Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test du Sony XR-75Z9K : une TV lumineuse, mais une dalle qui a du mal à maîtriser son image

Disponibles en 75 et 85 pouces, les nouveaux téléviseurs Sony Z9K profitent d’un écran LCD intégrant un système de rétroéclairage Mini-LED limitant les phénomènes de halo autour des zones très claires sur fond sombre grâce à un très grand nombre de sources, tout en proposant des couleurs aussi fidèles que possible et un traitement d’image au rendu Cinéma comme sait le faire le fabricant nippon.

Disposant du dernier processeur « maison » pour gérer les différentes séquences et capable d’afficher une définition Ultra HD 8K, cette série promet un pic de luminosité extrêmement élevé autorisant des visionnages dans des pièces claires. Livrés avec une caméra, compatible Dolby Vision, Dolby Atmos et DTS, animés par le système Google TV, les téléviseurs de cette série supportent aussi les technologies les plus avancées pour le gaming. C’est ce que nous avons souhaité vérifier lors d'un test complet.

Fiche technique

L'exemplaire de test nous a été prêté par la marque.

Design : un écran massif avec trois positions possibles pour les pieds

Le design de la série Sony Z9K est particulièrement remarquable, notamment grâce à des matériaux choisis avec soin pour donner une touche classieuse aux téléviseurs.

Ce n’est pas vraiment un modèle de finesse étant donné que la série est composée de deux modèles de 75 et 85 pouces, donc très grands, et en rapport avec la technologie d’affichage proposée ici : du LCD, dont la dalle est bien plus épaisse que sur les TV OLED. Par conséquent, nous avons mesuré une épaisseur de 7 cm à la base de l’écran. Celui-ci repose sur deux pieds indépendants pouvant s'installer dans trois positions différentes. On peut les fixer de manière centrale permettant d’obtenir un écart de 57,5 cm entre les deux si le Z9K repose sur un petit meuble et que l'on ne compte pas installer de barre de son devant. Dans cette position, l’écran est surélevé de 4 cm environ et les pieds pourraient alors gêner.

Sinon, on peut également les fixer aux extrémités, ce qui permet d’élever l’écran à 8,7 cm, d’avoir un écart de 167 cm entre les deux pieds, et donc de pouvoir installer une barre de son devant le téléviseur. C’est très bien pensé. Enfin, une dernière position est possible avec les pieds aux extrémités, mais plus bas, ce qui donne une surélévation de 2,5 cm par rapport au meuble.

Comptez sur une profondeur de 39 cm pour les pieds. L’écran est souligné par une barre en métal portant le logo de la marque mesurant 1,5 cm de hauteur. À la base de la surface d’affichage, on peut voir un léger décrochage qui permet de laisser passer le son diffusé par les haut-parleurs intégrés dans l’épaisseur de l’écran et dirigés vers le téléspectateur.

Comme sur les télévisions les plus récentes, en façade, une part belle est faite à l'image, notamment grâce à des bordures fines qui mesurent ici 8 mm, en haut, en bas et sur les côtés auxquels il faut rajouter 2 mm de cadre pour finir la dalle. L’examen minutieux du téléviseur prêté par la marque pour réaliser ce test n’a révélé aucun défaut de fabrication. Les finitions sont parfaites.

En passant derrière l’écran, on peut voir le dos texturé en carrés tout en plastique qui recouvre l’ensemble de la dalle, l’électronique et intègre les connectiques. D’un côté, il y a l’alimentation et de l’autre, toutes les autres prises. Les câbles branchés, il est possible de leur faire suivre un chemin pour qu’ils terminent leur course au centre de l’écran afin qu’ils ne soient pas visibles lorsqu’on est assis devant la télévision.

Pour parfaire l’organisation des câbles et rendre le dos totalement plat, Sony a prévu des plaques en plastique reprenant le motif du dos du téléviseur pour cacher toutes les connectiques et le chemin emprunté par les câbles. Les plaques se clipsent facilement aux différents emplacements prévus. Que l’on décide d’installer le téléviseur sur un meuble ou de l’accrocher à un mur (via un support VESA300), le dos est ainsi parfaitement organisé et totalement plat.

Enfin, pour terminer avec l’arrière du Sony Z9K, sachez que les modèles de cette série sont livrés avec une caméra Sony Bravia Cam que l’on peut brancher en haut. Elle permet ainsi d’offrir des fonctionnalités intelligentes déjà proposées sur la Sony A95K. Elle est capable de détecter la distance entre le téléspectateur et le téléviseur afin d’ajuster la luminosité de l’écran via les capteurs de lumière et de couleur intégrés en bas de la dalle. Si une personne s’approche trop près de l’écran, un message apparait pour avertir et demander à l’individu de reculer pour ne pas s’abimer les yeux.

Pour l’audio, elle permet également de moduler automatiquement le son selon la position de l’auditeur pour une retranscription des dialogues aussi clairs que possible et une directivité des haut-parleurs. Notez qu’il est également possible de réaliser des commandes gestuelles devant la caméra pour changer de chaîne, régler le volume, etc. Pour économiser de l’énergie, si vous n’êtes plus devant l’écran, la caméra détecte votre absence et demande à l’écran de s’assombrir automatiquement.

Connectiques

Comme souvent, les connectiques sont réparties en deux pôles avec certaines dirigées vers le bas tandis que les autres sont orientées vers le côté, ce qui est beaucoup plus pratique. Il y a quatre entrées HDMI, dont trois au format 2.1. La prise HDMI 4 supporte les signaux Ultra HD 8K jusqu’à 60 Hz et Ultra HD jusqu’à 120 Hz. Les prises HDMI 2 et 3 acceptent les signaux Ultra HD jusqu’à 120 Hz ou Dolby Vision ou VRR (Variable Refresh Rate). La prise HDMI 3 est compatible eARC pour le retour audio vers une barre de son ou un amplificateur audio. Enfin, la prise HDMI 1 supporte les signaux standards ou Ultra HD.

On peut également compter sur la présence d’un port Ethernet (toujours limité à un débit de 10/100 Mbits/s, insuffisant pour profiter pleinement du service Bravia Core de Sony (débit à 80 Mbits/s) demandant impérativement la connexion Wi-Fi. Celle-ci est de type 802.11 ac (Wi-Fi 5) alors que certaines marques comme TCL commencent à proposer du Wi-Fi 6, plus rapide et plus stable.

Une sortie optique audio est disponible ainsi que deux ports USB, deux ports satellite et un port Tuner TNT. Il y a également un bornier audio à vis pour utiliser le téléviseur comme une enceinte centrale avec un système audio 5.1. Une prise spécifique permet de brancher un appareil audio/vidéo analogique, servant aussi à la liaison avec une barre de son de la marque pour tenir le rôle d'enceinte supplémentaire. Enfin, il y a aussi le port PCMCIA pour les cartes idoines.

Le téléviseur est équipé d’un microphone. On peut le couper grâce à un bouton physique situé à la base des connectiques orientées vers le côté. Une telle position fait qu’il est difficile de l’atteindre lorsque les plaques en plastique sont installées. S’il était installé à la base de l’écran, comme sur les derniers modèles de TV TCL par exemple, cela aurait rendu son utilisation plus pertinente et beaucoup plus facile.

La TV est compatible Chromecast et AirPlay 2. Elle intègre l’Assistant Google et elle fonctionne avec Alexa si une enceinte connectée est située à proximité.

Une extrême luminosité, mais un blooming difficilement supportable

La série Sony Z9K utilise une dalle LCD avec un système de rétroéclairage Full Array Mini-LED sur toute la surface de l’écran avec la fonction Local Dimming pour aider à gérer les différentes zones. Celles-ci sont au nombre de 840 pour la diagonale de 75 pouces. La définition est donc Ultra HD 8K soit 7680 × 4320 pixels avec une fréquence de 100/120 Hz.

Le téléviseur est équipé de la dernière puce de traitement d’image Sony Cognitive Processor XR pour gérer le rétroéclairage ainsi que la mise à l’échelle des différents contenus. Et, dans ce domaine, il y a du boulot étant donné la pauvreté de médias disponibles avec une définition native Ultra HD 8K. C’est la même puce que l’on trouve aussi à bord des séries Sony A95K (QD-OLED) et X95K (mini-LED), par exemple.

Exactement comme sur cette dernière, on peut également compter sur une batterie complète de technologies d’optimisation des images dont le Dual Database Processing (pour la reconnaissance de scènes), XR Super Resolution (pour la mise à l’échelle), XR Triluminos Pro, lissage XR et Live Colour (pour l’optimisation des couleurs). Plus spécifiquement pour l’optimisation du contraste, il y a les technologies XR Backlight Master Drive, XR Contrast Booster et XR HDR Remaster. Mais au-delà de tous ces procédés, que vaut l’image produite par le téléviseur que nous avons pu tester ?

D’un point de vue subjectif, nous ne pouvons pas dire que l’image produite par le téléviseur Sony 75Z9K que nous avons testé nous ait emballés. Tout d’abord, force est de constater que la dalle manque d’homogénéité dans son rétroéclairage, même si celui-ci couvre toute la dalle (à la différence d’un rétroéclairage de contour utilisé sur des modèles LCD d’entrée ou de milieu de gamme). Il n’y a qu’à lancer l’interface de l’application Netflix ou celle de MyCanal pour voir des zones moins grises que d’autres, et ce, de manière disparate sur l’écran.

Ensuite, avec des programmes de la TNT, on ne peut pas vraiment dire que la qualité de la mise à l’échelle soit extraordinaire. Les émissions manquent de définition et proposent des séquences largement pixelisées quand il n’y a pas de souci d’entrelacement de l’image (merci le signal 1080i). De meilleurs résultats sont obtenus avec les applications comme Molotov, par exemple, mais qui nécessite une formule par abonnement pour avoir la meilleure qualité possible au risque d’avoir un rendu qui ne soit pas meilleur que sur la TNT classique.

Les applications de streaming proposent un rendu plus qualitatif. Toutefois, et c’est le principal problème de ce téléviseur, nous avons constaté de forts phénomènes de blooming. Rappelons qu’il s’agit de la formation de halo autour d’objets ou de sources lumineuses sur des fonds sombres. Les sous-titres sont largement touchés par ce problème. On peut notamment l’observer sur tous les programmes dont le documentaire La Terre, la Nuit lorsque le croissant de lune apparait dans les 10 dernières minutes. La Lune est elle-même extrêmement lumineuse, l’arrière-plan est bien noir, mais il y a un halo autour des zones claires de l’image. Cet effet est également présent sur les sources de lumière comme les lampes posées sur les bureaux des différentes cabines ou accrochées sur les murs des couloirs du bateau dans la série 1899 diffusée sur Netflix, par exemple. Cela gâche le contraste général et déséquilibre l’image, ce qui est très dommage.

À côté de cela, pourtant, le contraste proposé par l’écran est plutôt élevé et les noirs se révèlent plutôt profonds grâce au local dimming. Cela peut notamment s’observer dans la séquence d’approche de la Lune dans le film The First Man, par exemple. Sur la série Sony XR-75Z9J, nous avions mesuré un taux de contraste natif de 3100:1 alors qu’ici, nous avons relevé un taux à 3205:1. En termes de luminosité, on est largement servi. Les scènes d’explosion illuminent littéralement la pièce et on profite d’une large plage dynamique pour les couleurs. Celles-ci ressortent très bien au visionnage du film Gemini Man, par exemple lors de la course poursuite dans les petites rues colorées de Carthagène en Colombie. La fluidité des mouvements est parfaite, sans aucun décrochage ni artefact.

Le téléviseur propose plusieurs modes d’image : Intense, Standard, Cinéma, Expert, Photo et graphisme. Notez qu’il y a aussi un mode « calibré pour Netflix » qui optimise (très légèrement) le rendu global de l’image sans toutefois masquer les effets de blooming mentionnés plus haut.

C’est avec le mode Expert que l’on obtient les meilleurs résultats pour un rendu Cinéma. Avec des contenus SDR, nous avons pu relever une bonne fidélité des couleurs puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,26, soit une valeur inférieure à 3, seuil sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre les couleurs demandées et celles affichées à l’écran. Une optimisation peut toutefois être trouvée, pour les plus exigeants, après une phase de calibrage. Le gamma moyen a été mesuré à 2,4 soit exactement la valeur attendue pour un visionnage dans une ambiance sombre. On constate que la courbe de référence est extrêmement bien suivie avec très peu d’écart ce qui est une très bonne chose, l’écran renvoyant une luminosité tout à fait adaptée aux contenus. La température moyenne des couleurs est de 6331 K proposant un rendu légèrement plus chaud que ce qu’il devrait être. La couverture de l’espace colorimétrique rec709 est de 99,7 % ce qui est excellent et permet de produire toutes les couleurs demandées par le signal idoine.

Le téléviseur Sony Z9K est compatible avec les signaux HLG, HDR10 et Dolby Vision. Il fait l’impasse sur le format HDR10+ proposé pourtant chez Panasonic, TCL, Hisense ou encore Philips. Avec LG, Sony reste encore l’une des dernières marques à ne pas être compatible. Notez la possibilité de visionner des contenus IMAX Enhanced, via la plateforme Sony Bravia Core. Toutefois, il s’agit d’une copie des réglages du mode Expert qui propose, là aussi, les meilleurs résultats pour un rendu Cinéma.

Concernant la fidélité des couleurs, nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,43, bien inférieur à 3. Le mode Cinéma propose un Delta E moyen de 1,69 ce qui est très bon également. Le modèle Sony Z9J proposait un pic de luminosité de 2140 cd/m² en mode Expert et la version 2022, le Z9K, va plus loin puisque nous avons relevé un pic de luminosité de 2750 cd/m², soit une progression importante. En mode Cinéma, nous avons mesuré un pic de luminosité de 2450 cd/m², très haut également. Ce modèle dépasse donc le niveau de luminosité que nous avons relevé sur le Samsung QN95B qui est de 1880 cd/m² dans des conditions comparables. Enfin, l’espace colorimétrique DCI-P3 est couvert à 94,2 %, contre 89 % relevé sur le précédent modèle Sony Z9J alors que la couverture de l’espace colorimétrique BT2020, le plus exigeant, est de 72,3 % soit plus que les 65 % mesurés sur le Sony Z9J.

Le Sony Z9K profite d’un système de filtre antireflet. Celui-ci est assez efficace pour de petites sources de lumière placées devant qu’il dilue sur l’écran, mais il n’arrive pas à gommer une baie vitrée en plein après-midi. Par rapport au modèle de l’année dernière, le filtre est pratiquement identique.

Gaming : VRR ou Dolby Vision, il faut choisir

Comme le téléviseur Sony Z9J, celui-ci dispose de trois prises HDMI 2.1. Il supporte donc les technologies eARC, ALLM et VRR dont les deux dernières sont dédiées aux jeux vidéo pour, respectivement, obtenir un temps de retard à l’affichage des plus réduits et éviter les déchirements des images depuis une console ou un ordinateur. Le téléviseur est un parfait allié à la PlayStation 5 profitant d’une fonction d’ajustement HDR automatique et d’un réglage du mode d’image automatique par genre. Rappelons qu’il est nécessaire « d’ouvrir » les ports HDMI dans les paramètres pour obtenir une totale compatibilité avec la fonction VRR ainsi que les signaux Dolby Vision. D’ailleurs, il faut choisir entre le VRR ou le support du Dolby Vision, car on ne peut pas avoir les deux sur une seule prise HDMI. Par ailleurs, à la différence des modèles LG, ce téléviseur ne supporte pas le standard HGiG, ni le Dolby Vision Game. Le Dolby Vision est supporté jusqu’à 60 Hz, mais pas 120 images par seconde.

La bonne nouvelle, c'est que le mode d’image Jeu HDR est très bien calibré dès la sortie du carton. Nous avons relevé un Delta E moyen de 1,78 donc nettement inférieur à 3. Le pic de luminosité en mode Jeu a été mesuré à 2330 cd/m², ce qui est une valeur particulièrement élevée.

Le Sony Z9J nous avait permis de mesurer un input lag de 18,3 ms et la version Z9K propose un temps de retard à l’affichage similaire relevé à 18,6 ms (Ultra HD à 60 images par seconde). Cela correspond à un tout petit peu plus d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est tout à fait satisfaisant bien qu’il y ait mieux sur le marché notamment avec les LG C1, G1, C2, G2 descendent à 9,5 ms ainsi que les Samsung S95B et Q80A ou encore la Panasonic LZ2000 qui propose un input lag de 9,3 ms, par exemple.

Audio : un rendu satisfaisant

Pour le son, le téléviseur est équipé de quatre tweeters, de deux haut-parleurs médiums et de quatre caissons de basses. On peut compter sur la prise en charge des formats Dolby Digital, Dolby Atmos et DTS. Rappelons que la télévision peut être utilisée comme enceinte centrale avec un système audio Sony compatible. Le rendu audio proposé ici est plutôt satisfaisant, profitant d’un coffre assez important pour produire une sonorité cohérente et que nous avons trouvé plutôt dynamique.

Les dialogues sont extrêmement clairs et on profite d’une spatialisation intéressante, même s’il n’y a pas d’effet de plafond vu qu’aucune enceinte n’est dirigée vers le haut. La scène sonore est, de notre point de vue, plutôt large, mais avec une diagonale de 75 ou 85 pouces, il faut voir grand et certainement que l’ajout d’une barre de son (pourquoi pas de la marque Sony pour utiliser les haut-parleurs du téléviseur de manière synchronisée) permet d’obtenir un rendu plus profond et plus enveloppant. La progression du volume est assez longue et on commence à en profiter à partir de 20-22.

L'interface Google TV avec un menu Sony

Comme les autres téléviseurs de la marque, celui-ci est animé par Google TV avec la possibilité d’accéder à de très nombreuses applications et d’en télécharger depuis la plateforme Google Play Store.

La plupart des services les plus populaires sont installés par défaut. Des suggestions sont proposées selon les contenus regardés. L’interface est fluide. On peut immédiatement regarder des programmes TV ou aller dans les différentes applications disponibles. Il est possible de lire des contenus multimédia partagés sur le réseau domestique. Le lecteur est tout à fait capable de lire des médias exigeants puisque nous lui avons soumis Gemini Man en qualité Ultra HD à 80 Mbits/s qui a été lu sans aucune saccade. Les autres médias, moins gourmands en ressources, passent sans aucun problème, qu’il s’agisse de films, de titres de musique ou de photos.

En outre, on peut également compter sur la présence de la plateforme Sony Bravia Core depuis le menu Sony dédié présent en haut de l'interface principale. Celle-ci permet d’accéder à des contenus de Sony Pictures avec une qualité maximale et un débit jusqu’à 80 Mbits/s. Il ne faut pas oublier d’activer la fonction Pure Stream dans les paramètres de l’application pour en profiter et utiliser la liaison sans fil Wi-Fi plus performante que la prise Ethernet.

Comme sur les autres TV Sony, les paramètres sont organisés en trois niveaux. Le premier permet d’afficher un bandeau en bas de l’écran pour régler les principaux modes d’images, de son, d’économie d’énergie, etc. Ensuite, si on veut aller plus loin, il est possible de rentrer dans les détails des réglages avec des menus clairs et qui affichent quelques instructions sur les paramètres sélectionnés. Le menu Android est le troisième niveau depuis lequel il est possible de régler certains détails comme le son du système, les mises à jour du firmware et d’autres paramètres.

C’est plutôt bien organisé et assez complet pour avoir le sentiment d’un haut niveau de personnalisation et de contrôle. Depuis la dernière mise à jour du système Google TV, un menu s’affiche en haut à droite de la page principale pour permettre d’accéder aux sources externes, aux paramètres de l’image ainsi qu’à la galerie d’illustrations enregistrées dans la mémoire de l’appareil.

Deux télécommandes dont une rétroéclairée et finalement suffisante

La TV Sony Z9K est livrée avec deux télécommandes. Ce sont exactement les mêmes modèles que celles qui accompagnent le Sony A95K. Elles sont plutôt compactes. La première profite d’un revêtement en aluminium et elle est dite connectée, compatible Bluetooth alors que la deuxième est plus classique, infrarouge, tout en plastique proposant des touches numériques, ce dont est dépourvue la première. C’est celle-ci que nous préférons, non seulement parce qu’elle profite d’un système de rétroéclairage qui se met en œuvre dès qu’on la saisit (svp, les autres marques, inspirez-vous de ce principe), mais aussi parce qu’elle suffit largement à toutes les opérations que l'on peut être appelé à réaliser au quotidien.

Un bouton TV permet d’accéder à la TNT et juste en dessous, on peut choisir d’autres sources. Un bouton est dédié à l’assistant vocal Google avec lequel on interagit via le microphone intégré. On apprécie également de trouver une touche Lecture et une autre Pause. Les plateformes de streaming Bravia Core, Netflix, Disney+ et Prime Video d’Amazon sont directement disponibles à la faveur de touches dédiées. Pas aussi écolo que chez Samsung, les télécommandes sont ici alimentées par deux piles AAA alors que les modèles 2022 du concurrent sud-coréen embarquent une batterie rechargeable au solaire, avec les ondes ou à l’aide d’un bloc d’alimentation. Il y a un petit haut-parleur sous la télécommande qui émet un son lorsqu’on déclenche la fonction Remote Finder depuis l’Assistant Google. Il suffit de dire à la télévision (microphone activé) : « Ok Google, trouve la télécommande ».

Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant quatre heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Sony XR-75Z9K consommait 176 Wh. Cette consommation est légèrement plus élevée que celle proposée par le modèle de l’an dernier. Pour la série en HDR (Dolby Vision, plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 263 Wh (Dolby Sombre) et de 302 Wh (Dolby Lumineux) ce qui est particulièrement élevé. La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série Sony Z9K est déclinée en 75 et 85 pouces pour des prix respectifs de 7990 euros et 11 990 euros.