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À quoi pourrait ressembler la voiture électrique parfaite ? Voici notre portrait-robot

Année après année, les voitures électriques s’améliorent, facilitant ainsi le passage à l’électromobilité pour de nombreux automobilistes. Bien que certaines différences persistent avec les véhicules thermiques, force est de reconnaître que les leaders de l’industrie semblent décidés à proposer des modèles attirants, de nos jours.

Mais pour ceux qui restent à convaincre, que manque-t-il à la voiture électrique d’aujourd’hui ? Nous allons dans ce dossier tenter de dresser le portrait-robot de la voiture électrique parfaite : prix, autonomie, performances, technologies embarquées… tout sera examiné. Nous essaierons de déterminer si un tel véhicule a une chance d’exister dans un futur proche.

Un tarif équivalent au véhicule thermique

L’un des principaux freins à l’achat d’une voiture électrique demeure aujourd’hui le prix. Si une Renault Twingo est disponible à partir de 14 800 euros en version thermique, il faut compter près de 7 000 euros de plus pour le modèle électrique, disponible à partir de 21 550 euros.

Cet exemple de Twingo est loin d’être un cas isolé : la Peugeot 208 thermique est par exemple disponible à partir de 16 550 euros, alors que le modèle équipé d’un moteur électrique démarre à 32 800 euros. Pour le grand public, il est évident qu’afficher un prix de départ aussi éloigné de l’équivalent thermique peut être rebutant.

Il est clair que les économies effectuées sur le carburant et l’entretien doivent être prises en compte pour calculer ce que va réellement coûter un véhicule électrique par rapport à son homologue thermique, mais cela n’est pas affiché sur le catalogue — et c’est bien normal.

Ainsi, pour qu’une voiture électrique soit plus attirante, il serait nécessaire que le prix de départ soit comparable à un modèle thermique équivalent. De cette manière, le choix serait bien plus évident pour quiconque est à la recherche d’un nouveau véhicule.

Une autonomie annoncée dépassant les 1 000 kilomètres

Outre le tarif, le second point contraignant que refait surface l’immense majorité du temps concerne l’autonomie. En amélioration constante depuis des années, les modèles les mieux placés sur ce segment affichent plus de 600 kilomètres d’autonomie en cycle WLTP. Toutefois, en usage réel, cela peine à dépasser les 400 kilomètres d’autoroute aux vitesses limites.

La voiture électrique parfaite devrait proposer une autonomie supérieure à ce qui se fait de mieux aujourd’hui, au moins pour arriver à la parité avec un véhicule thermique. S’il est évident que pour les trajets du quotidien, et a fortiori pour les personnes ayant la possibilité de recharger à la maison, l’autonomie d’une voiture électrique n’est pas un problème, lorsqu’il s’agit de partir à l’autre bout du pays, le casse-tête est vite arrivé.

Ainsi, un véhicule branché affichant autour de 1 000 kilomètres d’autonomie en cycle WLTP devrait pouvoir contenter la plupart des sceptiques quant à la mobilité électrique. Ce serait l’assurance, en partant avec une batterie pleine, de pouvoir faire plus de 600 kilomètres d’autoroute, ce qui correspond peu ou prou à un trajet de vacances sans avoir besoin de passer par la case recharge, pour l’immense majorité des Français.

5 minutes pour remplir la batterie

Une fois que le tarif et l’autonomie sont comparables avec un véhicule thermique, il reste le problème de la charge : c’est sans équivoque bien plus long qu’un plein d’essence. Encore une fois, pour les personnes ayant la possibilité de recharger à domicile, c’est un non-sujet. Mais de nombreux Français restent sans possibilité de charge : que ce soit pour les trajets de tous les jours ou les grands itinéraire, il faut une solution.

Actuellement, les meilleurs véhicules du marché proposent de récupérer autour de 70 % de batterie en 15 minutes dans des conditions idéales. Pour certains, c’est loin d’être suffisant : il est nécessaire de faire jeu égal par rapport à un plein d’essence. De telles solutions ne semblent pas encore possibles, que ce soit au niveau de l’infrastructure de recharge ou des technologies des batteries intégrées dans les véhicules.

Le futur semble plutôt se diriger vers des puissances de charge maximales comprises entre 250 kW (pour les Superchargeurs Tesla à l’heure actuelle) et 350 kW (Ionity par exemple, pour des batteries avec une tension de 800 Volts), ce qui permet d’ajouter seulement 30 kWh en 5 minutes, guère plus.

Et ces 30 kWh ne représentent que 50 % d’une batterie de Tesla Model 3 par exemple, l’un des véhicules électriques les plus populaires du marché. La durée de 5 minutes pour remplir complètement une batterie permettant de traverser le pays reste pour le moment utopique.

Un véhicule quasi autonome avec des performances de supercar

Avec l’exemple de Tesla comme fer de lance de la voiture autonome -- bien que Mercedes le rattrape -- , il est légitime de penser la voiture électrique parfaite comme un véhicule 100 % autonome. Entre les régulations trop contraignantes et technologie immature, il convient de pas nourrir d’attentes irréalistes sur ce point. Il est très improbable que des véhicules totalement autonomes foulent les routes européennes dans les prochaines années, mais pas aujourd'hui.

En revanche, les performances des véhicules électriques -- qui peuvent déjà être au-dessus des équivalents thermiques aujourd’hui -- devraient continuer de s’améliorer. Que l’on regarde du côté de Porsche avec la Taycan, d’Audi avec son e-Tron GT, ou encore de Tesla et ses versions « Performance », les seuls véhicules thermiques qui peuvent se comparer à ces voitures sont des Supercars coûtant plusieurs centaines de milliers d’euros.

On ne sait pas jusqu’où cette course à la performance va aller, mais du côté de la voiture électrique, c’est d’ores et déjà une bataille gagnée face au véhicule thermique.

Un tel véhicule est-il utopique ?

Vous l’aurez sans doute compris à la fin de ce dossier : la voiture électrique parfaite a peu de chances d’exister dans un futur proche. Le prix des véhicules doit drastiquement baisser pour que l’ensemble de la population considère l’achat d’un véhicule électrique comme économiquement bon, et l’autonomie affichée se doit d’être comparable à ce que permet de parcourir un réservoir d’essence sur un véhicule moyen.

Une fois ces deux points réglés, les temps de charge devront baisser significativement pour que les personnes n’ayant pas de solution de charger sur leur lieu de travail ou de vie puissent s’en sortir sans encombre. La cerise sur le gâteau sera alors à chercher du côté de la conduite autonome et des performances, qui devraient convaincre les derniers réticents.

Seul le futur nous dira si le portrait-robot de la voiture électrique parfaite existera un jour, et si tel est le cas, les derniers réfractaires au passage à l’électrique n’auront plus aucun mal à franchir le pas.

https://www.frandroid.com/produits-android/automobile/voitures-electriques/762574_les-dix-choses-a-savoir-avant-dacheter-une-voiture-electrique