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Crash-tests : Tesla ne semble pas avoir triché malgré des éléments troublants

Article actualisé le 13 octobre 2022 : Les résultats préliminaires de l'enquête d'Euro NCAP viennent d'être communiquées à CNN. Pour l'organisme indépendant, il n'existe, pour le moment, aucune preuve que Tesla triche lors des crash-tests. Euro NCAP n'a pas trouvé de preuve qui confirmerait que Tesla active un mode spécial lorsque la voiture détecte qu'elle se situe dans les locaux de l'organisme afin d'augmenter artificiellement la note obtenue.

Tesla aurait affirmé à Euro NCAP ne pas utiliser la géolocalisation pour activer ou modifier certaines fonctionnalités de sécurité active de la voiture. Concernant les références, dans le code source, aux différents organismes de crash-tests, Tesla aurait justifié leur présence par le simple fait de pouvoir identifier la région pour laquelle la voiture est configurée. En effet, chaque région a ses propres réglementations et la mention de l'organisme Australien - Asatique (ANCAP) est apparu lors de la commercialisation de la voiture dans cette région.

Une justification qui paraît étrange pour le hacker Green puisque le Japon n'apparaît pas dans cette liste, alors que c'est une réglementation différente, avec un organisme différent, le JNCAP. Mais l'enquête n'est pas pour autant terminée, puisque l'Euro NCAP va tenter de répliquer les résultats avec d'autres modèles de Tesla.

Selon Car Expert qui a pu entrer en contact avec Green et l'Euro NCAP, il n'y aurait pas de problème de triche. En effet, Tesla utiliserait les résultats de l'Euro NCAP pour ensuite mettre à jour à distance le firmware de la voiture pour améliorer et renforcer la sécurité du conducteur et des passagers. Une ombre plane toutefois puisque Tesla utilise des versions de développement du logiciel embarqué lors des crash-tests. Des versions qui ne se retrouvent dans aucune voiture en circulation.


Article original du 14 septembre 2022

: Un hacker aurait trouvé un étonnant code dans le logiciel interne du Tesla Model Y, laissant penser que le constructeur aurait modifié ses véhicules pour qu'ils réussissent mieux les crash-tests.

En 2015, Volkswagen était épinglé pour avoir modifié le logiciel anti-pollution des voitures passant les homologations, afin de pouvoir les commercialiser avec des valeurs d'émissions largement inférieures à la réalité. Une affaire, connue sous le nom de Dieselgate, qui avait eu un fort retentissement, et qui n'a toujours pas été oublié, alors que plusieurs millions de véhicules étaient concernés. Mais sept ans plus tard, une autre affaire risque de faire aussi beaucoup parler d'elle. Non pas en raison d'émissions polluantes trafiquées, mais d'un problème de sécurité cette fois-ci.

Un étonnant code

Il y a quelques jours, l'organisme indépendant EuroNCAP chargé de réaliser les crash-tests sur les derniers modèles sortis dévoilait les résultats pour le Tesla Model Y. Sans surprise, celui-ci avait alors cartonné, obtenant le score maximal de cinq étoiles ainsi que la note globale la plus élevée parmi tous les véhicules testés selon le nouveau protocole, bien plus sévère. Avec ses 92 %, SUV électrique devient ainsi le modèle le plus sûr du marché, devançant le Lexus NX et le Subaru Outback ayant obtenu une note de 89 %.

https://twitter.com/greentheonly/status/1568428087716585473?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1568428087716585473%7Ctwgr%5E392ed90d168a7a4c7da2c8951b4df39793be8d44%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Felectrek.co%2F2022%2F09%2F13%2Ftesla-special-code-crash-testing-in-cars-raising-red-flags%2F

Mais cet excellent résultat est-il vraiment le reflet de la réalité ? Si la question peut sembler étonnante, il est pourtant légitime de se la poser après la découverte du hacker Green, notamment connu pour son travail autour de la marque d'Elon Musk.

Sur Twitter, il explique en effet avoir trouvé un mystérieux code dans le logiciel du Model Y, mentionnant le nom de l'ANCAP, l'agence de crash-tests australienne. Plus étonnant encore, les agences EuroNCAP, NCAP (Corée) et I VISTA (Chine) étaient quant à elles déjà mentionnées dans le code. De quoi laisser interrogateur le hackeur.

Pas d'explications

Green ne connaît pas la raison d'être de ce code, mais elles seraient liées aux fonctionnalités de sécurité active (comme par exemple le freinage d'urgence). Selon le hacker, cette modification du code pourrait alors permettre aux véhicules utilisés lors des crash-tests de mieux se conformer aux critères des tests, pour la partie "Aide à la sécurité". Mais l'homme n'en est pas certain, puisqu'il ne trouve pas les fonctions modifiées par l'activation de ce mode.

Cela ne veut pas forcément dire que Tesla triche. Le constructeur pourrait ainsi passer sa voiture en mode "crash-test" afin d'éviter des situations dans lesquelles la voiture réagirait étrangement, à cause de l'absence de conducteur, ou du fait qu'elle soit au point mort, et non pas en marche avant ou marche arrière.

Mais néanmoins, les différents organismes prennent ces allégations au sérieux. L'agence australienne a en effet annoncé au site Drive que "nous sommes au courant des affirmations faites sur Twitter et nous les examinons". De son côté, Tesla ne s'est pas exprimé sur ces accusations et n'a pour l'heure fourni aucune explication. Nous ne manquerons évidemment pas de mettre cet article à jour si les choses évoluent.