Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

C’est officiel, les voitures électriques américaines vont débarquer en Europe cette année

Dès 2035, toutes les voitures neuves vendues en Europe devront être électriques ou fonctionnant au carburant synthétique. Une décision qui ne ravit pas tous les constructeurs, comme Toyota par exemple, qui ne croit pas au tout-électrique, mais qui est désormais actée malgré la défiance de certains pays comme l'Allemagne.

Un retour cette année

Mais celle-ci est également une formidable opportunité pour certaines marques, à commencer par celles venues de Chine. Ce qui inquiète évidemment les spécialistes, qui craignent une invasion contre laquelle veut lutter l'Europe avec plusieurs mesures. Mais si les constructeurs de l'Empire du Milieu sont bien décidés à investir le Vieux Continent, c'est également le cas des Américains. Et pas seulement Tesla, dont les Model 3 et Model Y cartonnent dans le monde.

En effet, un autre groupe d'outre-Atlantique est également très intéressé par notre marché. Il s'agit de General Motors, qui a annoncé il y a un an sa volonté de faire son grand retour chez nous. Pour mémoire, la maison mère de Cadillac et GMC, entre autres, a disparu d'Europe en 2017, année de la vente d'Opel au groupe PSA, devenu Stellantis en 2021. En cause, les normes environnementales trop strictes.

Alors que General Motors commence à rattraper son retard sur l'électrique, le groupe est plus que jamais prêt à prendre sa revanche et revenir en force, sans la moindre voiture thermique cette fois-ci. Si ce dernier n'avait pas donné beaucoup de détails pour le moment, on commence enfin à en savoir un peu plus grâce aux déclarations de Jaclyn McQuaid, présidente de GM Europe.

Interrogée par Automotive News, celle-ci confirme que la gamme de véhicules qui sera commercialisée sur le territoire sera uniquement électrique. Mais ce n'est pas le plus important. Car elle annonce également que le retour du groupe américain est prévu pour cet automne, sans toutefois donner de date plus précise. Elle n'a pas non plus annoncé les pays qui serait ciblés en premier.

Pas chez nous

Mais une source proche du dossier, qui a tenu à rester anonyme, semble être plutôt bien renseignée sur le sujet. Celle-ci nous informe que les pays nordiques seraient particulièrement intéressants pour l'entreprise. Ce serait notamment le cas de la Norvège, où les ventes de voitures électriques ont bondi, tandis que le gouvernement veut que toutes les autos neuves vendues à partir de 2025 soient zéro-émission (à l'échappement).

La Suède, le Danemark ou encore la Finlande devraient également être concernés, même si rien n'a encore été officiellement confirmé par le constructeur. Pour le moment, on ne sait pas non plus quels véhicules feront partie du voyage. Mais tout porte à croire que ce probablement le cas du nouveau Cadillac Lyriq mais aussi du Chevrolet Equinox, véritable concurrent d'une Renault Mégane E-Tech sur le papier.

Est-ce que ce sera également le cas du Hummer EV ? Ce n'est pas totalement impossible, puisque le Ford F-150 Lightning électrique vient de démarrer sa commercialisation en Europe, via la Norvège. Mais le Hummer EV est moins adapté à l'Europe, avec une consommation gargantuesque et un poids qui dépasse les 3,5 tonnes contrairement au pick-up de Ford.

Il se pourrait que le Cadillac Lyriq électrique soit le premier véhicule du groupe à traverser l'Atlantique, alors que la marque sera présente dès cette année aux 24 Heures du Mans. Pour l'occasion, elle sera engagée avec une hypercar hybride qui viendra se frotter à la Peugeot 9X8.

Ce n'est pas tout, car une ancienne marque pourrait aussi être ressuscitée pour l'occasion. Il devrait s'agir de Saturn, fondée en 1985 et disparue en 2010, qui affichait le taux de conquête le plus élevé du groupe à son apogée. Quoi qu'il en soit, General Motors espère bien pouvoir rivaliser avec Tesla, mais ne prévoit en revanche pas de construire d'usines sur le Vieux Continent pour le moment. Ce qui pourrait poser un problème avec le bonus écologique.