Oculus veut bâtir un monde virtuel d’un milliard de personnes avec Facebook

 

Dans une interview accordée au site TechCrunch, le PDG d’Oculus Rift est revenu sur le rachat de sa société par Facebook. Et il a également évoqué ses ambitions commune avec son nouveau propriétaire : la création d’un univers de jeu en ligne rassemblant des milliards de joueurs.

iribe oculus 2

Quelques semaines après le rachat de sa société par Facebook, Brendan Iribe, le jeune PDG d’Oculus Rift est revenu sur les projets de sa société de réalité virtuelle au micro de TechCrunch. Interrogé sur la raison pour laquelle Oculus a préféré être racheté par Facebook que par une autre société plus proche du jeu vidéo, Brendan Iribe a précisé un peu plus ses projets pour son casque de réalité virtuelle. Des projets qui ne sont pas forcément rassurants pour les joueurs qui pensaient qu’Oculus Rift serait avant tout dédié au jeu vidéo.

Brendan Iribe a précisé que si Oculus Rift était toujours bel et bien focalisé sur le jeu vidéo, son objectif à plus long terme était surtout consacré à la communication entre les personnes. Et le PDG d’ajouter : « Est-ce que vous voulez créer une plateforme avec un milliard d’utilisateurs ou avec seulement 10,20 ou 50 millions d’utilisateurs ? Est-ce que vous voulez être une Gameboy ou un iPhone ? ». M. Iribe sous-entend que si le jeu est un angle d’attaque pour la réalité virtuelle, le soutien d’une société comme Facebook permettra de rendre la technologie accessible au plus grand nombre. Et de vendre plus d’appareils, également.

Mais surtout, grâce à Facebook, Oculus compte développer à long terme un jeu massivement multijoueur (un MMO) capable d’accueillir un milliard de participants. Évidemment, Oculus ne travaille pas dessus actuellement, mais Brendan Iribe indique que c’est un projet qui ne pourrait jamais se faire sans le soutien d’une société de la taille de Facebook. Avant d’en arriver là, Oculus veut d’abord convaincre ses joueurs qu’il est possible de tenir une conversation avec une autre personne sans que la virtualité du casque soit une barrière. Et d’ajouter : « Les appareils mobiles sont probablement les dernières plateformes basées sur des écrans en 2D. Nous sommes en train de remplacer la vue par la vue synthétique. C’est ce que nous appelons la plateforme finale. Vous pouvez convaincre et tromper votre cerveau que vous n’êtes pas dans la réalité virtuelle. » On en reparle dans 10 ans, monsieur Iribe.