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Test du Sony Xperia 5 II : à quelques encablures d’un excellent smartphone

Écran OLED Full HD+, taux de rafraîchissement de 120 Hz, Snapdragon 865, triple capteur photo arrière, 5G : pour sûr, le Sony Xperia 5 II a des atouts à faire valoir sur le papier, lui qui profite de plusieurs améliorations par rapport à son prédécesseur lancé en septembre 2019. Mais vendu 100 euros de plus, ce smartphone haut de gamme vaut-il pour autant le coup ? Et surtout, peut-il faire barrage à la féroce concurrence de cette fin de millésime 2020 ?

Nous l’avons testé, et voici notre verdict.

Fiche technique du Sony Xperia 5 II

Ce test a été effectué à partir d’un exemplaire prêté par Sony.

Design : la guerre des boutons

Une fois n’est pas coutume, débutons la description d’un téléphone par le ressenti en main. Car c’est bien là le véritable point fort du design du Sony Xperia 5 II : son ratio de 21:9 combiné à une largeur contenue de 68 mm (la même que sur le Xperia 5) le rend très agréable à manipuler. Cela change des imposants smartphones régulièrement rencontrés sur le marché : une vraie bouffée d’air frais qui fait du bien.

Si sa longueur reste inchangée vis-à-vis de son prédécesseur, son épaisseur, elle, se réduit de 0,2 mm pour chuter à 8 mm. Autre atout de poids : les 164 grammes sur la balance, soit une mesure plus faible que la moyenne générale. Les coins et bords arrondis viennent bonifier le tout, pour une prise en main réussie qui devrait plaire à un large public.

La marque japonaise continue de se démarquer des autres constructeurs avec l’absence de toute encoche ou poinçon. En lieu et place, Sony opte pour la bonne vieille bordure supérieure pour intégrer le seul et unique capteur frontal. Une disposition désuète, mais visiblement assumée. Le menton du téléphone semble aussi épais que le front, a contrario des bordures latérales qui profitent d’une finesse toujours bienvenue.

Voilà pour la face avant.

À l’arrière, le revêtement en verre a du sens au regard de son positionnement haut de gamme, au même titre que la vitre de protection Gorilla Glass 6, très utile contre les chocs et les rayures. Le dos attrape néanmoins beaucoup de traces de doigts. S’invite aussi à la fête un module photo arrondi placé à la verticale, et doté de trois capteurs. Le flash se positionne juste au-dessus.

Globalement, la façade arrière du Xperia 5 II joue la carte de la sobriété et de l’élégance, le tout saupoudré d'une discrète touche marketing matérialisée par le nom de la marque au milieu de l’appareil mobile.

Poursuivons avec le sujet qui fâche : la tranche latérale droite du téléphone. Sony n’a pas appris de ses erreurs d’une itération à une autre en conservant une ergonomie tout bonnement mauvaise. Ce défaut lui avait déjà été reproché, mais force est de constater que le conservatisme a pris le dessus.

Explications. Cette fameuse tranche droite est composée de quatre boutons, placés de la manière suivante (de haut en bas) : les boutons de volume, le bouton d'alimentation (avec capteur d’empreintes digitales en dessous), un bouton pour activer l’Assistant et un autre pour prendre une photo.

Les deux derniers cités s’avèrent inutiles : l’Assistant Google peut être activé d’un simple glissement de doigt sur le téléphone, et l’emplacement du bouton dédié entraîne très régulièrement de mauvaises manipulations. Exemple : votre téléphone est posé à plat, vous cherchez à l’attraper par le bas… puis vous activez l’Assistant sans faire exprès. Énervant, à la longue.

Certes, le désactiver est envisageable… mais une fenêtre vous proposant de réactiver la fonctionnalité apparaît lorsque vous appuyez sur le bouton. Celui dédié à l’appareil photo quant à lui situé bien trop bas pour des prises de vue à la verticale : la manœuvre en est presque périlleuse au moment de l’utiliser pour capturer un cliché, car l’utilisation du pouce rend instable la prise du téléphone. À vos risques et périls. À l'horizontale, il n'est pas forcément très pertinent, car il ne vous épargne pas une manipulation à deux mains pour prendre une photo. En outre, pendant une session de jeu, votre index droit vient aussi se placer dessus...

Sa seule utilité reste secondaire : un appui prolongé dessus ouvre l’appareil photo. Et encore : un double appui sur le bouton d'alimentation propose aussi cette fonction. En clair : cette tranche droite mériterait clairement d’être revue pour optimiser l’expérience utilisateur, et rendre le design de ce téléphone excellent au regard des points forts observés.

Car des points forts, il y en a bien d’autres : à commencer par la présence d’une prise jack 3,5 mm (sur la tranche supérieure), d'un tiroir double SIM et d'une carte MicroSD pour l'extension du stockage (jusqu'à 1 To) que l'on peut retirer à la main, la certification IP68 pour résister à l’eau et à la poussière, les deux haut-parleurs pour un son stéréo, la puce NFC et la sortie USB-C.

OLED et 120 Hz, what else ?

Le Sony Xperia 5 II profite d’un écran OLED de 6,1 pouces, au ratio 21:9 et avec une définition de 2520 x 1080 pixels. Sa résolution est de 449 pixels par pouce. Outre ces éléments plutôt flatteurs pour le téléphone, qui bénéficie donc d’un contraste infini grâce à l’OLED, nos mesures mettent en exergue d’autres résultats plus précis.

Par défaut, le téléphone est configuré sur le mode standard -- et Froid dans les paramètres Balance des blancs. À partir de ces réglages, le Sony Xperia 5 II couvre 141 % de l’espace sRGB et 95 % du DCI-P3, plus vaste et plus exigeant. Mais l'appareil ne semble activer ce dernier que lorsqu'il en a besoin. Car dans les faits, l'écran affiche une bonne variété de couleurs, mais pour de l'OLED, il pourrait mieux faire. Un résultat à légèrement tempérer, donc.

Le Delta E moyen sur le DCI-P3 tutoie quant à lui les 4,65, soit un chiffre trop éloigné de l’indice de référence qui tourne plutôt autour de 3. Conséquences : certaines couleurs affichées ont tendance à considérablement s’éloigner de la réalité. Dans le cas du Sony Xperia 5 II, cet écart est observé au niveau des blancs, de plusieurs teintes de bleu et de la couleur cyan.

La température de 7670 K tend bien trop vers le bleu. Certes, cette tendance observée sur un bon nombre de téléphones donne du peps à l’écran, mais on aurait préféré un résultat autour des 6500 K, synonyme d’un bon équilibrage des couleurs. N’hésitez donc pas à rajouter un peu de température pour rééquilibrer le tout.

Je n’ai rencontré aucun problème de luminosité au quotidien, même en plein soleil, et ce malgré un score relativement faible obtenu lors du protocole de test. Sur ce point, le téléphone répond à vos attentes. Le terminal jouit d’un mode « Créateur » : cette fonction permet d’avoir une image fidèle à celle filmée par le réalisateur d’un film, et s’active automatiquement sur Netflix, à titre d’exemple. Mais à titre personnel, je n’ai pas remarqué de grandes différences…

Notons enfin l’excellent taux de rafraîchissement de 120 Hz, qui n’est cependant pas activé par défaut dans les paramètres. N’oubliez pas de le configurer manuellement pour bénéficier d’une fluidité parfaite qui ravira vos mirettes au quotidien. Un pur régal apprécié, qui pompe en revanche plus d'énergies qu’à l’accoutumée.

Android Stock, ou presque : une interface à muscler

Basé sur Android 10, l’interface du Sony Xperia 5 II est très proche d’Android Stock, une version d’Android comme Google l’a conçue. Aujourd’hui, la majorité, si ce n’est la totalité des constructeurs ajoutent par-dessus une interface logicielle développée en interne, qui apporte une expérience relativement différente, mais surtout propre à la marque.

Dans le cas du téléphone Sony, le résultat est mitigé : on a en effet connu un meilleur degré de personnalisation, tant dans les paramètres approfondis du terminal que dans le panneau de notifications, à titre d’exemple. Ce dernier n’accueille que neuf icônes sur la première page, puis trois sur la seconde, contre une grosse quinzaine sur d’autres interfaces. Peu de choix supplémentaires sont proposés pour les enrichir.

On aurait par exemple aimé accéder au mode sombre natif directement depuis ce panneau (et non via les paramètres dudit panneau). Une seule et unique manière de profiter de la navigation par gestes est également proposée : sur les côtés pour revenir en arrière, de bas en haut pour retourner sur l’écran d’accueil. Pouvoir personnaliser cet élément plus en profondeur aurait été intéressant.

La barre de détection latérale -- à la manière de ce que peut faire Oppo et Realme -- contient par ailleurs trop d’applications : neuf au total, qui correspondent à des prédictions basées sur nos habitudes d’utilisation. Ajoutez à ça trois paramètres rapides (Wi-Fi, économiseur d’énergie et Bluetooth) et trois options supplémentaires (dont le mode à une main).

Bref, le menu est trop chargé et perd donc de son sens, selon moi. D’autant plus qu’il est impossible de supprimer des applications pour désengorger cette barre latérale pourtant intéressante. Impossible aussi de changer la forme et la taille des icônes d’application, ou de supprimer toutes les applications en arrière-plan d’un seul coup.

Les groupes d’applications, eux, mériteraient d’être revus en profondeur : les contours de la bulle coupent les app présentes, et n’en affichent que quatre maximum sur l’interface principale. Dans les paramètres, le grand nombre de sous onglets tend parfois à nous perdre, alors que certaines fonctions (taille de la police, à titre d’exemple) se retrouvent dans deux endroits différents.

Le capteur d’empreintes digitales placé sous le bouton d’alimentation rencontre ça et là des difficultés à correctement fonctionner : à plusieurs reprises, j’ai dû m’y reprendre pour débloquer mon téléphone. Rassurez-vous, il y a aussi du positif, comme les suggestions de configuration pratiques lors de la première utilisation de l’appareil mobile.

Ce dernier profite tout de même d’un bon nombre de personnalisations, d’un mode à une main pour les petits doigts et d’un réglage manuel pour la balance des blancs. Mais il ne faut pas trop lui en demander non plus. Autre bonne nouvelle : le téléphone est prêt à lire des contenus HD sur les plateformes SVOD comme Netflix et Disney +, car il profite du DRM Widevine au niveau de sécurité L1 (le plus élevé).

Plusieurs applications demeurent préinstallées dès le départ : les app Cinema Pro et Photos Pro en l'occurrence, sur lesquelles nous reviendrons dans la partie photo, mais aussi Optimiseur de jeu, qui permet d'affiner ses réglages en jeu. Nous nous attarderons dessus dans la partie Performance.

Un appareil photo trop juste

Le Sony Xperia 5 II reprend le même nombre de capteurs arrière que son prédécesseur, soit trois au total, contre un seul et unique à l’avant. Ci-dessous, veuillez retrouver leurs caractéristiques respectives :

Le capteur principal de l'appareil propose une partition très satisfaisante en bonne condition. Son bon piqué apporte du détail dans l'image, la colorimétrie reste globalement équilibrée avec une restitution des couleurs plus que correcte (un contraste légèrement prononcé et à peine visible pointe parfois le bout de son nez) et une gestion des fortes sources lumineuses -- le soleil en l'occurrence -- convenable pour ne pas surexposer à l'extrême une partie du cliché.

La gestion de la dynamique aurait néanmoins pu être bonifiée (photo du rond point), au regard du premier plan beaucoup trop sombre par rapport au reste de l'image. Mais globalement, le résultat est appréciable.

Vient ensuite l'heure des différentes focales : un ultra grand-angle, grand-angle et zoom optique x3. Le premier nommé ne souffre d'aucune fioriture particulière en format paysage (photo n°1 de la première série), avec une absence de distorsions trop prononcées que l'on peut habituellement repérer sur ce type de cliché. La caméra a cependant tendance a légèrement flouter la photo, mais rien de bien flagrant.

En zoom x3, l'arrière-plan éclairé par le soleil est quant à lui cramé : le beau ciel bleu observé sur les photos précédentes disparaît même complètement au profit d'un ciel blanc pétant. Ce zoom apporte en revanche un très bon niveau de détails et de netteté.

Sur la seconde série ci-dessous, les fameuses déformations se font plus ressentir en ultra grand-angle avec un effet "fish eye" jamais agréable. En zoom optique x3, le ciel est de nouveau surexposé malgré l'absence d'un soleil intense ce jour-là.

Aussi, le zoom x1 (la focale de base) propose un zoom numérique jusqu'à x3, lorsque le zoom x3 optique peut lui aussi grimper jusqu'à un zoom numérique x3. Privilégiez cependant le zoom optique pour conserver le maximum de détails et de netteté dans votre image. Ci-dessous, une première série en x1 et de ses différents zooms numériques (x2 et x3).

Suivie du zoom optique x3 et ses zooms numériques x2 et x3 :

Le Sony Xperia 5 II embarque en outre un mode panorama et plusieurs autres options dans les paramètres de l’appareil : retardateur, capture automatique, effet peau douce, lignes de la grille, rafale et effets créatifs (filtres). Paramétrer la température des couleurs et la luminosité directement depuis votre interface fait aussi partie des possibilités, tout comme basculer d’un format 4:3 (par défaut) à un 16:9 et 1:1.

Pour les prises de vue en environnement nocturne, il faudra se contenter du mode classique, faute de mode nuit. Un manque préjudiciable pour un smartphone vendu à 900 euros. Le résultat est correct, mais sans plus. En zoomant dans les clichés, un flou fait rapidement son apparition, alors que les lampadaires trop puissants ont tendance à créer un halo lumineux. Mieux gérée, l’image n° 3 n’en reste pas moins jolie.

Si vous appréciez capturer des moments en mode portrait, vous ressentirez probablement une petite pointe de déception avec celui du Sony. L’effet bokeh manque de précisions et ne parvient pas toujours à remplir son rôle. Sur la photo n°1, le pouce n’est pas bien délimité, tout comme quelques mèches de cheveux virevoltantes. Même constat sur la photo n°2, lorsque l’appareil n’a absolument pas compris le sujet visé sur la photo n°3… pour un résultat médiocre.

Les selfies récoltent quant à eux une bonne note, avec un niveau de détail intéressant et une bonne restitution des couleurs en extérieur. Attention cependant au ciel parfois légèrement trop surexposé.

Comme évoqué plus tôt dans ce test, le Sony Xperia 5 II cherche à toucher un public plus spécialisé grâce à ses applications Photo Pro et Cinéma Pro, qui offrent une grande finesse réglages pour les photos et les vidéos. L’utilisateur peut par exemple intervenir sur le rapport d’aspect (4:3, 16:9, 1:1 et 3:2), le format du fichier (JPEG, RAW), la plage dynamique, la mise au point (manuelle ou automatique), la zone de mise au point ou encore le mode de prise de vue (Auto, Programme, Speed, Manuel).

Pour la vidéo, le téléphone, capable d’enregistrer en 4K, permet de gérer la résolution, le nombre de FPS, les ISO, l’obturateur, la balance des blancs, la mise au point, le choix de l’objectif et le Look (opaque, lumineux, chaud, intense, clair, doux, monochrome doux). Certes, cette ribambelle de fonctionnalités est prometteuse sur le papier, mais un public plus spécialisé dans ces domaines n’aurait-il pas davantage envie de se tourner vers un appareil photo semi-pro ?

Oui, « le meilleur appareil photo, c’est celui que tu as toujours dans ta poche », pour reprendre le dicton d’un collègue, mais au prix de 900 euros, le Sony Xperia 5 II va-t-il vraiment faire succomber les consommateurs pour ces deux applications spécialisées ajoutées en complément ? En sachant qu’avec ce montant, acquérir un appareil semi-professionnel est envisageable.

Un Snapdragon 865 tout en puissance

Le processeur Qualcomm Snapdragon 865 a-t-il encore besoin de faire ses preuves ? Pas vraiment. La deuxième puce la plus puissante du constructeur américain -- ce depuis l’introduction du Snapdragon 865+, bientôt détrôné par son successeur -- répond à tous les besoins sans aucune difficulté flagrante. Qui plus est lorsqu’elle est couplée à 8 Go de mémoire vive.

Du multitâche à la navigation internet en passant par du gaming, le Sony Xperia 5 II se montre aussi polyvalent que performant. Il n'a d'ailleurs rien à envier aux OnePlus 8 Pro et Samsung Galaxy S20 FE 5G, qui s'équipent du même SoC, mais se montre logiquement un poil moins musclé que l'Asus Zenfone 7 Pro, doté du 865+.

Très gourmand, le jeu Fortnite : Battle Royale est capable de tourner en 30 FPS (le maximum proposé par l’application), en qualité graphique « Epique » (la plus élevée) et avec une résolution 3D poussée à 100 %, sans aucune difficulté. Je n’ai remarqué aucun drop d’IPS au cours des 25 minutes de session.

En revanche, le téléphone a tendance à rapidement chauffer. Sur Call of Duty Mobile, tout fonctionne parfaitement en qualité graphique très élevée avec les FPS bloqués sur le mode « Max ». Bref, Le Sony Xperia 5 II est une belle bête de course qui en a sous le capot.

Évoquons enfin la fonctionnalité « Optimisateur de jeu », matérialisée par une fenêtre flottante sur votre écran : ce système permet notamment de libérer de la RAM, faire des captures d’écran, d’enregistrer votre écran pendant pendant une session, et même votre ganache avec un mode selfie. L’utilisateur peut aussi choisir parmi différents modes de jeu : performances privilégiées, égalité, autonomie de la batterie privilégiée et personnalisée.

Un vrai gap d’autonomie

Si Sony n’a pas appris de ses erreurs quant à la multiplication des boutons physiques sur la tranche droite de son téléphone, le constructeur a déployé de réels efforts pour considérablement améliorer l’autonomie de son produit. Terminée la petite batterie de 3140 mAh utilisée sur le Xperia 5 premier du nom, et place à un accumulateur plus imposant de 4000 mAh. Pour un résultat plus que satisfaisant.

Sur une journée complète de 24h, la batterie a chuté de 95 à 5 % avec neuf heures d'écran allumé pour un usage ultra intensif. Durant ce laps de temps, comptez 3h30 de Netflix, 2h30 de YouTube, 1h de tests benchmarks assez gourmands, une vingtaine d'applications téléchargées, de la navigation internet et quelques pourcentages perdus durant la nuit.

Autrement dit, le Xperia 5 II peut amplement tenir une journée et demie avec une utilisation mixte et modérée. À noter que ces résultats ont été obtenus avec le taux de rafraîchissement de 120 Hz activé, qui consomme plus que les autres fréquences. En l’enlevant, l’autonomie peut sensiblement augmenter. Sur Fortnite : Battle Royale, la batterie a perdu 7 % en 25 minutes de jeu, ce qui est très convenable.

Le chargeur de 18 W fourni dans la boîte remplit son rôle de manière basique sans pour autant recharger le terminal en un temps record : comptez 30 minutes pour grimper de 5 à 50 %, 30 minutes supplémentaires pour tutoyer les 80 %, puis 50 minutes de plus pour enfin atteindre les 100 %. Pour une durée de charge totale avoisinant les 1h50. Un résultat moyen qui ne le place pas dans le haut du panier.

Pour grappiller quelques minutes supplémentaires en cas de téléphone presque à plat, un mode économiseur d’énergie nommé Stamina permet de prolonger votre durée d’utilisation.

Réseau et communication du Sony Xperia 5 II

Le Sony Xperia 5 II appréhende le prochain standard de la téléphonie mobile et a bel et bien le droit à une compatibilité 5G. Il prend d'ailleurs en charge les bandes de fréquences n1, n3, n8, n28 et n78. Cette dernière est la plus importante, puisqu'elle sera la seule à être utilisée en France dans un tout premier temps.

Au niveau de la 4G : le téléphone profite de toutes les bandes de fréquences françaises dédiées à ce standard, de B1 (2100 MHz) à la B3 (1800 MHz) en passant par la B7 (2600 MHz), B20 (800 MHz) et B28 (700 MHz). Vous n’aurez donc aucun mal à capter, qu’importe votre opérateur.

L’appareil mobile propose aussi du Wi-Fi 6 (ax), du Bluetooth 5.1 et une puce NFC toujours pratique pour les paiements sans contact et les titres de transport dématérialisés. Un petit plus important qui démarque les téléphones Android haut de gamme des autres. Le GPS, lui, indique correctement le bon sens d’une manière générale, mais est sujet à quelques petites imprécisions de temps à autre.

Si vous passez un coup de téléphone avec le Sony Xperia 5 II, alors attendez-vous à ce que votre interlocuteur vous entende parfaitement. Aucune compression, voix audible et perfectible, bruits ambiants (travaux, voitures) correctement atténues : le téléphone s’en sort avec les honneurs. Seule une sirène de police a été entendue par mon collègue lors de notre essai. Mais sur le global, cela reste très bon.

Prix et disponibilité du Sony Xperia 5 II

Le Sony Xperia 5 II est disponible sur le site officiel du constructeur au prix de 899 euros, en coloris noir, bleu ou gris, avec une configuration 8 Go de RAM et 128 Go de stockage interne. Cet achat comprend une paire d’écouteurs true wireless offerte par la marque. L’appareil mobile peut aussi s’acquérir sur d’autres plateformes et certains opérateurs à des prix plus avantageux (jusqu’à 100 euros en moins).