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Audi veut forcer la concurrence à accélérer la transition vers la voiture électrique

Adoptée récemment par le Parlement européen, la mesure d'interdiction des moteurs thermiques à l'horizon 2035 devrait être plus ambitieuse encore pour le patron d'Audi. Dans une interview accordée à l'hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, Markus Duesmann s'attaque indirectement aux politiciens qui n'ont pas soutenu ce projet de transition.

Il faut dire que pour le patron du groupe teuton, l'équation est relativement simple : Audi devrait achever sa transition vers le tout électrique dès 2026... et donc bien avant la date butoir. «Notre plan d'élimination progressive de la technologie de moteurs à combustion est en place », explique Markus Duesmann. « À partir de 2026, Audi ne lancera plus que des modèles purement électriques », poursuit-il. Précisons que la marque allemande continuera, à partir de cette date, à vendre les modèles thermiques encore au catalogue, mais lancés avant 2026.

Audi déjà bien lancé dans la course à l'électrique

Comme le rappelle TeslaRati, l'intéressé semble avoir revu sa copie en faveur de l'électrique. En 2020, Duesmann expliquait notamment que les moteurs thermiques étaient « loin d'être morts » et qu'ils vivraient « pendant encore un très long moment ». Depuis, le patron d'Audi a commencé à goûter à la croissance d'un secteur électrique en plein boom. « Au cours du premier trimestre de 2022, les ventes de VE ont augmenté de plus de 66 % par rapport à la même période de l'année précédente », a-t-il admis, ajoutant que « la tendance est confirmée ».

Ce succès pousse désormais Markus Duesmann à encourager une transition encore plus ambitieuse et prompte vers l'électrique. Pour ce faire, le patron d'Audi appelle à des décisions politiques plus franches. « Il est important que les objectifs politiques ambitieux soient également étayés par des mesures réglementaires appropriées dans tous les États membres », souligne-t-il, alors que certains responsables politiques ont clairement choisi de ne pas soutenir le projet d'abandon des moteurs thermiques d'ici à 2035.

Parmi eux, le ministre fédéral des Finances allemand Christain Lindner, qui s'y est même franchement opposé, préférant la solution consistant entre autres à investir dans le développement de carburants alternatifs. On peut également citer le lobby italien qui tente de faire passer l'amendement Ferrari.