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Volkswagen ne veut pas participer à la guerre des prix lancée par Tesla

La parité de prix entre les voitures thermiques et électriques est encore loin d’être atteinte, en raison notamment du coût des matières premières nécessaires aux batteries. Et alors que le prix du lithium remonte, la tendance serait donc plutôt à la hausse, d’autant plus que la demande est de plus en plus forte. Rien qu’en France, les ventes de véhicules électriques ont en effet dépassé celles de diesel en décembre.

Une chute soudaine

En attendant l’essor de la batterie solide, qui pourra faire baisser les prix, les voitures électriques coûtent donc assez cher. Néanmoins, il semblerait qu’il existe une marge de manœuvre, comme l’a prouvé Tesla. La firme américaine a en effet créé un véritable tsunami en faisant fortement chuter les prix de ses Model 3 et Model Y, jusqu’à 13 000 dollars en une nuit. Une baisse qui fait suite à la situation inquiétante en Chine ainsi qu’aux États-Unis.

Et celle-ci a eu l’effet d’une bombe, entraînant plusieurs constructeurs à revoir leur stratégie. On pense notamment à Xpeng, qui a fait dégringoler les prix de ses P5, P7 et G3. Quelques jours plus tard, ce fut au tour de la marque vietnamienne VinFast d’annoncer la mise en place d’opérations promotionnelles, sans donner plus de détails.

Enfin, plus récemment, c’est l’entreprise américaine Lucid qui a abaissé le prix de sa berline Air, uniquement pour les clients de son offre de location. De quoi espérer rester dans la course face à Tesla, qui a battu en 2022 son record de ventes avec plus d’un million de voitures livrées. Enfin, hier, c’est Ford qui annonçait revoir à la baisse les prix de son Mustang Mach-E aux États-Unis. Une décision surprenante, alors que la marque ne prévoyait pas du tout de réduire ses tarifs, mais plutôt d’augmenter ses profits.

Mais tous les constructeurs ne sont pas encore prêts à s’engager dans cette soudaine guerre des prix. Et surtout pas Volkswagen. Dans une interview accordée au journal allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, le PDG de la marque, Olivier Blume affirmait en effet qu’aucune baisse n’était à l’ordre du jour pour le moment.

Pas tous concernés

Le dirigeant affirme en effet « avoir une stratégie de prix claire et se concentrer sur la fiabilité. Nous avons confiance dans la solidité de nos produits et de nos marques ». Une petite pique subtile envoyée à la marque d’Elon Musk ? Quoi qu’il en soit, aucun modèle de Volkswagen, dont la gamme électrique est actuellement composée des ID.3, ID.4ID.5 et ID. Buzz ne profitera d’une quelconque baisse de prix.

Mais la firme de Wolfsburg n’est pas la seule à refuser de s’engager sur ce terrain. Comme l’explique Automotive News, c’est également le cas de Porsche, qui prévoit même d’augmenter ses prix de 6 % selon un porte-parole. Le constructeur prévoit également de lancer un SUV électrique haut de gamme, situé au-dessus du Cayenne en termes de tarification. En juillet dernier déjà, la marque affirmait qu’il serait plus facile d’augmenter sa rentabilité grâce aux voitures électriques.

Renault aussi s’oppose à cette stratégie de réduction des prix, bien que son PDG, Luca de Meo préconise toutefois de réduire la taille des batteries pour proposer des voitures moins chères dans le futur. Mais pour l’instant, il n’y a aucune raison de faire chuter le montant des autos déjà commercialisées. Le nouveau directeur général de la marque au losange, Fabrice Cambolive affirme en effet que « si vous réduisez les prix de vente de 10 % ou plus en une semaine, cela pèse sur les valeurs résiduelles et nuit aux clients existants ».

Un phénomène qui touche justement les propriétaires de Tesla, alors que le prix des modèles d’occasion a très fortement dégringolé ces derniers temps. Toutefois, Renault n’est pas fermé à une réévaluation des prix, alors que son dirigeant affirme qu’« il est prévisible que les prix des véhicules électriques feront l’objet d’un examen minutieux ».