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Prise en main de la Suunto Vertical : la Suunto tant attendue par les fans ?

Le lancement de la Suunto 9 Peak Pro en octobre 2022 avait presque déçu certains fans qui attendaient un renouveau chez Suunto… en espérant surtout l’arrivée de la cartographie intégrée. C’est désormais chose faite avec la Suunto Vertical.

Annoncée le 9 mai 2023, cette montre ne remplace aucun ancien modèle et vient se positionner en haut de la chaîne Suunto : nouvelle gamme, nouvelle taille, nouvelles fonctionnalités. Pour faire simple, la marque a tout simplement mis tout ce qu’elle pouvait mettre dans la Vertical : cartographie intégrée, grand écran avec recharge solaire, GNSS multibandes, autonomie de 60 à 280 heures selon les modes…

Pas de doute, la Suunto Vertical est une montre haute de gamme, tant par sa taille que ses fonctionnalités. Nous vous livrons nos premières impressions après deux semaines d’utilisation.

Design

La Vertical est sûrement la Suunto la moins discrète du catalogue. Grosse autonomie, grand écran, cartographie et modèle haut de gamme riment souvent avec gros boîtier chez les fabricants de montres de sport, et la Suunto Vertical n'échappe pas à la règle.

L'écran de Comptez ainsi 86 grammes pour le modèle titane et 74 grammes pour la version en acier, soit les mêmes ordres de grandeur que la Garmin epix (Gen 2). À titre informatif, la Suunto 9 Peak Pro en acier affichait 64 grammes sur la balance.

Si la Suunto Vertical en impose, la marque a tout de même appliqué son habituelle approche minimaliste. La montre se fera sans doute remarquer à votre poignet, mais un peu moins que les modèles concurrents — Coros Vertix 2 et Garmin fēnix 7 pour ne citer qu’eux.

La Vertical est conçue en Finlande et offre un assemblage digne de ce nom. Composé d’acier inoxydable ou de titane selon les modèles, et d’une vitre saphir, le produit est robuste et résiste jusqu’à 100 mètres de profondeur.

On retrouve les trois boutons physiques propres à la marque, disposés sur la tranche gauche du boîtier. Ces derniers ressemblent à ceux que l’on peut trouver sur des montres de plongées. Chaque bouton est marqué d’un petit point jaune. Pourquoi pas. À noter que nous avons trouvé les clics moins francs que ceux provoqués par les boutons de la Suunto 9 Peak Pro. Les boutons restent toujours aussi accessibles, même avec des gants.

Bref, la Sunnto Vertical est un bel objet, mais qui n’ira pas à tous les poignets. La partie supérieure droite du boîtier qui fait la jonction avec le bracelet nous a par exemple gêné lors d’une sortie gravel. Nous avons simplement resserré la montre pour arrêter les chocs et diminuer la douleur sur notre pauvre petit poignet.

Écran

La Vertical emploie la bonne vieille technologie MIP pour son écran, qui a largement fait ses preuves en extérieur, mais qui reste moins sexy que l’Amoled. Ce choix n’est pas étonnant de la part de Suunto, qui privilégie l’autonomie pour ses modèles.

Reste que l’écran tactile de la Suunto Vertical est plus large que les autres montres de la marque. Ses 1,4” la font jouer dans la cour des Garmin epix (Gen 2) et autres Coros Vertix 2. Cela sera plus pratique pour consulter un itinéraire lors d’une course, mais les petits poignets peuvent toujours attendre un modèle haut de gamme sous les 45 mm.

Bonne nouvelle, la lunette est habillée de graduations. Ces dernières rendent les bordures autour de l’écran moins épaisses : le rendu est alors franchement plus plaisant que celui de la Suunto 9 Peak Pro.

Nous ne relevons jusque-là aucun problème particulier avec l’écran de la Suunto Vertical.

Usage et application

Nous ne nous attarderons pas sur l’interface de la montre ou sur l’application mobile dans cette prise en main. Retenez que la Vertical profite de la même base que les autres modèles Suunto. Le processeur serait différent de celui embarqué par la Suunto 9 Peak Pro, mais nous retrouvons les mêmes lenteurs de l’interface — surtout lors du défilement des widgets. Notons justement l’arrivée de nouveaux widgets (recharge solaire et heure de lever/coucher du soleil) et la refont du widget météo.

Décrivons plutôt nos premières impressions sur la cartographie intégrée à la Suunto Vertical.

Déjà, aucune zone ou région du monde n’est préchargée sur la Vertical en sortie de boîte. L’utilisateur doit les choisir sur l’application, synchroniser la montre, ajouter un réseau Wi-Fi, puis la mettre à charger pour que la ou les zones sélectionnées s’installent sur la montre.

Notre exemplaire de test aura par exemple mis une petite trentaine de minutes à télécharger une zone de 510 Mo. Lors de la manœuvre, Suunto conseille d’ailleurs de rapprocher la montre du routeur auquel elle est connectée.

Attention, une vingtaine de zones peuvent être stockée sur la montre en même temps — c’est une moyenne communiquée par Suunto, tout dépend de la taille de la zone. En France, une zone correspond à une région. Comptez par exemple 900 Mo pour Rhône-Alpes, 225 Mo pour Île-de-France... ou plus de 2 gigas pour le Québec.

Ensuite, Suunto s’est appuyé sur l’outil collaboratif OpenStreetMaps pour sa cartographie. Un représentant Suunto nous précise qu’il ne s’agit donc pas d’un simple fond de carte, mais d’une cartographie bien plus complète. OSM est en effet reconnu pour la précision de ses cartes (dénivelé, cours d’eau…) et pour leurs mises à jour fréquentes par les contributeurs.

Lors d’une activité, il est possible de changer la vue entre 25 et 500 mètres avec le bouton supérieur. Ce zoom/dézoom semble bien plus facile à employer que celui proposé par Garmin. Les utilisateurs pourront aussi basculer entre les trois types de cartes proposées : outdoor, sombre et contraste pour les sports d’hiver.

Des premières utilisations lors de sorties course à pied en ville ont été très convaincantes. Les bâtiments, cours d’eau et autres rendent la navigation agréable, mais le véritable test se fera sur les jonctions de chemins. Quelques randonnées dans les Laurentides et sorties trail finiront de forger notre avis sur la cartographie offerte par la Suunto Vertical. Rendez-vous prochainement dans notre test complet.

Enfin, rappelons que l’application Suunto offre à ce jour une des meilleures expériences pour créer des itinéraires : cartes de chaleur, types de surface…

Fonctionnalité de santé

La Suunto Vertical dispose de tous les capteurs que l’on retrouve sur une montre de sport haut de gamme :

Lors des sessions snorkeling, la Vertical pourra également faire office de profondimètre jusqu’à 10 mètres de profondeur. À noter que la montre peut se connecter à deux capteurs externes en simultané.

Le GNSS double fréquence L1 + L5 proposée sur la Suunto Vertical est sans surprise très précis selon nos premiers tests. Il faut dire que le GNSS simple fréquence de la 9 Peak Pro était déjà excellent.

Bref côté précision des tracés, la Suunto Vertical n’aura vraisemblablement rien à envier aux montres concurrentes profitant de la même technologie, et semble même faire mieux selon nos premières utilisations. Notre test complet le confirmera là aussi.

En attendant, prenez cet exemple de mon aller/retour à vélo sur une route : on distingue clairement mon passage à droite puis à gauche de la chaussée. La seconde capture d'écran montre une boucle en course à pied.

 

Suunto insiste d’ailleurs sur le rapport précision/autonomie de son nouveau modèle. Voyons voir.

Autonomie

Pour sa Vertical, Suunto se targue tout simplement de proposer « l’autonomie la plus longue du marché”.

Dans le mode GNSS le plus performant (avec double fréquence), les modèles acier de la Vertical offriraient 60 heures d’autonomie en activité, tandis que les version en titane avec recharge solaire atteindraient 85 heures de suivi d’activité. D’autres modes moins énergivores verraient l’autonomie s’envoler jusqu’à 30 jours en activité. En utilisation quotidienne, la marque avance 30 jours d’autonomie sans recharge solaire, ou 60 jours avec.

De notre côté, notre premier cycle de test d’autonomie a été convaincant pour une montre Suunto, mais sans plus. Nous avons compté un peu plus de 11 jours d’autonomie avec une utilisation quotidienne (y compris la nuit avec la SpO2 activée) et avec 11 heures d’activité en GNSS multibandes.

Nous nous attendions à mieux. D’autres testeurs semblaient avoir des résultats bien plus proches des chiffres communiqués par Suunto. La marque nous a d’ailleurs assuré que cette différence était sûrement lié à un bug de notre version de test — utilisée avant le lancement du produit. Il faut dire que notre modèle de test perdait très peu d’autonomie pendant les sessions de sport, mais chutait parfois sans raison de quelques points d’autonomie en journée. Bref, peu de doutes que notre test complet révèlera de sacrés scores d’autonomie. Rendez-vous dans quelques semaines.

Sachez que l’écran avec recharge solaire de la version titane délivrerait « au moins 30 % d'énergie supplémentaire les jours ensoleillés ». Nous tâcherons là aussi de le vérifier. Quelques heures passées dans un parc sous le soleil ont fait gagner un point de pourcentage à notre Suunto Vertical en la faisant passer de 2 % de batterie à 3 %.

Prix et date de sortie

La Suunto Vertical est proposée en deux versions : 599 euros pour le modèle en acier inoxydable sans recharge solaire et 799 euros pour le modèle en titane avec recharge solaire.

Ces prix placent sans surprise la Suunto Vertical en compétition frontale avec certains modèles concurrents dotés des mêmes caractéristiques, comme la Coros Vertix 2 ou la Garmin fēnix 7 en version standard ou avec recharge solaire.

Quatre couleurs de bracelets sont proposées par version de la Suunto Vertical, qui sera officiellement disponible sur le marché le 16 mai 2023.