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Intel Lance son GPU dédié Iris Xe MAX, le premier en plus de 20 ans

Distribué uniquement auprès des constructeurs OEM, l'Iris Xe MAX est le premier fruit des investissements d'Intel sur le secteur du GPU depuis près de trois ans. Il s'agit aussi et surtout de la première puce graphique dédiée lancée par la marque en plus de deux décennies, rappelle AnandTech, qui se livre à une analyse poussée de cette nouveauté, disponible pour l'heure sur trois ordinateurs portables en France : les Acer Swift 3x (que nous avons récemment présentés sur Frandroid), Asus VivoBook Flip TP470 et Dell Inspiron 15 7000 2-en-1.

L'Iris Xe MAX arrive sur le marché près d'un an après la présentation des premières ébauches d'Intel en matière de GPU dédié. Il est en premier lieu conçu pour compléter la partie graphique Xe-LP intégrée aux récents processeurs de 11e génération Tiger Lake et vise un usage créatif léger et multimédia sur PC portable. C'est en cela qu'il faut voir cette première tentative d'Intel comme une puce concurrente des Nvidia GeForce MX 450, par exemple.

Un GPU dédié basé sur la même technologie que l'iGPU des SoC Tiger Lake

L'Iris Xe MAX est d'ailleurs lui-même basé sur l'architecture Xe-LP développée par Intel et cherche à conférer plus de puissance à l'utilisateur à l'aide de la technologie Deep Link, qui réunit en un logiciel commun les moteurs de traitement iGPU / dGPU. Cette technologie a toutefois ses limites. Ne pensez pas pouvoir utiliser la puissance combinée de l'iGPU d'une puce Tiger Lake et de cet Iris Xe MAX pour booster, par exemple, le framerate d'un jeu. C'est entre autres pour cette raison qu'Intel ne positionne pas sa puce dédiée comme une solution taillée pour le gaming.

De manière plus technique, le premier GPU dédié d'Intel est pratiquement un clone technologique de l'iGPU Xe-LP intégré aux puces Tiger Lake (que nous avons pu croiser sur le Dell XPS 13 9310). On y retrouve les 96 unités de calcul disponibles sur la partie graphique des Core i7-1165G7 et i7-1185G7, ainsi que les deux mêmes blocs d'encodage (l'Iris Xe MAX prend notamment en charge le décodage les formats H.264, H.265 et AV1), ou encore le même contrôleur mémoire 128-bit. L'ensemble est par ailleurs gravé à l'aide du procédé 10 nm SuperFin, dévoilé en septembre dernier.

La puce Xe MAX tire néanmoins son épingle du jeu grâce à des fréquences plus élevées que celle disponible sur les iGPU Xe-LP des puces Tiger Lake. On hérite ici d'un maximum de 1,65 GHz contre 1,35 GHz au max sur la partie graphique du Core i7-1185G7 (la plus puissante de la gamme). Sur le papier, cela se traduit par un avantage de 22 % en puissance de calcul et rastérisation.

Autre atout du Xe MAX, son support de la mémoire LPDDR4X. Couplée aux 4 Go de LPDDR4X à 4266 MHz que les premiers partenaires d'Intel (Acer, Asus et Dell) lui consacreront, la puce et son bus 128-bit devraient être en mesure d'arborer une bande passante mémoire de 68 Go/s. Une belle prestation par rapport aux autres dGPU d'entrée de gamme pour ordinateurs portables, qui se limitent souvent au support de mémoire DDR ou GDDR, explique AnandTech. L'Iris Xe MAX n'a en outre pas besoin de partager cette bande passante avec d'autres composants : il est le seul à l'utiliser, ce qui maximise son impact.

Intel peut enfin compter sur le support PCIe 4.0 de sa puce et sur la présence d'un block dédié à l'affichage sur 4 écrans en HDMI 2.0b et Display Port 1.4a avec une définition maximale en 8K. Il en faudra plus pour faire trébucher Nvidia et ses GeForce GTX ou RTX mobiles, mais Intel rattrape son retard à marche forcée et ne cache plus ses ambitions sur un marché du GPU par trop limité par le duopole AMD / Nvidia.