Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test du Xiaomi Redmi Note 9T : ne pas se reposer sur ses lauriers

S'il ne fallait retenir que deux smartphones de la grande gamme d'appareils Xiaomi, on pencherait probablement chaque année pour le Mi et le Redmi Note. Ce dernier réussit depuis plusieurs années le pari d'être un excellent rapport qualité prix sur la tranche 200 à 300 euros, et c'est l'un des best-sellers du marché. Le Redmi Note 9T est déjà là, et il apporte notamment une compatibilité avec les réseaux 5G en France.

Notre test en vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=TNVtU2bgsXQ

Fiche technique du Xiaomi Redmi Note 9T

Ce test a été réalisé à partir d’un exemplaire prêté par Xiaomi.

Le smartphone qui joue avec les limites

Afficher une aussi belle fiche technique et notamment une batterie de 5000 mAh ne se fait pas sans concessions. La première d'entre elles est l'encombrement du smartphone. 199 grammes sur la balance et une largeur de 77,3 mm pour une épaisseur de 9,1 mm en font un téléphone particulièrement imposant. Le Redmi Note 9T est un smartphone qu'il faudra absolument utiliser à deux mains et qui se fera sentir dans vos poches. Étant habitué à des smartphones plus compacts, je dois admettre que j'ai eu du mal à m'habituer à ce format.

Encombrement mis de côté, le Redmi Note 9T nous présente un écran prenant toute la face avant, avec un poinçon en haut à gauche de l'écran, ainsi qu'un menton assez visible sous l'affichage. C'est assez classique sur des téléphones à ce prix de ne pas retrouver des bordures ultrafines qui coûtent bien plus cher à la production et se retrouvent sur des smartphones plus haut de gamme. Sur les tranches, on retrouve les boutons pour le volume, un bouton d'alimentation qui fait office de lecteur d'empreintes, le port USB-C, un port jack 3,5 mm et le port infrarouge. Le lecteur d'empreintes tombe plutôt bien sous le doigt, aussi bien sous le pouce de la main droite que sous l'index de la main gauche. Bon point, l'emplacement pour carte micro SD vient en complément des deux cartes SIM, et non en remplacement du second slot SIM, comme c'est souvent le cas.

C'est surtout au dos du téléphone que l'on sera le plus critique concernant son design. D'abord l'essentiel de l'arrière est fait d'un plastique qui pourrait être plus qualitatif. La texture utilisée pour empêcher les traces de doigts est réussie sur ce point, mais va plutôt attirer les poussières et le gras, qui iront se loger dans les ramifications. Cette texture permet aussi d'améliorer la prise en main du smartphone, qui glisse moins qu'avec une surface complètement lisse.

On a aussi droit à un module photo qui devrait diviser. Xiaomi a fait le choix d'un module photo oblong qui ressort d'une forme circulaire, laissant l'impression que les ingénieurs n'arrivaient pas à faire leur choix sur la forme souhaitée. Au-delà de l'esthétique, le problème reste qu'il ressort nettement d'un téléphone pourtant déjà épais. Un dernier mot enfin pour les écritures légales particulièrement voyantes sur ce téléphone, alors que de nombreuses marques ont trouvé comment les intégrer plus discrètement. Vous avez donc un joli symbole de poubelle d'un blanc étincelant qui trône à côté du logo 5G en bas du dos.

Certains crieront peut-être aux pinaillages pour un smartphone à ce prix, mais ce qui m'a étonné le plus c'est finalement que je trouve le Redmi Note 9T moins agréable que d'autres Redmi Note que j'avais pu tester personnellement comme le Note 7 ou le Note 8 Pro.

Un écran moyen

Le Redmi Note 9T est équipé d'un écran LCD IPS de 6,53 pouces avec une définition de 2340 x 1080 pixels. Ce qui saute aux yeux en allumant le smartphone est un problème avec son intégration qui cause une petite ombre au niveau des bordures, et plus particulièrement du poinçon. Pour y remédier, il faudra privilégier le thème sombre, puisque les ombres sont surtout visibles sur des fonds blancs ou très clairs. Mis à part ça, à l'œil nu on peut constater que l'écran souffre d'une petite rémanence qui se dessine pendant les animations ou en scrollant dans les pages.

Au niveau de la colorimétrie, nous avons utilisé notre sonde et le logiciel CalMan Ultimate pour relever l'affichage de 118 % du spectre sRGB pour 79 % du spectre DCI-P3. Notez que pour atteindre ce score nous avons sélectionné le schéma « saturé » dans les options d'affichage de MIUI. Par ailleurs, on relève un deltaE moyen de 6,15 lorsque l'on compare les couleurs affichées par l'écran sur le spectre DCI-P3 avec les couleurs attendues. C'est un résultat plutôt médiocre, on estime que la différence est invisible en dessous de 3, mais c'est un résultat attendu sur un écran de cette gamme. La température moyenne des couleurs est également trop froide avec 7470K mesuré.

Ce qu'il faut comprendre est qu'il ne faudra pas vous fier aux couleurs des images affichées par le smartphone, on pense notamment aux photos prises avec l'appareil qui pourront donner un résultat différent une fois diffusé sur un téléviseur ou un PC. Au-delà de ça, c'est évidemment un écran qui reste parfaitement utilisable au quotidien avec tout de même une belle définition d'affichage et des couleurs vives. La luminosité maximale de 465 cd/m² et le contraste de 1382:1 sont tout à fait corrects.

Deux haut-parleurs et un port jack 3,5 mm

En plus du port jack 3,5 mm situé à côté du port USB-C, le Redmi Note 9T fait appel à deux haut-parleurs pour produire du son. Le premier est situé sous le téléphone, à côté du port USB, et l'autre se trouve sur le dessus de l'appareil, à côté du port infrarouge. On est loin des meilleurs haut-parleurs du marché, mais le son rendu reste tout à fait correct.

Il ne faudra pas pousser le volume trop haut, mais la solution de Xiaomi est suffisante pour écouter une vidéo YouTube ou Netflix convenablement.

Android 10 bien caché sous MIUI 12

Côté logiciel, on retrouve bien sûr l'interface MIUI aux commandes en version 12. Développée par Xiaomi, cette interface modifie ici le comportement d'Android 10. Rappelons qu'Android 11 est déjà disponible depuis plusieurs mois au moment où ce smartphone commence sa commercialisation. On est aujourd'hui habitué à ce petit retard dans les mises à jour Android, notamment sur cette gamme de prix, mais il est toujours bon de le rappeler.

On ne va pas représenter MIUI 12 que l'on a déjà pu tester à plusieurs reprises au cours des derniers mois. Rappelons qu'il s'agit d'une modification profonde d'Android qui en ajoute beaucoup de fonctions et revoit complètement son apparence.

Avec les dernières mises à jour de MIUI, Xiaomi a réussi à tout de même simplifier le fonctionnement de son interface et la rendre plus lisible et plus agréable grâce aux animations retravaillées. La marque a aussi réorganisé les menus pour trouver plus facilement certaines fonctions auparavant bien cachées. On apprécie par exemple de pouvoir faire flotter une application par-dessus une autre, ou la gestion facile du stockage avec des options de nettoyage rapide. On aime moins quand Xiaomi décide d'afficher des publicités au milieu d'un « contrôle antivirus » à l'installation d'une app, ou quand la marque remplace des fonctions de Google, notamment concernant la gestion de la batterie.

Nous avons également rencontré plusieurs incompatibilités logicielles avec des applications. Impossible d'installer 3DMark ou GFXBench par exemple, qui semble bloqué par MIUI malgré des démentis de Xiaomi Italie. Fortnite n'est pas compatible non plus avec le Redmi Note 9T. On trouve en revanche un support du Widevine L1 qui nous a permis de lire du contenu HD sur Netflix sans problème.

Un appareil photo et deux artifices

Le Redmi Note 9T est équipé d'un module photo avec trois appareils :

Soyons francs, les capteurs de profondeur ne servent pas à grand-chose sur smartphone. Ils sont principalement là pour faire artificiellement augmenter le nombre d'objectifs à l'arrière du téléphone et donner l'impression que l'on a un meilleur appareil photo en poche. L'appareil « macro » des smartphones de cette gamme n'est pas beaucoup plus utile, même si on peut parfois réussir à obtenir quelques photos intéressantes. En réalité, ce smartphone (comme la plupart des smartphones à moins de 300 euros) pourrait donc être équipé d'un seul capteur et objectif, et donnerait les mêmes clichés dans 99,9 % des situations.

On commence par une série de photos « en plein jour ». Bon on ne peut pas dire que la météo a été très clémente pendant le test de ce smartphone. On remarque tout de suite le très moche filigrane que Xiaomi continue d'ajouter par défaut à toutes vos photos. Il faudra se rendre dans les paramètres pour désactiver rapidement cette option. Nous avons choisi de la garder active pour ce test, puisque Xiaomi juge bon de la laisser par défaut.

En regardant les photos, on reconnait immédiatement le traitement réalisé par Xiaomi. Avec le HDR automatique et l'option « IA » activée, l'algorithme de la marque va augmenter les contrastes pour augmenter la précision de l'image. On peut le voir par exemple avec la texture du goudron sur la route, ou de la pierre dans le parc. Les couleurs des clichés sont assez froides, parfois presque délavées, même si ici la météo joue évidemment sur ce constat.

Mode portrait et mode macro

Le mode portrait est devenu une fonction phare de nos smartphones. Pour fonctionner au mieux, il associe les données de plusieurs capteurs photo et un bon algorithme pour détourer le sujet et flouter l'arrière-plan. Avec la faible polyvalence du module photo du Redmi Note 9T, le téléphone doit compenser en mettant l'accent sur son algorithme de traitement. Malheureusement, Xiaomi n'est pas Google, et le logiciel ne peut pas faire de miracle.

Dans l'ensemble le résultat est plutôt correct, mais vous ne ferez pas vos meilleurs portraits avec ce smartphone. L'algorithme de détourage peut avoir des ratés sur les zones les plus difficiles, notamment au niveau des cheveux. C'est ici que l'appareil va souvent décider de flouter certains cheveux qui auraient dû rester nets, ou afficher l'arrière-plan de façon nette parce qu'il se situe dans une boucle de cheveux. Sur la photo de mon chat, on peut voir le problème au niveau du haut de sa tête et de ses moustaches.

Nous avons rarement été convaincus par les modes macro proposés sur les smartphones de cette gamme.

Ici on a bien ce niveau de détails attendu en s'approchant à 4 cm de l'objet photographié, mais on ne peut pas dire que la photo soit particulièrement attrayante ou exploitable en l'état. Sur la photo du burger, les lumières sont brulées, l'arrière-plan est plein de bruit numérique et on ne retire pas forcément grand-chose de la photo. On préfèrera en faite prendre une photo plus propre grâce à l'appareil principal. La photo montrant le signe gravé dans le bois est plus intéressante, mais ici le capteur semble manquer de lumière pour occulter le bruit. Ces deux images illustrent le manque de qualité du capteur et de l'objective qui prive le smartphone des informations nécessaires pour un meilleur traitement.

De nuit

La nuit, ou lors des conditions en faible lumière de manière plus générale, reste toujours l'ennemie des appareils photo de smartphones. Ici, le téléphone fait de son mieux grâce à son traitement poussant les contrastes pour afficher de la netteté sur un maximum de détails.

Malheureusement, cet algorithme montre vite ces limites, et on voit apparaitre du bruit numérique assez facilement. On note quand même que le téléphone s'en sort plutôt bien sur les fortes lumières. Certes, la lumière à l'intérieur du lampadaire est brulée, mais on arrive à percevoir les détails très rapidement autour du globe en lui-même. Le reste de la photo ne souffre donc pas trop de cette forte source de lumière dans un cliché qui reste pris la nuit. J'ai pris ces photos avec un sol mouillé et on voit aussi que les blancs au niveau du reflet sont cramés sur la photo de rue. Malgré ces défauts, il faut admettre que le résultat est plutôt correct pour un smartphone à ce prix.

La photo de la lumière à travers les branches de l'arbre montre que l'appareil arrive tout de même à traiter les clichés en prenant soin des détails. La balance des blancs serait à travailler, mais mon quartier utilise des lumières très jaunes ce qui rend la tâche très compliquée pour des smartphones.

Et les selfies ?

À l'avant, on retrouve dans le poinçon un objectif f/2,25 avec un capteur de 13 mégapixels capable de filmer en 1080p jusqu'à 30 images par seconde.

On retrouve les problèmes du module photo dorsal, sans surprise. Bien qu'il y ait quelques aberrations, le téléphone s'en sort plutôt bien avec les selfies prises la journée. La nuit, les choses se gâtent terriblement. Ici la balance des blancs est vraiment problématique, la photo laisse imaginer que je porte un masque bicolore alors qu'il est uni. Le bruit est nettement visible, même sur le visage au centre de la photo et les lumières sont brulées.

Performances

Pour le choix de son SoC, Xiaomi alterne depuis plusieurs années entre Qualcomm et MediaTek. C'est ce dernier qui a été retenu avec sa puce Dimensity 800U pour animer le Redmi Note 9T. Ce SoC gravé en 7 nm utilise un processeur 8 cœurs, 4 Cortex A76 haute performances à 2,4 GHz et 4 Cortex-A55 basse consommations à 2 GHz. Côté GPU, on retrouve un ARM Mali-G57 MC3. Le SoC est complété par 4 Go de RAM LPDDR4X et un stockage UFS 2.1 en 64 Go ou 2,2 en 128 Go. Sur le papier, ce SoC peut se mesure à un Snapdragon 750G, mais sans atteindre les performances du Snapdragon 855. C'est donc une puce plutôt véloce.

Comme nous l'avons évoqué plus haut, nous n'avons pas été en mesure de faire tourner 3DMark et GFXBench sur le smartphone, ce qui complique forcément l'évaluation des performances à partir des benchmarks. On peut tout de même voir que sur le score AnTuTu, le Redmi Note 9T s'en sort mieux que son prédécesseur et que son concurrent le Realme 7 Pro, mais reste inférieur au Xiaomi Mi 10T Lite vendu dans la même gamme de prix. On peut voir que la différence se fait surtout sur une meilleure gestion de la mémoire par le Redmi Note 9T, alors qu'il affiche une légère faiblesse sur son CPU, c'est sans doute ce qui explique le score moins bon sur PCMark.

À défaut de pouvoir faire tourner Fortnite, nous nous sommes dirigés vers Genshin Impact. Le jeu free to play d'action RPG à la troisième personne affiche des graphismes plutôt attrayants pour les smartphones, mais surtout assez gourmands. Nous avons pu jouer dans la zone de départ du jeu avec les paramètres graphiques réglés sur « élevé » à un framerate de l'ordre de 30 FPS. On peut parfois noter quelques baisses de fluidité quand la scène devient plus complexe en termes d'action, mais cela reste tout à fait jouable. En réglant les graphismes au minimum, les problèmes de performances disparaissent, mais on ressent quand même une certaine latence dans les déplacements du personnage. Tout cela laisse penser que ce n'est pas la puissance brute du GPU ici qui peut poser problème, mais plutôt des latences au niveau du système et du CPU, et dans le système de refroidissement du SoC. Le smartphone ne semble pas réussir à utiliser le GPU au maximum de façon constante, même sur de courtes durées de jeux.

Call Of Duty Mobile tourne de façon plutôt fluide avec les réglages graphiques bloqués sur moyen. De même, PUBG est réglé par défaut pour tourner en mode « HD » avec la fréquence d'affichage « élevée ». Dans ces conditions, j'ai pu jouer plusieurs parties sans noter de baisse de performances particulièrement importantes. Ici nous n'avons pas relevé de chauffe particulière du téléphone, qui semblait être à son aise dans ces deux jeux.

Le smartphone qui ne meurt jamais

Finir une journée, relativement légère certes, avec 80 % de batterie restante ? C'est possible avec le Redmi Note 9T. Le téléphone intègre une batterie de 5000 mAh et qu'on connait déjà la réputation de MIUI pour ce qui est de l'économie d'énergie. Le cocktail permet ici d'avoir une vraie autonomie record. Avec une utilisation plus conséquente mêlant un peu de jeu, beaucoup de navigation sur le web, de l'écoute en Bluetooth et du streaming vidéo, le téléphone peut facilement tenir plusieurs journées. Et ça c'est sans compter la fonction « économiseur de batterie ultra » qui transforme le smartphone en simple téléphone pour prolonger encore plus longuement sa durée de vie.

Sur notre test Viser, le téléphone a tenu 15 heures et 28 minutes avant de tomber dans les 10 minutes. C'est tout simplement l'un des meilleurs résultats que l'on a enregistrés depuis 2019. Si l'un de vos principaux critères est l'autonomie, alors il ne fait aucun doute que le Redmi Note 9T devra figurer dans votre sélection finale.

Le problème avec une batterie aussi volumineuse, c'est qu'il faut du temps pour la recharger. Le Redmi Note 9T peut recevoir jusqu'à 18 W et il est fourni avec un chargeur Xiaomi 22,5 W. En 30 minutes, ce chargeur permet de passer de 8 à 39 % et donc récupérer facilement au moins une journée d'utilisation si l'on se montre un peu économe. Il faut en tout un peu moins de 2 heures pour atteindre les 100 %, ce qui est reste tout à fait raisonnable.

La 5G est au rendez-vous

L'une des grandes nouveautés de notre Redmi Note 9T est donc sa compatibilité avec les réseaux 5G. Plus précisément, il s'agit des réseaux sub-6GHz et non des fameuses ondes millimétriques qui se généraliseront dans les années à venir. On a donc une prise en charge des bandes de fréquences précédemment utilisées en 4G LTE : n1 2100 MHz, n3 1800 MHz, n7 2600 MHz, n20 800 MHz et n28 700 MHz, mais aussi la bande n78 3,5 GHz propre à la 5G en France. L'utilisation du Dimensity 800U de MediaTek permet l'agrégation sur deux bandes 5G pour augmenter les débits. Je n'ai malheureusement pas été en mesure de tester la connexion au réseau 5G, n'ayant ni le forfait adéquat ni une couverture réseau lors de mon test.

Pour ce qui est des appels téléphoniques, mon interlocuteur trouvait ma voix intelligible, mais très compressée. La suppression du bruit ambiant fonctionne plutôt bien et ma voix n'a jamais été couverte par du bruit, mais on entend tout de même des bruits parasites en fond. On note aussi quelques chuintements sur la prononciation de certains mots, même si là encore cela reste intelligible. À l'inverse, il faut noter que j'ai dû mettre le son du téléphone au maximum pour entendre correctement mon interlocuteur en pleine rue. En mode appel à l'oreille, on aimerait que le haut-parleur ait plus de marge, car la rue dans laquelle j'ai passé l'appel n'était pas des plus animées.

En plus de la connexion mobile, le Redmi Note 9T gère le Bluetooth 5.1, le NFC et le Wi-Fi 5. On regrette de ne pas encore trouver de Wi-Fi 6 au rang des connexions locales.

Le smartphone 5G le moins cher du marché

Le Xiaomi Redmi Note 9T est lancé en France au tarif conseillé de 249,90 euros pour le modèle 64 Go et 269,90 euros pour le modèle 128 Go.

À ce prix il doit notamment faire face à un concurrent de l'intérieur, car Xiaomi commercialise à moins de 300 euros son Mi 10T lite également compatible 5G et proposant notamment un écran 120 Hz et un meilleur chargeur tout en gardant les mêmes atouts que le Redmi Note 9T. Côté concurrence, on peut mentionner le Realme 7 Pro que l'on trouve aussi sous les 300 euros, mais qui ne propose pas la 5G. Il faudra sans doute compter sur les promotions pour faire du Redmi Note 9T une très bonne affaire. Lors de son lancement, Xiaomi proposait par exemple 20 euros de réduction sur le modèle 64 Go.