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Test du Wiko View 3 Pro : mention bien

Si Wiko s'est souvent contenté de proposer des smartphones d'entrée de gamme aux allures de milieu de gamme, la marque franco-chinoise a étonné avec sa nouvelle gamme View 3. Le fer de lance de ces nouveaux smartphones, le Wiko View 3 Pro, est en effet doté de caractéristiques solides sur le papier pour son segment de prix, à 250 euros. Pour une fois, a-t-on envie de dire. Mais à l'usage, ce Wiko View 3 Pro peut-il tenir tête aux champions des appareils milieu de gamme que sont Samsung, Xiaomi ou Huawei ? C'est ce qu'on va voir dans ce test du Wiko View 3 Pro.

Fiche technique

Cet exemplaire a été prêté par la marque.

Design

Le Wiko View 3 Pro est un smartphone assez élégant de prime abord, surtout compte tenu de sa gamme de prix et venant d'un constructeur qui n'a jamais vraiment séduit par la finition de ses produits. Si le smartphone est disponible en vert « ocean » avec un dos uni, nous avons testé le modèle « nightfall » avec un dégradé du blanc au bleu. Un effet plutôt sympathique qui peut rappeler par certains aspects le coloris du Honor 10 Lite sorti en début d'année.

Pour les finitions, on notera que le smartphone est doté d'un dos en verre, mais également de contours en métal sur tout le cerclage du smartphone ou pour délimiter le module photo à l'arrière. Là encore, un effet plutôt réussi. Dommage néanmoins que le contour soit lui aussi dégradé, on aurait apprécié pour le coup une finition bronze plus unie.

Au dos du Wiko View 3 Pro, on retrouve un lecteur d'empreintes digitales placé au centre de la surface. Dommage toutefois qu'il soit positionné un peu haut et qu'il ne tombe pas directement sous l'index lorsqu'on utilise le smartphone à une main. En haut à gauche, le module photo est positionné à la verticale avec le flash en dessous.

Sur la tranche supérieure, on retrouve la prise jack. Sur la gauche, une trappe pour deux cartes nano-SIM ou une carte microSD et une nano-SIM. À droite, les boutons de volume et de mise en veille tombent cette fois directement sous le pouce. J'apprécie d'ailleurs la structure texturée du bouton de veille qui le distingue des touches de volume, un peu à la manière du slider du OnePlus 7. Enfin, sur la tranche basse du smartphone, le Wiko View 3 Pro intègre une prise USB-C et une grille de haut-parleur.

En façade, l'écran du View 3 Pro occupe une bonne surface, mais on notera tout de même un menton assez épais de 8 mm. C'est bien plus large que les bordures latérales, de 3 mm, ou de celle du haut, à 5,5 mm. Il en va de même pour l'encoche. Si celle-ci adopte une forme de goutte d'eau, elle se veut assez large avec 11 mm au plus haut, et assez haute, avec 5 mm. Surtout, ce sont les contours de l'encoche qui sont assez épais, à 3 mm, et donnent l'impression d'une perte d'espace.

Reste que dans l'ensemble le Wiko View 3 Pro est un smartphone plutôt bien conçu, avec des idées de design originales sur les teintes et un format qui tient bien en main. Seul petit bémol, on pourra regretter une épaisseur de 8,1 mm qui se ressent lors de l'utilisation à une main, particulièrement avec les bords incurvés. Attention aussi, du fait de sa surface en verre au dos comme devant, le smartphone aura tendance à glisser et à facilement capturer les traces de doigts. Mais c'est là le lot des quasiment tous les appareils du marché.

On pourra enfin noter que si le Wiko View 3 Pro intègre une LED de notifications dans la grille de haut-parleur au-dessus de l'écran, il n'est pas certifié IP pour établir son étanchéité.

Écran

Le Wiko View 3 Pro est doté d'un écran de 6,3 pouces avec une définition de 2340x1080 pixels assez répandue aujourd'hui. De quoi proposer une densité de 406 pixels par pouce et un ratio d'image de 19,5:9. Le smartphone de Wiko bénéficie par ailleurs d'une dalle IPS LCD.

Par défaut, on notera que la luminosité de l'écran paraît assez faiblarde, surtout en extérieur avec la forte lumière du soleil. On peine parfois à lire ce qui y est écrit. De même, on constate que l'écran affiche une lumière assez bleue. Des premières impressions confirmées par notre test de l'écran à la sonde, à l'aide du logiciel CalMan Ultimate de Portrait Displays.

Nos tests viennent en effet confirmer la luminosité maximale assez moyenne du smartphone de Wiko, avec seulement 412 cd/m². Il en va de même pour la luminosité minimale du blanc, assez élevée à 6,9 cd/m², de quoi piquer les yeux en pleine nuit. On notera également un contraste de 1269:1 assez correct pour du LCD.

La température moyenne des couleurs s'avère également assez élevée, à 7 522K. On est loin de la lumière blanche du soleil, à 6 500K, avec des teintes bien trop bleues. On peut néanmoins y remédier en passant dans les paramètres d'affichage du smartphone et en sélectionnant la teinte la plus chaude possible. La température passe alors à 6 714K, bien plus proche des paramètres recommandés.

Avec ces mêmes paramètres, nos mesures nous signalent que le Wiko View 3 Pro est capable d'émettre 125,54% des couleurs du spectre sRGB, mais seulement 84,239% de celles du spectre DCI-P3, plus large. Enfin, avec la colorimétrie « chaude », on notera un delta E2000 moyen de 3,03. Concrètement, plus le delta E est bas, plus les couleurs émises par l'écran seront fidèles à celles qu'il est censé émettre. Autour de 3, on considère que le delta E est plutôt bon.

Logiciel

Sorti de boîte, le Wiko View 3 Pro est proposé avec Android 9.0 et le correctif de sécurité de mars 2019. Une mise à jour dès les premières minutes d'utilisation est tout de même proposée, permettant de passer au patch de sécurité d'avril 2019. C'est bien, mais compte tenu de la date du test, fin juin, on aurait apprécié avoir le patch de juin, éventuellement celui de mai.

Du côté de l'interface, Wiko reprend grosso modo celle proposée de base avec AOSP. Les personnes habituées aux smartphones Pixel, Motorola, Essential ou Nokia ne seront donc pas dépaysées. Néanmoins, la marque française du chinois Tinno y a ajouté quelques paramètres de personnalisation intéressants. Ainsi, si par défaut le tiroir d'applications s'ouvre en glissant son doigt de bas en haut sur le launcher -- alors que le panneau de notifications s'ouvre de haut en bas -- il est possible de le modifier en ajoutant un bouton. Il en va de même pour l'écran Google Discover -- anciennement Google Feed -- installé par défaut, mais qu'il est possible de désactiver, ou pour la forme des icônes que l'on peut modifier. On regrettera néanmoins un lanceur d'applications assez restreint par défaut, puisque la grille de l'écran d'accueil ne permet que d'afficher 6x4 icônes et qu'il est impossible d'afficher 5 icônes par ligne.

De même, on regrettera des paramètres d'affichage assez limités. S'il est possible de modifier la température de l'affichage, on ne peut pas influer sur la colorimétrie en passant à des couleurs vives ou naturelles. Heureusement, il est possible de passer automatiquement l'affichage en mode repos des yeux au coucher du soleil, mais le Wiko View 3 Pro n'intègre cependant pas de thème sombre. Parmi les personnalisations de l'écran, on notera également la possibilité de masquer l'encoche en assombrissant la barre d'état, et même de l'adoucir en lui donnant plus de rondeur. Concernant la barre d'état, on pourra d'ailleurs souligner une gestion assez moyenne des icônes à chaque extrémité, avec notamment l'heure qui vient directement toucher l'angle arrondi de l'écran.

Par défaut, le smartphone de Wiko adopte une navigation par geste, celle de Google sur Android 9.0 Pie. Là aussi, le constructeur permet de revenir à une navigation plus traditionnelle avec une barre de navigation à trois boutons dont on peut modifier l'ordre. Pratique si l'on ne s'est jamais fait à la navigation gestuelle.

Du côté de la biométrie, le Wiko View 3 Pro intègre un lecteur d'empreintes avec un déverrouillage assez rapide. Néanmoins, si l'on souhaite activer la reconnaissance faciale, c'est possible. Simplement, cela ne se fait bizarrement pas depuis les paramètres de sécurité comme pour l'empreinte digitale, mais dans les « fonctionnalités Wiko » des paramètres. On notera cependant que la reconnaissance est assez lente -- près d'une demi-seconde -- et à l'usage, on préférera passer par le lecteur d'empreintes, plus rapide et plus sécurisé.

Dernier point, le Wiko View 3 Pro n'est compatible avec le DRM Widevine qu'au niveau L3. Cela signifie que le smartphone ne permet pas de lire des vidéos en haute-définition sur Netflix, myCanal ou Molotov. Dommage.

Photo

Le Wiko View 3 Pro est équipé de trois appareils photo à l'arrière. On retrouve ainsi un module grand-angle principal (équivalent 27 mm, f/2,0) de 12 mégapixels Sony IMX486, un module ultra grand-angle (équivalent 12 mm, f/2,2) de 13 mégapixels et un dernier capteur de 5 mégapixels utilisé uniquement pour le mode portrait.

En soi, le Wiko View 3 Pro permet ainsi une certaine polyvalence, avec la possibilité de prendre des clichés classiques, mais également de basculer en ultra grand-angle. Malheureusement, l'appareil ne propose pas de téléobjectif, même s'il est possible de zoomer de manière numérique.

Dans l'ensemble le module ultra grand-angle parvient à respecter la colorimétrie de l'appareil photo principal. On pourra néanmoins noter une moins bonne capacité à gérer les hautes plages dynamiques, comme on le voit sur le deuxième cliché. Surtout, l'objectif ultra grand-angle a tendance à créer des distorsions en barillet. Elles sont particulièrement visibles sur la première photo avec des lignes loin d'être parallèles.

Malgré le soleil particulièrement fort de cette fin de mois de juin, et les ombres d'autant mieux contrastées, le Wiko View 3 Pro s'en est bien sorti en extérieur. La gestion des très fortes plages dynamiques est correcte comme on le voit sur l'avant-dernière photo. Le smartphone parvient bien à régler la mise au point où on le souhaite et il réussit sans peine à retranscrire tous les détails de la photo, même sur des végétaux ou des éléments métalliques.

En intérieur, avec une luminosité plus faible, mais plus harmonieuse, le Wiko View 30 Pro s'en sort très bien. Le smartphone réussit la plupart du temps à produire des photos détaillées avec un mode HDR automatique assez convaincant et une bonne luminosité. On notera cependant la présence de bruit numérique particulièrement important dans les scènes avec moins de lumière, comme dans le cas de la plante grasse ci-dessus.

Si le View 3 Pro n'intègre pas nativement de mode nuit activable à main, le smartphone vous propose, lorsqu'il détecte une basse luminosité, de l'activer. Un peu à la manière des smartphones de Samsung. Sur les photos ci-dessous, la première est prise en mode automatique et la seconde en mode nuit :

Les photos suivantes ont toutes été prises avec le mode nuit activé :

Dans l'ensemble, le mode nuit du Wiko View 3 Pro est plutôt convaincant. Il réussira à capturer davantage de lumière et à atténuer légèrement les sources de lumière les plus fortes. On pourra regretter un flou un peu trop présent, notamment pour les sujets en mouvement, et pas mal de bruit numérique, mais c'est là le lot de la plupart des smartphones à moins de 300 euros.

Pour les portraits, le Wiko View 3 Pro est là encore plutôt efficace, en intérieur comme en extérieur. Le HDR automatique fait plutôt bien son travail et permet d'éclairer davantage les visages légèrement à contrejour. La couleur de la peau est là aussi plutôt respectée. Le mode portrait est également assez satisfaisant grâce au troisième module photo, même si on aurait apprécié qu'il puisse fonctionner de pair avec le HDR. C'est malheureusement très rare sur les smartphones.

Enfin, pour les selfies, le Wiko View 3 Pro est équipé d'un capteur de 16 mégapixels avec un objectif ouvrant à f/2,0. On notera cependant que les clichés sont assez flous avec une détection de visage qui peut avoir du mal à se faire. Le mode portrait, exécuté cette fois de manière entièrement logiciellement, est également à la peine avec un contour qui oublie nombre de mèches de cheveux et surtout, qui vient flouter toute la partie de mon t-shirt dans la lumière sur la photo prise à l'extérieur.

Performances

Le Wiko View 3 Pro est équipé du SoC Helio P60 de MediaTek, une puce gravée en 12 nm avec quatre cœurs Cortex A73 cadencés à 2 GHz pour les performances et quatre cœurs Cortex A53 à 2 GHz pour les tâches moins gourmandes. À ces huit cœurs est adossée une puce graphique Mali 72 à 800 MHz. On est donc sur une puce milieu de gamme lancée il y a désormais plus d'un an.

À cette puce, Wiko a adossé 4 ou 6 Go de RAM selon les versions 64 ou 128 Go de stockage en fonction du modèle. Dans notre cas, nous avons pu tester la version 6/128 Go. À l'usage, le smartphone se comporte plutôt bien dans la plupart des tâches. Il ne vient pas à ralentir, même en cas d'ouverture et d'utilisation de nombreuses applications ou dans les jeux 2D.

Pour les jeux 3D, j'ai tenté d'installer Fortnite sur le smartphone avant que l'installeur d'Epic Games ne m'informe que le Wiko View 3 Pro n'est pas compatible avec le jeu. Dommage. Je me suis donc rabattu sur PUBG Mobile. Par défaut, le jeu se lance en graphismes équilibrés, fréquence d'image moyenne, antialiasing désactivé et ajustement graphique automatique. J'ai pu pousser un peu plus en passant la fréquence à « élevée », en activant l'antialiasing et en supprimant l'ajustement graphique. En jeu, on retrouve une bonne fluidité globale, même si certains ralentissements se font sentir lors du parachutage ou de la conduite du véhicule, mais rien de grave. Je ne vais pas rejeter la faute sur mon smartphone, si je n'ai fait que top 24 c'est bien à cause de mon piètre niveau de jeu.

Pour Arena of Valor, le jeu se lance par défaut avec affiche HD désactivé, qualité d'affichage moyenne, qualité des particules moyennes et mode IPSE désactivé. En activant l'IPSE et l'affichage HD, j'ai pu jouer confortablement avec une fréquence d'image allant de 40 à 60 FPS sans grave chute de framerate. C'est plutôt correct.

On notera que Wiko propose une fonction baptisée Game Mode censée améliorer « les performances de votre smartphone ». Attention, il ne s'agit que d'une fonction de confort qui viendra masquer les notifications ou fermer les applications en arrière-plan. Il ne s'agit en aucun cas d'un mode permettant de meilleures performances graphiques.

Pour évaluer les performances du Wiko View 3 Pro, nous l'avons soumis au benchmark AnTuTu qui prend en compte les performances graphiques et de calcul de l'appareil, puis comparé ses résultats à ceux de deux smartphones vendus dans la même gamme de prix : le Samsung Galaxy A50 et le Huawei P Smart Z, ainsi qu'à son prédécesseur, le Wiko View 2 Pro.

Dans l'ensemble, le Helio P60 du Wiko View 3 Pro s'en sort donc très bien, faisant jeu égal avec le Kirin 710 qui équipe l'ensemble du milieu de gamme de Huawei et Honor, et quasiment au niveau de l'Exynos 9610 du Samsung Galaxy A50. Il parvient même à doubler les performances de son prédécesseur, équipé c'est vrai, d'un simple Snapdragon 450 d'entrée de gamme.

Autonomie

Le Wiko View 3 Pro est équipé d'une batterie de 4000 mAh. À l'usage, elle ne m'a pourtant pas particulièrement époustouflé. J'aurais pu utiliser le smartphone pendant 25h avant qu'il ne passe de 100 à 10% de batterie. Au cours de cette journée, l'écran est resté allumé 4h52, dont notamment une demie-heure passée à jouer à PUBG Mobile et une demie-heure sur Arena of Valor. Un résultat correct, mais on aurait pu s'attendre à mieux compte tenu de la capacité de la batterie.

En lançant une vidéo YouTube en haute-définition pendant une heure, le Wiko View 3 Pro est passé de 100 à 91% de batterie. Là aussi, c'est dans la tranche assez moyenne des smartphones récents. Malheureusement, nous n'avons pas réussi à faire fonctionner notre protocole ViSer sur le smartphone de Wiko pour comparer le smartphone aux autres.

Pour la recharge, le Wiko View 3 Plus bénéficie d'une prise USB-C et est fourni avec un chargeur 18W. De quoi lui permettre de passer de 10 à 42% de batterie en 30 minutes et de monter à 73% en une heure. Il aura fallu 1h49 pour une recharge complète de 10 à 100 de batterie. On ne l'attendait pas compte tenu du segment de prix, mais autant le préciser : le Wiko View 3 Pro n'est pas compatible avec la recharge par induction.

Réseau & communications

Le Wiko View 3 Pro est compatible avec toutes les bandes de fréquence utilisées pour la 4G en France, à savoir les bandes B1 (2100 MHz), B3 (1800 MHz), B7 (2600 MHz), B20 (800 MHz) et B28 (700 MHz), celle-ci étant particulièrement intéressante pour les abonnés Free Mobile. On notera par ailleurs que Wiko a intégré la 4G LTE en catégorie 6.

Le smartphone est également compatible avec le Wi-Fi 5 (802.11 a/b/g/n/ac), la radio FM, le Bluetooth 4.2. On aurait préféré du Bluetooth 5, notamment pour une meilleure stabilité du signal qui avait tendance à se couper avec le Wiko View 3 Pro dans la poche. Du côté de la géolocalisation, l'appareil est compatible avec les systèmes GPS, Glonass et Galileo.

Pour les appels, le Wiko View 3 Pro est équipé d'un système d'annulation de bruit pour filtrer la pollution sonore extérieure chez votre interlocuteur. De quoi lui permettre d'échapper aux bruits de circulation sur un boulevard parisien aux heures de pointe, mais il entendra tout de même les bruits de klaxon ou de moto au démarrage. La qualité de la voix reste cependant bien retranscrite.

Prix, disponibilité & alternatives

Le Wiko View 3 Pro a été lancé au prix de 249,99 euros pour le modèle 4/64 Go et 299,99 euros pour la version 6/128 Go. Néanmoins, on peut désormais le trouver pour 249 euros en version 6/128 Go.

À ce tarif, le smartphone de Wiko fait face au Samsung Galaxy A50, mais également au Huawei P Smart Z ou au Xiaomi Redmi Note 7, lancé au même prix, mais désormais disponible sous la barre de 200 euros.

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