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Matter : comment vos objets connectés pourraient vous sauver la vie

Matter est un protocole géré par la Connectivity Standards Alliance (à ne pas confondre avec le CSA français qui s'est intégré dans l'Arcom). Il s'agit d'un regroupement de plusieurs entreprises ayant des activités dans la domotique, avec de grands noms comme Apple, Google, Samsung, Amazon, etc. Après la maison connectée, la CSA a annoncé vouloir s'attaquer au marché de la santé connectée et du bien-être, comme l'indique The Verge.

Matter veut être supporté par nos wearables

La CSA dit avoir créé un groupe de travail en charge de l'élaboration « d'un programme de normalisation et de certification pour les technologies de la santé et du bien-être », peut-on lire sur le média anglophone. Il s'agirait d'un équivalent à Matter, mais pour tous les wearables ainsi que d'autres objets technologiques relatifs à la santé connectée.

L'objectif indiqué par la CSA est d'aider les consommateurs du troisième âge pour retarder la dépendance. Pour le moment, on n'a que très peu d'informations à propos du projet : le développement n'en est qu'à ses tout débuts. Pour The Verge, les usages sont grands, « comme la surveillance à distance des patients, la gestion des maladies chroniques et les soins à domicile. » En réalité, la force de Matter ne se situerait pas du point de vue technologique : les systèmes existent déjà, mais ils ne sont pas assez interopérables. C'est sur ce point précis que Matter pourrait tout changer, comme il tente de le faire dans le domaine de la domotique.

Matter imagine déjà des applications potentielles

L'exemple donné par Aaron Goldmuntz, président du nouveau groupe de travail et directeur de l'exploitation au Centre pour l'Interopérabilité Médicale, c'est celui de la détection des chutes. L'Apple Watch ou la Samsung Galaxy Watch possèdent cette fonction depuis plusieurs années. Dans un écosystème entièrement géré via Matter, si une chute est détectée par un objet connecté capable de surveiller la manière dont un utilisateur se déplace dans une habitation, il pourrait le faire confirmer à l'aide d'une montre connectée. Puis, cette dernière pourrait le confirmer et alerter les secours ainsi que les contacts d'urgence. À leur arrivée, une serrure connectée pourrait alors se déverrouiller pour laisser entrer les personnes concernées.

Cela reste cependant un scénario donné pour l'exemple, on ne sait pas encore s'il sera possible de le mettre en place à la sortie de ce Matter pour la santé, s'il est déployé un jour. En effet, il y a de nombreuses difficultés à surmonter : les exigences liées à la santé sont plus élevées en termes de fiabilité et de confidentialité par rapport à la maison connectée. Un problème que ne nie pas Aaron Goldmuntz, qui imagine toutefois des possibilités à court terme qui concerneraient des produits déjà commercialisés.

Pour le moment, on ne sait pas quelles entreprises font partie de ce groupe de travail nouvellement formé. La liste « prestigieuse » des membres de la CSA s'étant engagés dans Matter est probablement ce qui fera son succès (s'il en rencontre un). Cela pourrait être la même chose pour ce Matter façon santé connectée dont on ne connaît pas encore le nom. La Connectivity Standards Alliance a seulement précisé que des dizaines d'entreprises étaient partenaires du projet. Le prochain objectif pour le groupe est justement de sensibiliser les autres entreprises aux enjeux d'un standard unifié dans la santé connectée.