Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Le numéro 2 mondial de la voiture électrique veut s’implanter durablement en Europe

Depuis quelques mois, de nombreux constructeurs chinois annoncent tour à tour leurs ambitions concernant une arrivée en Europe. On pense notamment à Nio et Xpeng, mais également à BYD, qui prévoit de lancer pas moins de trois modèles électriques sur le Vieux Continent. La firme a toutefois déjà un pied chez nous, alors qu'elle commercialise le Tang, un grand SUV sept places en Norvège depuis peu. Mais elle souhaite désormais aller encore plus loin.

Vers une production européenne

En effet, le site britannique Autocar a pu s'entretenir avec Bryan Yang, assistant general manager de BYD Europe. Et celui-ci a donné de précieuses informations sur le futur du constructeur chinois en Europe. Si celui-ci produit actuellement toutes ses voitures dans son pays natal, et plus précisément à Shenzhen, cela pourrait bientôt changer.

Selon le porte-parole de la marque, l'idée de produire des voitures localement serait "intéressante". Il souligne ainsi réfléchir à des plans d'implantation chez nous, mais précise que cela se fera pas à pas. Au sujet de l'implantation d'une usine en Europe, Bryan Yang répond que "nous n'avons pas encore de plan solide. Nous venons juste de commencer à apprendre, à vraiment comprendre les besoins de nos clients, et si tout se passe bien et que nous construisons toutes les fondations et la structure ici, cela pourrait conduire à une production locale".

Quid des batteries ?

Produire des voitures en Europe présenterait plusieurs avantages pour BYD. Cela permettrait d'abord à la marque de réduire les délais de livraison, mais également les dépenses liées au transport des véhicules vers leur destination finale. En revanche, on ne sait pas encore si les batteries continueront d'être produites en Chines puis exportées sur le Vieux Continent ou si la marque prévoit aussi de construire une usine destinée à la fabrication de ces dernières.

Cette possibilité pourrait par ailleurs être intéressante pour BYD, qui fabrique aussi des batteries pour Tesla. La firme d'Elon Musk n'en produit quant à elle pas sur notre sol, alors que la Gigafactory de Berlin est seulement chargée pour le moment d'assembler le Model Y Performance. La production de batterie devrait suivre, dans un second temps, avec les fameuses 4680.

Des projets ambitieux

Si BYD reste encore derrière Tesla en termes de ventes, la firme chinoise compte bien faire de l'ombre à son rival américain. Pour cela, elle n'exclut notamment pas de s'associer avec un constructeur européen afin de mutualiser les coûts de développement. D'ailleurs, BYD travaille déjà avec Toyota dans le développement de modèles électriques abordables en Chine.

Selon Bryan Yang, le constructeur est ouvert à l'idée de fournir sa base technique e-Platform 3.0 à d'autres marques. Une pratique courante, alors que certains modèles européens utilisent des plateformes chinoises, comme le Smart #1. Ce sera également le cas de la prochaine Mini électrique et du futur Volvo XC20.

Les concurrents chinois visent aussi l'Europe

Mais BYD n'est pas la seule marque chinoise à prévoir d'implanter une usine en Europe. Comme le relate Autocar, Nio serait également intéressé par cette idée, alors que son patron, William Li avait déclaré l'an dernier que "je pense que si nous vendons beaucoup de voitures sur le marché européen, nous pouvons également explorer les possibilités de travailler avec d'autres partenaires dans la chaîne d'approvisionnement [...] Je sais qu'en Europe, il y a une vraie capacité de production. Nous pouvons également explorer la possibilité de travailler avec d'autres équipementiers et de discuter avec eux d'une fabrication conjointe".