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Jeux vidéo : #AVOUSDEJOUER, l'opération pour sensibiliser au contrôle parental

Avec l’arrivée des nouvelles consoles et celles qui devraient --si cela est possible-- orner le pied du sapin à Noël, le temps passé devant les jeux vidéo devrait repartir à la hausse dans beaucoup de foyers. Le SELL, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, entend déjà sensibiliser les parents par le biais d’une nouvelle campagne pour inciter à utiliser le contrôle parental sur tous les supports.

Selon une étude SELL/Médiamétrie réalisée en septembre 2020, 94 % des enfants se disent joueurs. Entre les consoles, les ordinateurs, les tablettes ou les smartphones, les supports pour jouer se sont multipliés et les parents n’ont pas forcément un œil sur tout ni tout le temps. Alors, avec l’aide de l’association PédaGoJeux qui sensibilise à la bonne pratique du jeu vidéo, le SELL a décidé de rappeler les bons gestes à avoir pour que le jeu se fasse en toute sérénité, pour les petits comme les grands.

Les acteurs du jeu vidéo déjà très impliqués

L’opération #AVOUSDEJOUER veut donc rappeler les bonnes pratiques à avoir à la maison. Car les outils ne manquent pas. Que ce soit la PS5 ou les Xbox Series X|S, ou celles de la génération précédente, les consoles disposent désormais de leur espace contrôle parental, plus ou moins développé.

Il faut reconnaître en cela le travail fait par Microsoft pour venir en aide aux parents avec l’application Family Settings qui permet de suivre l’utilisation de chaque enfant, lui octroyer des droits ou empêcher qu’il soit importuné en ligne. Le géant américain a également des outils abondants pour gérer le contrôle parental depuis un ordinateur, que ce soit pour la partie Windows comme Xbox.

Trois étapes évidentes toujours bonnes à rappeler

Sur smartphone et tablette, les contrôles existent déjà et des apps comme Xooloo notamment viennent en complément aider vos enfants à gérer leur temps d’écran, que ce soit sur les réseaux sociaux, internet ou pour jouer. Mais si ces outils existent, cela ne veut pas dire pour autant qu’ils sont (bien) utilisés.

https://www.youtube.com/watch?v=Gbz60DoHdhY

Alors le SELL prend le sujet à bras-le-corps en dévoilant les trois étapes indispensables pour bien gérer le contrôle parental. Rien de révolutionnaire, mais qu’il est toujours bon de rappeler.

Choisissez le support de jeu

Selon l’étude SELL/Médiamétrie Les Français et le jeu vidéo, les Français de plus de 10 ans disposent de 2,1 supports de jeu en moyenne. Le smartphone (53 %) et la console de salon (51 %) arrivent en tête des plateformes les plus sollicitées. C’est aussi à l’adulte de décider du support qui peut être accessible à l’enfant pour jouer. Il est aussi préférable, s’il s’agit de votre smartphone ou de votre tablette, de limiter l’accès à certains contenus pour éviter que votre enfant envoie des messages via vos comptes professionnels par accident… Certains smartphones disposent ainsi de compte enfant ou d’accès restreints à certains fichiers.

Paramétrer des réglages

Il est important que le parent gère lui-même le système de contrôle parental. Cela peut être fait en concertation avec l’enfant pour expliquer les choix et les raisons, mais celui-ci ne doit pas être décisionnaire. Chaque type d’appareil dispose de ses propres réglages. Il faudra généralement aller dans les paramètres du compte pour y accéder et les configurer.

C’est là que vous pourrez ajuster le choix de la classification PEGI (indice 3/7/12/16/18 qui correspond à l’âge en dessous duquel le jeu est déconseillé à l’enfant pour différentes raisons comme la mention de violence, de drogue, de sexe…). Les outils de contrôle parental permettent aussi de limiter le temps de jeu, de gérer les contacts autorisés en jeu ou en chat, de bloquer certains titres ou l’accès à internet depuis la plateforme, mais aussi d’interdire des achats sans la supervision d’un adulte.

Dans certains cas, vous pouvez même recevoir un rapport d’activité sur l’usage quotidien fait par votre enfant du smartphone (option Temps d’écran sur l’iPhone ou sous Android, par exemple) ou de la console, en fonction aussi du type d’activités.

Partager le temps de jeu

Plus que de mettre des barrières à la pratique du jeu vidéo ou de l’interdire, il est préférable de partager ce temps de loisirs. Deux parents sur trois déclarent jouer avec leurs enfants quand 68 % se disent attentifs à la pratique de leur progéniture. Mais les parents n’ont pas toujours connaissance des moyens à leur disposition pour éviter le "flicage" alors que la discussion est la meilleure alternative. Ou tout simplement un malin contournement des réglages par votre enfant.