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Test du Xiaomi Poco F5 Pro : 600 euros pour de grosses performances... et pas grand-chose de plus

Le marché des smartphones entre 600 et 700 euros est finalement assez peu concurrentiel. En y regardant de près, peu de modèles sortent à ces prix-là. Ce positionnement tarifaire est principalement occupé par des smartphones hauts de gamme sortis un an auparavant : on pense évidemment aux iPhone ou Galaxy S, qui sortent à des prix bien plus élevés, mais dont la décote permet de les acheter bien moins chers. Pourtant, on compte quelques téléphones de ce milieu de gamme particulier, comme le Xiaomi Poco F5 Pro qui vient d'apparaître. Un smartphone Xiaomi qui embarque le Snapdragon 8+ Gen 1, un SoC prometteur, qui promet de jouer dans de bonnes conditions. Nous avons pu le tester de long en large pour savoir s'il faut le privilégier à un « ancien » smartphone haut de gamme.

Fiche technique du Xiaomi Poco F5 Pro

Ce test a été réalisé avec un Xiaomi Poco F5 Pro en version 12 Go de RAM et 256 Go de stockage en coloris blanc.

Design : une recette connue qui date ?

Force est de constater que le Poco F5 Pro ne réinvente pas la roue au niveau de son design. La face arrière est lisse avec un revêtement glossy. Sur notre version de test en blanc, il faut reconnaître qu'il ne prend pas beaucoup les traces de doigt, ce qui est assez rare. On a droit au nom de la marque ainsi qu'à la mention « 5G » sur le côté gauche, ce n'est pas utile, mais c'est là. Ce qu'on remarque évidemment, c'est le bloc photo, au format rectangulaire. L'élément le plus surprenant est sans doute les deux bords verticaux en gris métallique qui encadrent les capteurs. L'intérieur de cet encadrement est quand même plus classique, avec un revêtement façon plaque à induction avec deux des capteurs photo. Le flash est relégué en bas dans une autre zone délimitée par un fond plus grisé. On trouve aussi le capteur macro isolé avec lui, comme s'il était instigateur d'une mauvaise surprise, d'un piège...

Cette face arrière, recouverte d'une plaque de verre, se courbe sur les deux côtés pour rejoindre un cerclage gris métallisé, qui lui vient prendre toute l'épaisseur sur les bords inférieur et supérieur. Ce biton gris/blanc cassé fait quelque peu désuet en 2023 et manque quelque peu d'élégance, sans être réellement daté. De quoi passer à la face avant où l'on trouve l'écran. Ses bordures sont assez réduites, notamment son menton qui est relativement fin. D'autres fabricants font mieux à ce prix-là, mais ces épaisseurs restent correctes. La caméra selfie est située en poinçon en haut de l'écran au milieu, là aussi c'est très classique.

Ses dimensions sont de 162,78 par 75,44 par 8,59 mm. Ce n'est pas le modèle le plus fin qui puisse exister, mais au vu de la batterie et des performances qu'il propose, on ne peut lui en vouloir du tout. Sur le poids, c'est assez contenu aussi : 204 g, ce qui n'en fait pas un poids plume, mais pas un poids lourd non plus. Enfin, les finitions sont très bonnes, même si on peut noter que les boutons ont tendance à bouger à cause d'un jeu. Mais globalement, on a une impression de solidité lorsqu'on tient ce F5 Pro dans les mains.

Côté résistance, ce smartphone est équipé d'un verre Corning Gorilla Glass 5, ce qu'on demande à un bon modèle en 2023. On trouve aussi une certification IP53, ce qui signifie que cet appareil est protégé quelque peu contre la poussière et contre les projections d'eau (mais pas toutes). De ce côté-là, c'est clairement en dessous de ce qu'on est en droit de demander à un smartphone. Ce Xiaomi Poco F5 Pro est disponible dans deux coloris : noir ou blanc.

Prise en main du Xiaomi Poco F5 Pro

Grâce à ce contour en aluminium, cette bordure qui vient lier l'écran et la face arrière, on a une bonne prise en main du Poco F5 Pro. Comme elle est très légèrement rugueuse, cela permet d'accrocher les doigts. Bref, on n'a pas peur de le faire tomber par terre. Mais son grand format avec un écran de 6,67 pouces ne conviendra pas à tout le monde, surtout à ceux qui ont des petites mains. Il y a aussi un problème avec ce bloc photo finalement imposant : lorsqu'on pose le smartphone sur une table, difficile de l'utiliser, tant le bloc le déséquilibre. C'est le cas y compris si l'on veut simplement envoyer un message en tapotant sur le clavier.

Au niveau de l'accessibilité des boutons, celle pour le bouton d'alimentation est bonne, mais pour les boutons de volume, ce n'est pas forcément ça, notamment pour le bouton supérieur. Là encore, attention à ceux qui ont des petites mains.

Pour déverrouiller le F5 Pro, on a plusieurs solutions. Tout d'abord, le capteur d'empreintes digitales, situé sous l'écran. Le configurer est rapide, il suffit de poser plusieurs fois son doigt dessus. À l'usage, c'est là aussi satisfaisant, avec un déclenchement réactif, on n'a pas l'impression d'attendre qu'il se déclenche. Même chose pour la reconnaissance faciale, qui peut se déclencher même si le smartphone est légèrement penché et que notre visage n'est pas en face de la caméra.

Écran : ce qu'on demande en 2023

L'écran du Poco F5 Pro a à peu près tout pour lui : il s'agit d'une dalle de 6,67 pouces (diagonale très classique) Amoled avec une définition WQHD+ (3200 par 1440 pixels). Il propose un taux de rafraîchissement de 120 Hz, avec un mode adaptatif, qui a priori peut descendre à 60 Hz. Dommage que l'écran n'aille pas plus loin sur ce point, on aurait aimé que le taux de rafraîchissement puisse descendre davantage et qu'il soit réellement adaptatif. La luminosité automatique est réactive et est assez douce, les changements ne sont pas soudains et le logiciel vise juste la plupart du temps.

Le constructeur annonce couvrir l'ensemble du DCI-P3. La calibration des couleurs a l'air correcte, et si l'on pouvait penser avant de l'utiliser que le Poco F5 Pro tirerait vers le bleu, ce n'est pas vraiment l'impression qui ressort. Les tons plus rouges ressortent aussi bien et les tons bleus ne sont pas si glacés que ça.

Afin d'avoir des mesures plus objectives, nous avons passé le Poco F5 Pro sous notre sonde à l'aide du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. Nous avons mesuré une couverture colorimétrique de 144% du sRGB et de 97% du DCI-P3 : pour cette dernière, c'est assez juste, surtout pour un modèle à plus de 600 euros. Comme évoqué précédemment, les tons tirent davantage vers le bleu, avec une température de couleur de 7144 K, là où l'on vise plutôt 6500 K. Quant à la luminosité maximale, nous avons mesuré 1187 cd/m² en pic (par rapport au 1400 cd/m² annoncés). Enfin, nous avons mesuré la différence entre les couleurs censées être affichées et celles qui le sont réellement : nous avons obtenu un Delta E moyen de 3,62, ce qui est très correct puisqu'en dessous de 3, c'est imperceptible pour l'œil humain. Attention, il est à noter que les tons blancs et gris dépassent 6 en Delta E et arrivent même à 8. En HDR, le Delta E moyen est moins bon, mais c'est logique : 7,12.

Logiciel : MIUI 14 est-il convaincant ?

Qui dit smartphone Xiaomi dit MIUI : ici c'est MIUI 14 avec son lot de nouveauté, qui tourne sous Android 13. Ce qui différencie principalement MIUI 14 des autres interfaces, c'est évidemment la séparation entre les notifications et les paramètres rapides. Si personnellement je n'apprécie pas cette disposition, je comprends que certains y soient attachés.

MIUI 14, comme toutes les autres interfaces Android, fonctionne bien, je n'ai pas réellement rencontré de bug. Les animations sont fluides partout et tout le temps, la navigation dans les menus est assez simple, grâces à des icônes colorées dans les paramètres et à des paramètres rapides avec de grandes icônes (merci le centre de contrôle qui se sépare des notifications).

Sur l'écran d'accueil, on a nos applications réparties sur différentes pages, mais pour accéder à toutes celles installés, il suffit de faire glisser son doigt du bas vers le haut pour ouvrir le tiroir d'applications. En sélectionnant le curseur sur la droite, on peut même les consulter lettre par lettre : chaque application commençant par une lettre précise est alors mise en évidence, en assombrissant les icônes des autres applications. De quoi s'y retrouver pour ceux qui ont tendance à les multiplier.

Dans ce qu'on aime à voir sur les derniers smartphones sous Android, c'est Monet, la fonction qui permet de synchroniser les couleurs de l'interface (boutons, icônes d'application, curseurs, etc.) avec celles du fond d'écran. Malheureusement, MIUI 14 ne la propose pas, enfin pas vraiment. On peut modifier les couleurs des icônes uniquement et parmi une sélection restreinte de couleurs : bleu, vert, violet ou marron. Mis à part cela, on sent clairement le style chinois de MIUI 14 : on a une sorte de boutique de thèmes et de fonds d'écran à télécharger, une application communautaire réunissant les utilisateurs de smartphones Poco, etc. Là aussi, ce sont les goûts et les couleurs.

En prenant du recul, si les options de personnalisation sont assez nombreuses, ce qui est une bonne chose, certains intitulés sont peu explicites. De plus, certaines options sont cachées dans des sous-menus dont les noms ne sous-entendent pas qu'on va y trouver lesdites options. De quoi se perdre un peu dans tous les paramètres du Poco F5 Pro.

Dernière fonctionnalité à mentionner, Game Turbo, qui permet d'accéder à des paramètres rapides plus simplement que via le centre de contrôle, mais aussi de passer à une autre application. L'option la plus intéressante est évidemment celle qui permet d'augmenter a priori les performances. Lorsqu'elle est activée, on peut consulter le nombre de FPS affichés.

Sur les applications tierces préinstallées, on en compte tout de même un certain nombre : hors applications Xiaomi, j'en ai compté treize. Si ce n'est pas obligatoirement dérangeant, on ne les demande pas pour autant. Pour regarder vos séries et vos films préférés sur n'importe quelle plateforme de SVoD, soyez rassurés : le Xiaomi Poco F5 Pro est compatible avec le DRM Widevine L1, ce qui garantit de pouvoir les visionner en HD.

Malheureusement, le constructeur n'a pas pu nous répondre sur la durée de mise à jour du téléphone. Nous ne pouvons donc que supposer qu'il recevera deux mises à jour majeures d'Android et trois ans de patchs de sécurité. Il est regrettable que Xiaomi ne communique pas davantage sur ce point, pourtant un immanquable en 2023.

Performances : l'atout majeur du Xiaomi Poco F5 Pro

Pour faire fonctionner le Poco F5 Pro, on a droit à un SoC de Qualcomm, le Snapdragon 8+ Gen 1 qui équipait encore le haut de gamme l'an dernier. Gravé en 4 nm, il est composé d'un CPU de huit cœurs cadencés à 3 GHz ainsi que d'un GPU Adreno. On a droit à 8 ou 12 Go de RAM selon les versions en LPDDR5. Pour aller plus loin, on peut activer 3 Go de RAM virtuelle à partir de la mémoire flash du smartphone, qui n'apportent pas autant de puissance. On a également une chambre à vapeur Liquid Cool 2.0, ce qui est assez rare sur cette gamme de prix, alors bravo Xiaomi pour ça. En pratique, elle permet d'éviter la surchauffe des composants.

En pratique, ça se concrétise par un smartphone fluide lors des démarrages d'applications, lors des changements d'une application à l'autre, etc. Pour des usages classiques, c'est très performant. Mais qu'en est-il pour des jeux vidéo gourmands ? Nous avons testé Genshin Impact, sur une session témoin de 20 minutes. Le jeu arrive à fonctionner à 60 FPS en qualité « Élevé » presque tout le temps : lorsque beaucoup d'éléments sont affichés, on constate quelques ralentissements, mais rien de grave. De même sur Fortnite : en qualité graphique élevée et avec les textures HD, on arrive aux 60 FPS quasiment constants (sauf dans les villes où il y a beaucoup d'éléments à afficher). Cependant, le Poco F5 Pro a tendance à beaucoup chauffer, surtout au-delà de 10 minutes de jeu. Pas suffisamment pour que ce soit inquiétant, mais c'est à noter.

Du point de vue des benchmarks réalisés, force est de constater que les performances sont l'atout principal du Poco F5 Pro. Sur presque tous les tests, il bat ses adversaires dont les prix sont similaires. Ce qui était assez attendu pour ce smartphone, au vu de la RAM et de la puce proposés.

Pour parler du stockage, selon les versions le Poco F5 Pro dispose de 256 ou 512 Go de stockage en UFS 3.1, non extensibles via une carte microSD. Si c'est suffisant pour stocker de nombreux jeux vidéo et autres fichiers volumineux, on ne peut tout de même pas considérer cette capacité comme un réel avantage du smartphone. Toutefois, s'il avait proposé une version à 128 Go, cela aurait été un inconvénient.

Photo et vidéo : ça ne vaut pas 600 euros

Quant à la partie photo, on trouve plusieurs capteurs photo sur le Poco F5 Pro :

Capteur principal

Le capteur principal est globalement bon, il faut dire qu'il fait le travail : piqué, couleurs, tout y est à peu près. Mais en y regardant de près, on se rend qu'il a quelques petits défauts qui sont regrettables à plus de 600 euros. Certains clichés font ressortir un certain jaune verdâtre et la couleur du gazon et plus généralement des végétaux est fortement poussée. On a l'impression que cela est « fait exprès » puisque le smartphone aurait pu pousser le doré de la coupole de l'Hôtel des Invalides, mais il ne l'a pas fait.

Quant au piqué, il est plutôt correct alors que les Poco nous ont rarement habitué à cette qualité. Si l'on regarde attentivement, dans certains coins on perd un peu de netteté : là encore, ce n'est pas très grave. De nuit, si la gestion des ISO est assez bonne, c'est le traitement numérique qui vient à trop lisser les textures, ce qui fait perdre du détail.

Il faut tout de même reconnaître qu'au global la gestion des couleurs est bonne. Mais d'un autre côté, le smartphone a du mal à gérer les dynamiques, surtout les zones sombres : parfois, il ne récupère aucun détail, là où un autre modèle y arriverait.

Enfin, la vitesse d'obturation est parfois trop petite : pour ne pas pousser la sensibilité à la lumière, on peut penser que le capteur diminue cette vitesse. Problème : certaines photos ressortent floues.

Capteur ultra-grand-angle

Ce dont on se rend compte rapidement, c'est l'incohérence colorimétrique entre le capteur principal et l'ultra-grand-angle. Mais pour parler précisément de ce dernier, son plus gros défaut est la trop grande présence d'aberrations chromatiques. On en voit assez facilement même sur des clichés pris dans de bonnes conditions lumineuses. Ce qui est vraiment dommage, puisque pour le reste, les couleurs sont assez bonnes. Le capteur manque globalement de lumière, ce qui se ressent avec des coins plutôt flous et un certain manque de détail.

Si on pouvait pardonner les petites erreurs du capteur principal, pour un smartphone à 600 euros, celles de l'ultra-grand-angle sont trop grandes.

Le capteur macro

Faisons assez rapide sur ce capteur, qui ne mérite pas qu'on s'y étende beaucoup. Avec une définition de 2 Mpx, il est mauvais en 2023 et en plus de ça, les couleurs sont ternes, la mise au point difficile. On s'attendait à être déçus et c'est le cas.

Mode nuit

Comme vous pouvez le voir sur les images comparatives ci-dessus, le mode nuit du Poco F5 Pro fait ce qu'on lui demande. Il ajoute de la lumière aux photos prises de nuit, ce qu'on demande principalement à un tel mode de photo. Mais il va plus loin puisqu'il lisse moins les détails et textures que lorsqu'il est désactivé. Les résultats sont de ce fait convaincants.

Capteur selfie

Quant aux selfies, ce n'est pas ça. Ils ont souvent un effet de voile, surtout dans des conditions lumineuses difficiles, donc on peut le pardonner à moitié. Si cela affecte les couleurs, le piqué est quand même là. Mais cette netteté se perd significativement dans des environnements sombres, avec du grain qui se forme, bien qu'il se fasse discret. Si on peut considérer que les selfies sont passables, leur qualité est insuffisante pour un smartphone à ce prix, surtout face à des Pixel ou à des smartphones Samsung.

Vidéo

Le Poco F5 Pro permet d'enregistrer des vidéos jusqu'en 8K, ou en 4K.

Audio

Pour écouter de la musique, pas de port jack : il faut forcément passer par un adaptateur ou utiliser des appareils sans-fil via des codecs Bluetooth. Utiliser les haut-parleurs ne sera pas une tare, puisqu'ils sont globalement bons. Tout d'abord, ils sont stéréo et la puissance entre le haut-parleur inférieur et le haut-parleur supérieur est similaire : de quoi avoir un audio équilibré peu importe comment on tient le Poco F5 Pro.

En réalité, il ne brille pas par ses basses, qui peinent à se faire entendre, mais offrent suffisamment pour qu'on perçoive de la profondeur dans la musique qu'on écoute. Le son est plutôt teinté de mediums qui sont précis et si les aigus s'imposent parfois trop, ils restent là où ils doivent être. Bien sûr, au-delà de 70% du volume maximal, le son se distord légèrement trop, surtout si l'appareil est près de nos oreilles. Bref, le Poco F5 Pro arrive sans problème à couvrir une pièce, mais pas davantage.

Réseau et communication

Ce smartphone Xiaomi est compatible 5G, on trouve du Wi-Fi 6, du NFC ainsi que du Bluetooth 5.3. Bref, tout ce qu'on demande en 2023 sur la connectivité. Pour les appels et les SMS, on peut utiliser deux nanoSIM à placer dans le tiroir dédié dans la partie inférieure du smartphone, dans la tranche.

Quant à la qualité des appels, elle est vraiment bonne. Même dans un environnement bruyant comme une rue avec des voitures qui démarrent ou qui circulent, la voix est bien isolée. En plus de ça, elle n'est pas tant compressée et lorsqu'on arrête de parler, le microphone ne se coupe ni trop tôt, ni trop tard. Sur la gestion du vent, c'est assez bon aussi : si on peut l'entendre souffler, ça reste contenu et notre interlocuteur nous entend distinctement. Enfin, le Poco F5 Pro gère également l'écho, qui peut toutefois s'entendre légèrement.

Batterie : une autonomie correcte, une très bonne charge

Pour alimenter ce téléphone, on trouve une batterie d'une capacité de 5160 mAh, ce qui est légèrement au dessus du standard en vigueur de 5000 mAh. Le constructeur annonce 34,5 heures d'endurance en appel, 20 jours de veille, 24 heures de lecture et 20 heures de vidéo maximum.

Sur une session de 20 minutes de jeu sur Genshin Impact, jeu vidéo en 3D et très gourmand en ressources, j'ai perdu 9% d'autonomie, en réglant la luminosité à 50%. Même chose pour Fortnite : dans les mêmes conditions, j'ai perdu 11% de batterie. C'est plutôt bon pour un smartphone, et c'est sans doute grâce à cette batterie généreuse.

Dans un usage plus hétérogène, tenir la journée et demie ne sera pas du tout un problème, même en utilisant le smartphone à longueur de temps et avec une luminosité confortable. Pour les plus économes ou ceux qui utilisent moins de quatre heures par jour leur smartphone, ils peuvent arriver à deux jours d'usage.

Cela fait du Xiaomi F5 Pro un modèle à l'endurance agréable. Afin d'avoir une idée plus objective de son autonomie, nous avons soumis le Poco F5 Pro à un test d'endurance via notre protocole Smart ViSer (qui simule une activité humaine en utilisant l'appareil), sur lequel passent tous les smartphones que nous testons. Ce modèle-ci a tenu 12 heures et 56 minutes avant d'atteidre les 10% d'autonomie, ce qui le situe dans la moyenne.

Recharge

Côté charge, en filaire on peut monter à 67 W de puissance grâce au câble USB-A vers USB-C et à l'adaptateur secteur fourni. Xiaomi annonce que l'on peut récupérer jusqu'à 50% de batterie en 32 minutes. Mais on a également droit à de la charge sans-fil, à une puissance maximale de 30 W. Voici ce que donne une charge complète débutée à 10% de batterie restante :

Si la charge pour aller jusqu'à 100% prend un peu de temps, il faut concéder que pour aller jusqu'au 90% c'est très rapide : un peu plus de 30 minutes dans notre test. Aux côtés d'une autonomie confortable, le Xiaomi Poco F5 Pro propose une charge qui permet de récupérer une journée d'autonomie en 15 minutes.

Prix et date de sortie du Xiaomi Poco F5 Pro

Le Poco F5 Pro est sorti le 9 mai 2023 dans les coloris noir et blanc. Voici les différentes versions et tarifs :