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Fin de la prime à la conversion exceptionnelle : voici le nouveau barème mis en place début août

La prime à la conversion exceptionnelle introduite par le Président de la République Emmanuel Macron le 26 mai dernier pourrait s’apparenter à un feuilleton estival haletant. Si l’aide a été accueillie favorablement, ses méthodes de calcul pour comptabiliser les 200 000 bénéficiaires ont fait l’objet de vives critiques. Pour rectifier le tir, l’État a alors réfléchi à une date butoir fixant la fin du dispositif.

Début juillet, plus de 65 000 véhicules en auraient apparemment profité, mais un couac laissait alors planer le mystère quant au véritable nombre d’automobilistes ayant fait une demande. Tant et si bien que les autorités ont tout bonnement décidé de suspendre la prime à la conversion, par peur d’être débordées -- si ce n’était déjà le cas -- par un engouement collectif incontrôlable.

Le quota des 200 000 bientôt atteint

Voilà maintenant qu’une nouvelle formule entrera en vigueur dès le 3 août, nous apprend le site spécialisé L'Argus. « La prime à la conversion exceptionnelle du plan de relance a connu un grand succès : fin juillet, de l’ordre de 200 000 Français auront pu en bénéficier. Le dispositif exceptionnel de prime à la conversion dans le cadre du plan de relance sera par conséquent adapté à partir du mois d’août », a écrit l’État dans un communiqué de presse relayé par Automobile Propre.

Quels changements sont à prévoir ? Pour les voitures électriques et hybrides rechargeables, l’aide maximale de 5 000 euros reste de mise, à condition cependant que votre revenu fiscal de référence (RFR) soit égal ou inférieur à 6 300 euros, contre 18 000 euros auparavant. Cette limite concerne également les gros rouleurs (plus de 12 000 kilomètres par an) dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 13 489 euros.

Des aides toujours cumulables

La prime chute, en revanche, à 2 500 euros pour tous les autres automobilistes ayant un RFR sous les 13 489 euros. Un seuil qui prévaut aussi pour les véhicules thermiques Crit’Air 1 (moins de 137 gCO2/km émis) et Crit’Air 2 (moins de 137 gCO2/km émis, immatriculés pour la première fois après le 1er septembre 2019), lesquels auront le droit à une aide de 1 500 euros, ou 3 000 euros si le revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 6300 euros.

Les citoyens français résidant dans une zone à faible émission (ZFE) peuvent toujours prétendre à la surprime de 1 000 euros, alors que l’ensemble de ces aides sont cumulables avec le bonus écologique de 7000 euros.