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Test du Sony Xperia T3, le compromis design

Le Sony Xperia T3 prend la relève du Sony Xperia T2 Ultra, sorti il y a seulement quelques mois. Pourtant, tout en s'inscrivant dans la même gamme, il ne s'adresse pas tout à fait au même public. Exit la version Ultra, et son écran surdimensionné, et place à une taille d'écran plus classique. Apporte-il alors une plus-value par rapport à son prédécesseur ?

Fiche technique du Sony Xperia T3

A la lecture de la fiche technique, on se rend compte que ce Xperia T3 n'apporte rien de bien nouveau par rapport au Xperia T2 Ultra. Certes, il adopte une taille plus raisonnable, mais les composants sont pratiquement semblables.

 

Design : de belles finitions

Ce Sony Xperia T3 reprend les mêmes codes esthétiques que tous les autres mobiles - à partir du milieu de gamme - de la firme japonaise. C'est toujours rectangulaire, c'est toujours fin, et c'est toujours sobre. Mais il a ses petits défauts.

Si le dos du mobile est agréable au toucher, il est néanmoins très salissant, tout comme la vitre avant d'ailleurs. À tel point qu'il faudra un produit pour la nettoyer totalement, alors qu'un coup de chiffon suffit sur d'autres mobiles. Les bordures d'écran sont également assez conséquentes : 3 millimètres environ, ce à quoi s'ajoutent 2 millimètres de plastique autour. Les bandes noires sont de 1,8 centimètre en bas et 1,7 centimètre en haut. Ce n'est pas non plus excessif mais la surface occupée par l'écran aurait pu être mieux optimisée.

Parmi les points forts, on citera sans sourciller les belles finitions du terminal, l'incorporation de métal dans les tranches ou encore la praticité des ports SIM et micro-SD. Le bouton de prise de photographies est aussi très efficace (du moins en mode paysage). Les boutons de volume sont fins et discrets. Le port micro-USB placé en haut à gauche est pratique pour jouer et la grille de haut-parleur - placé au derrière - fait son petit effet, même si elle a tendance à accumuler la poussière.

Globalement, le téléphone laisse à la fois une impression de robustesse et de fragilité, comme souvent chez Sony. C'est noir, c'est sobre, c'est efficace mais on attendait plus d'application sur les bordures d'écrans, qui sont plus imposantes que sur presque tous les autres mobiles de milieu de gamme. C'est dommage.

 

Ecran : salissant, mais élégant

Doté de la technologie Triluminos développée par Sony, et qui permet entre autres de distinguer un champ plus large de couleurs, l'écran de notre Xperia T3 semble plutôt bon. Cela nous est confirmé par nos comparaisons avec le Motorola Moto G 4G (à gauche) et avec le HTC Desire (au centre), notre mobile étant à droite.

Sur le blanc, c'est l'appareil de Sony qui s'en sort le mieux, alors que le HTC est totalement largué avec son blanc très gris. Le Moto G fait presque aussi bien, mais il a tendance à adopter des teintes roses (ce n'est pas nouveau).

Les noirs, sont sûrement un peu trop lumineux mais cela n'a rien de choquant. Ils nous permettent de constater la bonne finition de l'écran, pas sujet à des fuites de lumière ni des défauts visibles. C'est par contre là que l'on s'aperçoit que les angles de vision ne sont pas optimaux, que ce noir tire sur le bleu, et que la vitre se salit bien trop.

Dans les hautes luminosité, les couleurs sont un peu saturées, mais elles sont bonnes. La photographie nous laisse croire que le HTC Desire 610 s'en sort mieux que les autres, mais c'est surtout parce que la luminosité y est moindre. C'est difficile de départager nos trois compères, et vu comme cela, la technologie Triluminos ne semble pas apporter une grande plus-value.

 

Logiciel : les goûts et les couleurs...

Au niveau logiciel, pas de changements à signaler sur ce Xperia T3. L'interface Sony n'a pas changé et l'on retrouve les petites fonctionnalités propres au constructeur japonais. Outre cela, c'est fluide, et pratique à utiliser pour peu que l'on soit attaché à l'interface de Sony.

L'accès aux réglages sera un peu déroutant pour un utilisateur venant d'un smartphone d'un autre constructeur et qui a l'habitude de seulement faire glisser la barre d'état.

Performances : vive le 1,4 GHz

La partie performances de notre test est assez intéressante, du fait que le processeur du mobile soit cadencé à 1,4 GHz. Cela nous change du Snapdragon 400 cadencé à 1,2 GHz, présent chez presque tous les constructeurs, et nous permet de voir si cela améliore vraiment les performances du terminal. En plus, le T3 est installé sous Android 4.4.2, ce qui joue d'autant plus la fluidité.

Et c'est exactement ce que les tests confirment. La différence de cadence lui octroie de meilleures performances que ses concurrents du jour. La mémoire RAM (pourtant semblable en quantité) se comporte mieux, et le mobile gère mieux le multitâche. Le Xperia T2 Ultra est lui aussi cadencé à 1,4 GHz, et se rapproche des performances du T3. C'est bien la preuve qu'en optant pour des processeurs avec une vitesse plus élevée, Sony offre une expérience multimédia plus poussée que ses concurrents.

En utilisation réelle, le constat est le même. Le mobile se porte à merveille et fait tourner tout ce qu'il veut. On n'observe jamais de ralentissements, ni même de soupçons de difficultés. Rien. Il se permet même de s'améliorer par rapport au T2 Ultra alors qu'il affiche plus de pixels à l'écran. C'est du tout bon. Mais est-ce suffisant pour un mobile que Sony propose à 399 euros ?

 

Communication

Appels

Au niveau du réseau mobile, le Sony Xperia T3 s’en sort plutôt bien et ne souffre d'aucun problème en communication. Les appels sont clairs et il n'y a ni grésillement ni coupure. Compatible LTE 4G jusqu’à 150 Mbps, son accroche semble un poil meilleure que celle du M2, à condition, comme toujours en France, d'être assez proche d'une antenne 4G.

GPS

Bien que GPS Data affiche une première accroche GPS en quatre secondes, le terminal met plutôt une bonne minute à l'effectuer. Mais il n'y a pas de quoi se plaindre.

 

Photographie

Il est intéressant de comparer le Xperia T3 au Xperia M2, sorti lui aussi il y a peu. Tous deux affichent un capteur dorsal de 8 megapixels, et Tony avait souligné la très bonne tenue des photographies du M2. Mais le Xperia T3 est plus performant que son compatriote, du moins sur la captation de la luminosité. Malheureusement, il est un peu moins précis sur le focus. Le déclencheur est également assez long, n'en faisant pas un outil facile d'utilisation. Néanmoins, les photographies sont exploitables et les détails sont assez nombreux lorsque l'on capture en 8 megapixels (attention, par défaut le mobile est sur 5 mégapixels).

Malgré tout, lorsque l'on voit les efforts fournis par Sony sur ses mobiles haut de gamme, on regrette que le constructeur ne fournisse pas les mêmes - ou tente au moins de s'en approcher - sur des modèles de milieu de gamme. Il faudra parfois switcher entre le mode automatique et le mode manuel pour trouver le bon réglage et faire une photo correcte. Les conditions de luminosité joueront pour beaucoup dans cette qualité d'image. D'ailleurs, les clichés réussis en faible luminosité ne seront pas légion.

Une autonomie plutôt correcte

Comme toujours, le T3 va passer par la case "test d'endurance". Il affronte donc un film d'une heure sur Youtube, avec la luminosité de l'écran au maximum.

On constate que le test met la batterie à l'épreuve, mais qu'elle ne s'en sort finalement pas trop mal avec la disparition de 19 % de la charge. C'est peut-être psychologique, mais la barre des 20 % n'étant pas franchie, nous restons optimistes. D'autant plus que la technologie d'écran et sa forte luminosité consomment énormément (72 % des ressources lors du test). Avec le réglage automatique de la luminosité, et en maitrisant l'énergie de son mobile, il sera facile de le garder en vie une journée.

C'est le constat qu'on obtient en utilisation réelle, et qui rappelle l'utilisation du Z2 ou de n'importe quel mobile haut de gamme. En maitrisant sa consommation d'écran, on obtient de bons rendements. En utilisation quotidienne, la consommation de la batterie n'est pas franchement choquante. Et en veille, le terminal a l'avantage de ne presque rien consommer. Il n'y a alors pas de raison d'avoir une mauvaise surprise en réveillant son smartphone d'une veille prolongée.

 

Conclusion