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Test du Moustache Lundi 20.3 : un coup d’essai (très) intéressant pour ce vélo électrique longtail

Article mis à jour le 29 novembre 2022 : En raison d'une hausse tarifaire de 700 euros sur notre modèle testé -- toute la gamme a d'ailleurs subi une augmentation --, nous avons baissé la note finale d'un point (de 8/10 à 7/10), compte tenu des prix très conséquents du Moustache Lundi 20.


Article original du 4 novembre 2022 : 

Si vous souhaitez attirer les regards à la sortie des écoles, il est temps de troquer le gros SUV contre un vélo, gros également. Le longtail est une tendance très urbaine qui se démocratise. Logique : ce vélo permet à la fois de faire des courses, de déposer les enfants, de se promener en famille et d’aller au bureau.

Évidemment, le prix d’un tel vélo électrique est en lien avec les contraintes techniques qu’il impose et la « hype » qu’il a générée ces dernières années. Il faut compter 4999 euros pour ce longtail à simple batterie et sans accessoires. Le modèle essayé et prêté par la marque est le Moustache Lundi 20 dans sa version à transmission par chaîne à deux batteries (soit le 20.3 Dual dans sa nomination officielle).

Version à laquelle on ajoute un support avant avec panier, un siège enfant et un siège à dossier rabattable. Soit 7350 euros TTC. Une somme énorme. Reste à voir si le coût est justifié et surtout, rentable sur le long terme.

Fiche technique

Ce test a été réalisé à partir d'un modèle prêté par la marque.

Design

Le vélo longtail Moustache Lundi 20 est un vélo de type cargo. C’est-à-dire que sa structure sert à transporter tout un tas de choses et des humains. Par conséquent, sa géométrie est pensée à la fois pour encaisser jusqu’à 200 kg de charge mais également pour permettre l’installation des personnes à bord sans entraver le confort de conduite du cycliste.

Le Lundi 20 n’est disponible que dans un coloris noir brillant qui lui va bien et diminue un peu son aspect massif. Les éclairages sont intégrés. La selle télescopique permet, via une commande dédiée, d’être montée ou baisser sur une dizaine de centimètres : on peut alors pédaler avec une bonne allonge de jambe puis, à l’arrêt, être parfaitement posé sur ses deux pieds.

Le travail sur l’intégration des câbles est excellent.

Le guidon en forme de Moustache (d'où le nom de la marque au passage) permet de contrôler les trajectoires correctement. Notez qu’un ressort lie la roue avant au cadre. Il permet d’avoir une résistance et un retour automatique du cintre en position neutre. Puisque nous parlons de guidon, évoquons les poignées, épaisses, confortables, et les poignées de frein dont la forme invite à freiner avec quatre doigts (contre un seul doigt sur des modèles de type VTT par exemple) tout en gardant un bon contrôle du guidon.

Le Lundi 20 est un trompe-l’œil. Il paraît très long, mais c’est lié au rapport entre le cadre allongé et les petites roues de 20 pouces (d’où Lundi 20) : 2 m de long, 67 cm de largeur au niveau du cintre, c’est moins qu’un VTTAE équipé de pneus 29 pouces.

Le cadre de protection arrière est plus étroit avec 54 cm de large. Ce qui signifie que si votre guidon passe, l’arrière passe.

L’arrière est évidemment la partie la plus intéressante. Les enfants (ou passagers jusqu’à 75 kg) peuvent tenir les barres latérales sans risque. Plus besoin de garder les bras et les mains à l’intérieur. Et pour cause, des arrondis aux quatre coins protègent les phalanges, même en cas d’accident grâce aux 6 cm de marge qu’ils offrent : il est impossible d’avoir les doigts coincés en dessous. Ces mêmes arrondis protègent des zones étroites.

Les éclairages sont intégrés et alimentés par la batterie. Le feu avant est puissant mais situé un peu bas. Il tourne avec le guidon, ce qui est pratique pour les virages. Le feu arrière est classique.

Le volume général peut poser problème pour manœuvrer dans des zones étroites de type garage à vélo ou couloir. La surface au sol d’un tel engin est importante et Moustache a choisi une idée aussi astucieuse qu’amusante en permettant de positionner son Lundi 20 à la verticale. Placé dans cette position, il occupe la hauteur d’une armoire et la surface au sol est réduite à celle d’une chaise de salon.

Bien joué, d’autant que la manipulation n’a rien de difficile.

La béquille du Moustache Lundi 20 est particulière. Elle fonctionne comme une béquille centrale d’une moto. Située à l’arrière, elle impose de bien tenir le vélo pour placer son pied. Cette solution est non seulement plus robuste que la traditionnelle béquille latérale, mais surtout, beaucoup plus stable. Ce qui permet d’installer les enfants ou de charger le vélo en toute sécurité.

Côté construction, le Lundi 20 est un tank. Littéralement, puisqu’il pèse 36 kg. Le cadre rectangulaire en aluminium est robuste et essuiera sans sourciller les aléas de la vie, les appuis de pieds, les coups et les chocs. Oubliez le transport : ce vélo longtail est impossible à caser dans un coffre ou sur un porte-vélos (à moins de doter la structure à l’arrière).

Les petites roues de 20 pouces (20 x 2.3) sont généreuses en gomme, avec une taille très haute. Elles peuvent encaisser des chocs avec de lourdes charges. Heureusement d’ailleurs puisque le Lundi 20 est dénué de suspensions.

L’écran Bosch amovible d’ancienne génération est bien lisible, même dans le noir grâce au rétroéclairage. Malheureusement, le revêtement en PVC est sensible aux rayures.

Application

Il est possible d’appareiller le Moustache Lundi 20 avec l’application Bosch. La commande amovible sur le vélo est le modèle Intuvia. Elle peut se connecter en Bluetooth au smartphone via l’application Bosch eBike Connect. Mais sincèrement, cela ne sert pas à grand-chose excepté pour les MAJ.

La console en revanche est pratique : rétroéclairée, elle offre un grand affichage bien lisible. On a en permanence la puissance demandée au moteur, la vitesse et l’icône de la batterie faite de bâtonnets.

Un bouton éclairage permet d’activer les feux avant et arrière. Il n’y a qu’une intensité possible.

Le bouton « Info » permet de faire défiler les infos suivantes : kilométrage parcouru sur le global, kilométrage parcouru depuis le début du trajet, l’autonomie exacte en km et l’heure.

Conduite

Vous avez déjà conduit un utilitaire ? C’est exactement la même sensation mais sur un vélo. La position est proche de celle des vélos hollandais. Mais un poil plus droite.

Le moteur est positionné dans le pédalier. Il s’agit d’un Bosch Cargo Line qui est en réalité un Performance Line CX dont la distribution du couple a été adaptée pour permettre un démarrage en côte d’un engin de 200 kg, soit autant qu’une grosse moto 4 cylindres. Dommage que la transmission Deore ne suive pas sur les vitesses basses, avec parfois des sauts gênants.

Soit cela est dû l’usage qui en a été fait avant, soit cela est lié au choix de transmission. Dans tous les cas, il est certain que l’effort demandé à la transmission sur un tel engin est forcément important et nous vous conseillons de plutôt vous tourner vers le système à courroie.

Puisqu’on parle de transmission, la cassette 11-46 atteint sa limite vers 35 km/h. À partir de cette vitesse, il faudra cravacher pour aller plus vite. Compte tenu de l’usage auquel se destine le Lundi 20, ce n’est pas un mauvais choix.

Le Lundi 20 existe en deux transmissions distinctes : la version de cet essai (Lundi 20.3) est basée sur une transmission Shimano Deore, par chaîne donc. Le Lundi 20.5 a pour sa part une distribution par courroie Enviolo, dont la tension (et donc la dureté au pédalage) est réglable. Comptez 1000 euros de plus pour ce modèle à courroie à variation continue.

Comme cité plus haut, le moteur reprend les performances du Performance Line CX. Nous disposons de 250W de puissance, qui peuvent monter à 600W en crête, mais surtout d’un généreux couple de 85 Nm. Le couple est l’élément le plus important, puisque c’est surtout dans les phases de démarrage, en passant d’un état statique à un état mobile, que nous avons besoin d’aide sur un vélo chargé ou lourd.

Dans nos essais, nous avons constaté que ces 85 Nm sont accessibles dès le premier coup de pédale. Mais il y a une astuce nécessaire pour en disposer : faire un petit mouvement vers l’avant avec le pied. En mode turbo, ce petit mouvement vous permet un démarrage sur les chapeaux de roues.

Évidemment, les reprises sont bonnes. Il y a parfois une sensation de latence entre 17 km/h et 25 km/h. Rien de grave. Encore une fois, Bosch a très bien travaillé sur la transition entre 25 km/h et 26 km/h. L’arrêt de l’assistance est dégressif évitant l’effet ON/OFF.

Côté maniabilité, il y a un bémol qui n’est pas propre à ce vélo cargo mais à l’ensemble des vélos de ce type. C’est un poil complexe, alors suivez-bien : pour des raisons de sécurité, la roue avant est liée au cadre par un petit ressort. Sans lui, la roue pourrait aisément tourner à 90° avec à l’arrivée, une chute.

Le ressort permet de ramener automatiquement le guidon à sa position initiale. Mais cela a un effet indésirable : lorsqu’on lâche le cintre (conduite sans les mains), un fort guidonnage apparaît et le fait vibrer. Il en devient rapidement dangereux et incontrôlable. On ne peut donc pas rouler sans les mains avec ce type de vélo -- de manière générale, on vous le déconseille. À une main en revanche, ça passe sans souci.

Le Lundi 20 a, comme son nom l’indique, des roues de 20 pouces. C’est petit et cela se répercute sur sa garde au sol qui n’autorise pas la descente de gros trottoir au risque de frotter le garde-boue.

S’il y a un domaine où Moustache excelle, ce sont les freins. Le Lundi 20 est équipé de Magura MT4 hydrauliques (évidemment, les MT4 sont hydrauliques). Histoire de voir ce qu’il avait dans le ventre, nous avons, sur route, poussé le vélo chargé (170 kg entre le cycliste et le matériel) à 49,9 km/h en pente.

Le freinage a été non seulement parfaitement progressif, mais aussi sans faille et très court. Puisque nous parlons de freins, sachez que la disposition de la poignée permet de la saisir avec quatre doigts tout en gardant une bonne saisie de la poignée. Sur VTT par exemple, on a tendance à n’utiliser que l’index pour freiner, afin d’avoir le contrôle maximum du vélo. Oui, il s’agit d’un détail, mais ces détails font la différence.

Sous la pluie, rien à signaler. La largeur des pneus offre un très bon grip. D’ailleurs, les pneus Kenda n’ont jamais fait défaut, même sur des freinages d’urgence. Évidemment, le poids du vélo et l’inertie qu’il génère sont à considérer et les distances de freinage sur sol mouillé sont plus longues (vous pouvez doubler la distance par rapport à celle sur un sol sec).

Lors de l’essai, nous avons rencontré un souci avec la fixation de tige de selle. Cette dernière ne se maintenait pas en position haute. Ce qui a un peu gâché l’expérience. Un problème remonté à Moustache. Sachez que cette selle est télescopique. Comme expliqué plus haut, on gagne 4 cm d’amplitude en pressant un simple bouton sur la partie gauche.

Ce système permet d’attendre les pieds posés au sol, puis d’avoir une allonge de jambes suffisante en pédalant. C’est une chouette idée que nous aurions aimé pouvoir savourer. Un système déjà vu sur le Moustache Game 9 d’ailleurs.

On termine sur un gros manque : les suspensions. Si à l’arrière, on se doute qu’elles sont difficiles à intégrer, à l’avant, une fourche suspendue n’aurait pas été un luxe du tout. La générosité des gommes des pneus ne suffit pas à absorber tous les chocs. Au point qu’un objet dans le panier pourra se faire la malle si vous passez sur un nid de poule que vous n’aviez pas vu.

Transport de personnes et de marchandises

L’intérêt du vélo cargo (ici de type longtail soit « longue queue ») est de pouvoir y placer toutes sortes de choses : des courses, des sacs, des enfants, des ados, des adultes pesant moins de 75 kg ou des licornes roses. Or, le poids ajouté, qui peut atteindre 200 kg (cycliste inclus) influe forcément sur la manœuvrabilité. De plus, il était tentant de vous décrire l’usage du vélo sur route, notamment dans le trafic.

Commençons par la puissance : chargé à presque 200 kg, il faut activer systématiquement le mode Turbo. Le freinage a du mordant : sur ce point rien ne change. Sur sol sec, le surplus de distance au freinage est anecdotique.

C’est une fois le vélo chargé que l’absence de suspension est punitive pour vos lombaires. Et encore, vous, cyclistes, bénéficiez d’une selle suspendue. À l’arrière, les enfants encaisseront les chocs. Les simples vibrations d’une route mal entretenue peuvent transformer le voyage en supplice. D’autant que des modèles concurrents moitié moins chers offrent une fourche à l’avant.

La manœuvrabilité pied à terre est complexe. Dans un couloir, on a l’impression de faire tourner un bus. Le rayon de braquage, en revanche, est étrangement réduit. Enfin, étrangement non, vu l’angle que peut prendre la roue avant. Mais il faut faire attention au point de pivot.

Au quotidien, la selle télescopique est tout sauf un gadget. Le poids impose de manœuvrer les deux pieds au sol et ce système de selle est idéal pour ça.

Les feux sont situés un peu bas pour un déplacement sur route. Les voitures ayant tendance a être surélevées, les conducteurs ne voient pas les feux, notamment le feu arrière. Un rappel sur la structure aurait été bienvenu. L’achat d’un second feu arrière amovible est à prévoir.

Autre regret : l’absence de feu de stop. C’est un vrai manque pour un engin ayant vocation à se mouvoir sur route avec des enfants. Ce genre de vélo circule sur route et avertir les usagers à l’arrière que l’on freine n’est pas de trop. S’il est possible d’avoir cette fonction sur des trottinettes à 200 euros, comment justifier son absence sur un vélo à 6000 euros ?

Idem pour les clignotants, absents. Certes, aucun concurrent n’en propose, mais justement, ce sont les points sur lesquels il faut innover, dans la mesure où ils sont directement liés à la sécurité.

À propos d’enfants : ils adorent. Si vous voulez économiser un billet pour Disneyland, achetez un vélo longtail. Non seulement les tours à bord seront plus longs, puis, à terme bien moins cher. L’agencement est super bien pensé et les petites mains sont en sécurité. Y compris sur le strapontin qui n’a pas d’attache. Les cale-pieds sont bien placés.

En côte, chargé, la vitesse max peinera à dépasser les 20 km/h, ce qui est énorme déjà. Avec seulement deux enfants derrière, soit 20 kg de charge, vous ne rencontrez pas ce souci.

Autonomie

Avec les deux batteries, en mode Turbo uniquement, éclairage allumé, chargé et avec des côtes, vous ne pourrez jamais descendre sous les 70 km en matière d’autonomie. Ce qui est déjà très bien.

Avec deux enfants derrière, soit environ 25 kg de passagers, l’autonomie, en mode Turbo, tourne à 120 km à plus ou moins 3 km. À vide, c’est la même chose. En pratique, c’est donc excellent.

En mode Eco, qui impose de pédaler tout de même beaucoup pour déplacer les 36 kg de l’engin en plus du cycliste et de la charge, vous pourrez presque atteindre les 200 km.

Concrètement, l’autonomie n’est pas un problème. À 25 km/h, vous pourrez faire des sorties de 4 heures sans avoir à vous brancher.

Concernant les prises justement, le chargeur livré est un 6A. La charge des deux batteries (500 Wh chacune) en simultané se fait depuis le vélo en quatre heures pour un 20-100 %. En trois heures seulement, vous pouvez atteindre les 80 % de charge.

Nous n’avions pas les clés pour extraire les batteries pendant notre essai. Mais elles sont amovibles. Il faut alors deux chargeurs pour les charger simultanément.

Prix et disponibilité

La partie la plus délicate. Le prix est stratosphérique. La majorité des personnes ayant vu le vélo sont restées stoïques à l’annonce de son tarif. Il faut avouer que les 5699 euros demandés (avant la hausse de prix, le tarif d'entrée était de 4999 euros), hors options, effraient. Et c’est normal. Le tarif est difficilement justifiable. Ce n’est ni un scooter, ni une moto. À ce tarif, on tombe sur des automobiles récentes en occasion. Et c’est d’ailleurs la phrase qui revenait souvent : « à ce prix, j’achète une voiture, plus polyvalente ».

Cette phrase est malheureusement incomplète. Car ici, l’énergie nécessaire à la recharge du 1 kWh (les deux batteries) coûte 20 centimes d’euro pour 100 km. En poussant la chose, cela donne 1 €/100 km si le prix de l’électricité était multiplié par cinq. Soit 120 euros les 12 000 km, distance correspondant à un trajet de 50 km/jour sur 8 mois. Sous réserve de ne pas recharger au bureau.

Idem pour l’assurance (qui n’est pas obligatoire pour un vélo électrique), moins élevée que celle d’une auto ou d’un scooter simple (n’évoquons pas le T-Max pour lequel les prix s’envolent). Ainsi, lorsqu’on prend tous les éléments en compte, le coût final après trois ans est déjà plus supportable.

Mais généralement, la personne achetant un vélo cargo possède une voiture ou un scooter. Donc autant comparer les pommes avec les pommes. En face, Tern propose un GSD qui a fait des émules, mais dont le prix est assez proche. Riese & Mûller, marque allemande renommée, demande 259 euros de plus pour un vélo offrant 625 Wh de batterie (contre 500 Wh pour ce Moustache Lundi 20) et apportant une fourche suspendue.

Enfin, le plus gros concurrent est le scooter électrique. Pour un prix similaire, on peut rouler en 50 cm3. Certes, la capacité de charge est différente et il est impossible de transporter deux enfants derrière soi avec, mais il coûte aussi bien plus cher à fabriquer (notamment à cause des batteries plus grosses). Ce qui fait écho dans la tête des personnes qui réfléchissent à l’achat d’un cargo. Mais il faut garder à l’esprit qu’un scooter ne peut pas emprunter les pistes cyclables, ce qui est un vrai plus en temps gagné et en sécurité pour le vélo.

Les options sont bien pensées : le siège enfant a un excellent système de fixation. On peut ajouter une sorte de caisse ou tout enlever pour ramener un adulte dont le poids ne dépasse pas 75 kg. C’est donc une philosophie à part, mais surtout, un vélo qui s’adresse aux adeptes du vélo. Un second véhicule, en somme.

Si toutefois il s’agit du véhicule qu’il vous faut, vous pouvez vous le procurer dans les magasins de cycles.