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Xiaomi a un plan B s'il lui arrive la même chose que Huawei

Le gouvernement Trump a porté un coup dur à Huawei en 2019 en interdisant aux sociétés américaines de faire affaire avec la firme chinoise. Google et Qualcomm en tête ne peuvent donc plus fournir leurs services à l'un des plus gros constructeurs de smartphones au monde. Heureusement pour Huawei, le groupe est très solide et possède quelques alternatives, notamment pour se passer de Google.

Les autres marques chinoises peuvent néanmoins se poser des questions. Si l'attaque semble particulièrement ciblée pour le moment, un sursaut anti-chinois de la part des États-Unis pourrait porter préjudice à tous les constructeurs de l'Empire du Milieu.

Xiaomi se tient prêt

Interrogée par Xataka sur le sujet, Abi Go, cheffe de produit monde de Xiaomi, s'est montré confiante. Pour le moment, Xiaomi n'est pas dans le viseur des États-Unis et il ne semble pas y avoir « d'effet de contagion ». Elle rappelle d'ailleurs que la marque travaille régulièrement main dans la main avec Qualcomm pour les puces de ses smartphones ou Google pour ses produits IoT (Internet of Things).

Mais Xiaomi ne ferme pas les yeux sur des éventualités moins rayonnantes et se prépare déjà à parer à toute éventualité. « Si à l'avenir quelque chose arrive, nous avons un plan B », précise-t-elle avant d'ajouter : « entre autres choses, nous investissons beaucoup dans plusieurs fabricants de semi-conducteurs en Chine ».

Rappelons qu'une grande partie du chiffre d'affaires de Xiaomi est fait en Chine et en Inde, où les services Google ne sont pas aussi importants qu'en Europe ou aux États-Unis, et qu'un simple changement de fournisseur pour ses SoC suffirait déjà à réduire presque à néant sa dépendance aux marques américaines.

Aucune volonté de s'opposer aux États-Unis

Pour le moment néanmoins, Xiaomi n'envisage pas cette option comme son plan principal à long terme. « Jusqu'à présent, nous avons choisi d'intégrer les meilleurs composants dans nos produits, et nous continuerons de le faire à l'avenir », précise-t-elle, arguant que « la stratégie commerciale [de Xiaomi] ne doit pas être conditionnée par les décisions prises par les politiciens ».

Après avoir tenté de développer ses propres processeurs, Xiaomi n'a donc pas pour intention immédiate de se poser comme une alternative au marché existant et préfère donc s'en tenir à ce qu'il sait faire : proposer « des produits attractifs à des prix honnêtes ». Tant que la marque ne s'intéresse pas plus que cela au marché américain, il y a de toute façon assez peu de chances pour que le gouvernement Trump s'intéresse particulièrement à son cas.