais peut parfois se manquer sur le détourage ou la colorimétrie. Sur certaines photos, on aperçoit un voile blanc sur une partie du cliché, ce qui enlève de la netteté.

Dans certaines conditions (par exemple en contre-jour ou avec un arrière-plan complexe), le détourage laisse à désirer, sur les cheveux de mon collègue notamment, mais aussi au niveau de ses épaules. Il faudra peut-être vous y reprendre à plusieurs fois pour obtenir un résultat satisfaisant, mais c’est possible.

Le capteur ultra grand-angle

L’ultra grand-angle du Galaxy A34 est lui aussi satisfaisant, en tout cas pour un smartphone vendu à 400 euros. En effet, les couleurs sont très vives, trop pour être réalistes. La netteté peut faire défaut dans les coins et sur les côtés, avec l’apparition de grain.

Mais il faut lui laisser la gestion de la distorsion due à sa focale et son résultat général. En revanche, le soir ou la nuit, les détails manquent trop, bien qu’encore une fois, il faille être indulgent sur un modèle à 400 euros.

Le capteur macro

Je ne m’attendais honnêtement pas à grand-chose avec un petit capteur de 5 Mpx davantage présent pour des raisons commerciales que pratiques. Donc au moins, je ne suis pas déçu. Nous sommes en présence d’un capteur qui a du mal à capturer de la lumière, qui produit du grain et a un piqué peu présent. Bref, privilégiez le capteur principal en zoomant numériquement dans l’image si vous voulez prendre des photos « de près ».

Le capteur selfie

Difficile là aussi d’en vouloir à la caméra selfie : si le résultat n’est pas des plus probants, il reste quand même convaincant au vu du prix du smartphone. Pour avoir de beaux selfies, il est nécessaire d’être dans de bonnes conditions de lumière, ce qui veut dire en extérieur le plus souvent.

En intérieur, si la lumière des photos est au rendez-vous, nous perdons tout de même du détail au niveau du visage et des vêtements. Mais en extérieur, le Galaxy A34 arrive à rattraper quelques textures de ma peau ou de mon pull, tout en créant un flou d’arrière-plan léger, mais relativement naturel.

Vidéo

Le Samsung Galaxy A34 peut filmer jusqu'en 4K UHD à 30 FPS et jusqu'à 480 FPS en HD (avec le mode « Slow motion »).

Audio et microphone

Pour écouter de la musique, pas le choix : il faudra passer par du sans-fil, ou utiliser le port USB-C puisqu’on ne trouve pas de port jack sur cet appareil. En parlant du sans-fil, le Galaxy A34 dispose du Bluetooth 5.3.

Sinon, on peut tout à fait utiliser les haut-parleurs stéréo du téléphone. À ce propos, on a droit au Dolby Atmos pour davantage d’immersion en écoutant de la musique ou en regardant une série. La qualité audio de ces haut-parleurs est passable : le son est résolument axé sur les médiums et ne donne pas un résultat des plus agréables.

Si les basses sont présentes, elles sont quand même très discrètes, à l’inverse des aigus qui sont davantage priorisés. De quoi avoir de la musique qui puisse sonoriser une petite pièce, mais pas davantage. La précision manque globalement, mais ce n’est pas un défaut inhérent au Galaxy A34 : au-delà de 75 % du volume sonore maximal, les imprécisions de ces haut-parleurs sont toutefois trop fortes.

Réseau et communication

Pour communiquer, on peut utiliser deux cartes nano SIM - en utilisant le réseau 5G - qui se placent sur la partie supérieure du téléphone. Avec cela, on retrouve tous les classiques, dont le NFC et le Wi-Fi 5.

Lors des appels, la qualité du microphone est assez bonne pour qu’on soit compris dans la très grande majorité des cas, même dans une rue bruyante. Aussi, lorsqu’on ne parle pas, les bruits sont presque tous supprimés. Attention au vent qui peut gêner la compréhension pour l’interlocuteur, le Galaxy A34 le gère moins bien.

Pour ce dernier, Samsung a fait le choix d’un traitement de la voix minimal, qui ne cherche pas à supprimer les bruits de fond, mais à les réduire et qui les maintient bien derrière la voix. Un bon point puisqu'il en résulte une voix naturelle qui ne tire pas vers les tons robotiques.

Autonomie oui, recharge non

Sur l’endurance de son smartphone, Samsung promet jusqu’à deux jours d’autonomie. C’est possible grâce à une batterie d’une capacité de 5000 mAh. En « usage Internet », que ce soit en 4G ou en Wi-Fi, le Galaxy A34 offre jusqu’à 22 heures d’autonomie selon Samsung. En lecture vidéo sans-fil, il peut endurer 21 heures d’affilée. Enfin, en lecture audio, c’est 84 heures maximum et 35 heures en communication en4G.

Tout ça, c’est plutôt de la théorie. Même si en pratique, c’est quand même vraiment convaincant. Par exemple, sur une session de jeu sur Genshin Impact, la batterie est passée de 93 à 86 % en 20 minutes avec la luminosité réglée à 40 %. Même chose sur Fortnite : la batterie est passée de 84 à 78 %.

En jeu donc, c’est très correct. Pour un usage éclectique, on tient une journée et demie sans problème : belle luminosité, applications diverses, lecture vidéo… Si l’on cherche un peu à l’allonger, on peut aisément passer à deux jours. Le Samsung Galaxy A34 a effectivement une très bonne autonomie.

Pour avoir une valeur plus objective, nous avons soumis ce smartphone à un test d’autonomie via notre protocole SmartViser, comme tous les autres que nous testons. Il a tenu 12 heures et 6 minutes, ce qui le place dans la moitié supérieure du classement des modèles les plus endurants, sans qu’il ne brille vraiment.

Recharge

C’est un point noir très (trop) souvent reproché à Samsung : la puissance de charge. Encore une fois, c’est ici trop lent, puisqu’on est limités à 25 W, d’autant plus que l’adaptateur secteur n’est pas fourni (uniquement le câble USB-C vers USB-C). Voici ce qu’a donné une charge débutant à 10 % avec le câble fourni et un chargeur Samsung de 25 W :

Près d’une heure et demie pour passer de 10 à 100 %, donc. Il faut reconnaître que c’est peu long en 2023, surtout à cette gamme de prix. En face du Galaxy A34, on trouve plusieurs références capables de se recharger en deux fois moins de temps, notamment dans la gamme Redmi Note de Xiaomi.

Prix et disponibilité

Le Samsung Galaxy A34 est disponible dès à présent dans deux versions :

Vos questions fréquentes

Date de sortie, détails sur les capteurs photo, connectivité... Des téléphones comme le Galaxy A34 suscitent toujours des interrogations. Nous répondons ici aux questions fréquentes autour de cet appareil.