Développée par la start-up française Roll’in, le vélo électrique solaire SUN-E va faire l’objet de tests effectués par des agents de la ville de Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. Avant une potentielle commercialisation dans le courant de l’année 2020.
Certains vélos électriques se démarquent par leur design : l’UMI 250 (pliable et en forme de Bazooka), les modèles Rayvolt Bike aux airs de mobylettes des années 1950, le Peugeot E-Legend et son pédalier au triple lion ou encore le classieux Cowboy font par exemple partie de cette catégorie. Quand d’autres s’illustrent par leur fonctionnement : c’est le cas de SUN-E, un vélo électrique… solaire.
Des cellules photovoltaïques pour se recharger
Imaginé par la jeune pousse française Roll’in, elle-même créée par un duo d’entrepreneurs répondant aux noms de Stéphane Rachmuhl et Antoine d’Acremont, SUN-E est un produit unique en son genre : il se sert en effet des rayons du soleil pour recharger sa batterie à l’aide de cellules photovoltaïques placées sur la roue avant et autour du cadre, sans pour autant casser le design du produit.
Aujourd’hui, Roll’in fait la fierté de la ville de Montrouge, commune du sud des Hauts-de-Seine où a été fondée l’entreprise. C’est donc avec une joie non dissimulée que la municipalité a présenté le concept lors d’un événement organisé cette semaine à Beffroi, le centre culturel et de conférences de l’agglomération, auquel s’est rendu un confrère de 20 Minutes, auteur d’un article complet.
Jusqu’à 51 kilomètres d’autonomie
Le principe de SUN-E est simple : ce modèle de vélo électrique, comme expliqué ci-dessus, se recharge « au contact » de l’énergie solaire. L’idée étant de faciliter la tâche à l’utilisateur, dont les sessions de recharge manuelles se limiteront autant que possible. Amovible, la batterie peut très bien se brancher à une prise électrique domestique. Bien que le concept du projet s’en éloigne considérablement.
Mais de combien de kilomètres notre étoile bien aimée peut-elle recharger SUN-E ? Pour 20 Minutes, Stéphane Rachmuhl livre ses estimations : « En Île-de-France, d’avril à octobre, vous allez pouvoir recharger en moyenne par jour jusqu’à 17 km d’autonomie, et même jusqu’à 31 km en juillet. Dans le sud de la France, les moyennes grimpent à 26 km d’avril à octobre avec un pic à 40 km de recharge en juillet », a-t-il déclaré.
Des premiers essais lancés à Montrouge
Au total, la batterie du modèle atteint les 51 kilomètres d’autonomie. Une distance que les agents de Montrouge auront l’opportunité de tester, à l’occasion d’une phase d’essai étalée sur une période de six mois, en 2019 : cinq employés de Bemobi, une filiale de La Poste, effectueront ainsi des trajets professionnels, puis cinq autres recevront le vélo en prêt à des fins personnelles.
Attention cependant aux jours de grisaille : sans exposition au soleil, le vélo électrique SUN-E se recharge très peu, voire pas du tout, obligeant le cycliste à propulser par sa propre force ce deux-roues de 25 kg tout de même. Encore au stade de prototype, le concept de Roll’in pourrait être commercialisé au grand public au cours de l’année 2020.
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Perso, je met mon vélo sur mon balcon, donc il se rechargerai tout seul, déjà pendant cette phase de "repos" ( 6 à 8h d'ensoleillement par jour au mini), pas uniquement lors de mon utilisation ( 5 à 10km/j c'est peu en temps :30minutes maxi) . donc je trouve que c'est une bonne idée, mais ce serai mieux si le poids était très inférieur à 25kg..Eh oui, deux étages à monter. Au final, je me suis mit au vélo pour quoi? Pour économiser de l'essence ou pour ma forme physique? A 47 ans, je suis en forme, donc soyons clair : une batterie ok, mais une petite juste pour quelques minutes de super côtes, pas pour des petits trajets plats, ça bouffe tout le bénéfice du vélo
Je ne suis pas si jeune, 42 ans, mais grand sportif, il est vrai. Passionné d'effort et de velos (plusieurs triathlons Ironman). Mais je constate que le vélo électrique gagne même des parts de marché chez les cyclistes (vvtistes notamment). Et le problème, c'est que ceux qui y ont goûté ne font plus marche arrière. C'est un piège, un cercle vicieux, qui fait perdre le goût de l'effort. Mon père de 72 ans pédale tous les jours... Ma voisine de plus de 85 ans est sur son vélo toute l'année... Alors je peux comprendre pour certains l'intérêt du vae ( age, handicap, surpoids) mais son omniprésence future me déplaît. Franchement, il existe des velos modernes pour tous les usages, hyper confortables, qui facilitent le passage des difficultés et permettent de reprendre le sport facilement ( et pour le budget d'un VAE, vous avez le haut de gamme). Sans oublier limpact écologique dont j'ai déjà parlé...
Tu dois surtout être encore très jeune et plein de vigueur ! ;) En 2009, je m'étais gentillement moqué d'une élue écologiste qui avait acheté un vélo électrique et je lui avais demandé pourquoi elle n'avait pas prit un vélo classique... C'était une petite provocation quand on connaît sa masse et sa corpulence et qu'elle avait plus de graisse que de muscles... Jusqu'à plus récemment, je n'avais pas constaté à quel point ma vie tout autant sédentaire m'avait fragilisé et que j'avais aussi prit du poids et du bide en plus d'être totalement rouillé. Rien en comparaison avec l'élue écologiste mais tout de même. Donc, vélo électrique indispensable sinon j'aurais du mal à grimper certaines cotes ! ^^
De mon mon point de vue, j'utiliserais le vélo électrique d'avantage comme un remplaçant d'une petite moto ou d'un scooter, avec un côté tout terrain en plus. Il y a des zones très sympa que j'aimerai bien visité, et avec un vélo traditionnel, je n'aurais pas suffisamment de temps (effort+distance à parcourir). Le vélo électrique me permettrait de faire une petite escapade, en m'évitant de prendre la voiture, afin de profiter comme il se doit de la vue. Pour moi c'est un véhicule assez bien adapté aux trajets moyens pour une excursion d'une journée.
Sérieusement tu trouves que c'est moi le guignol ? Toi tu as vraiment besoin d'assistance sur un vélo ? tu es aussi grabataire que ça ou alors tu as qu'une seule jambe ? (si c'est le cas je te comprends totalement et je m'excuse). Mais je te rappelle que ça fait 200 ans que le vélo existe et que certaines personnes font le tour du monde en vélo juste avec leurs jambes. En plus avec les vélos modernes (sans assistance électrique) presque aucune route ne te résiste. non mais sans blague, le vélo électrique : même le nom est ridicule. ce n'est plus un vélo c'est une mobylette où on met pas de casque ! D'un point de vue sportif et de ta santé ça n'apporte rien du tout. Par contre on peut aussi porter le débat sur le côté écologique : tout le monde visiblement veut sauver la planète mais je vois pas où est le progrès si on remplace les voitures par des vélos électriques gavés de batteries qui polluent et qu'on ne sait toujours pas recycler, je te le rappelle. bref, moi des Guignols j'en vois de plus en plus sur des vélos électriques chaque jour. Mais tu as raison, tous les soirs quand tu rentres chez toi, continues de brancher ta voiture, ton vélo, ton smartphone, ton ordinateur portable... et mets toi devant ta télé avec une pizza.
T un grand guignol toi pas vrai et t 'as pas besoin d'assistance
Vaut mieux pas de vélo électrique du tout. Les cuisses ça sert à quoi ? Monde d'assistés même sur un vélo... Le monde decrit dans Wallee de Pixar n'est plus très loin... L'industrie de lutte contre l'obésité se frotte les mains...
Il faut orienter le vélo face au soleil, impossible en ville. Permet tout de même de recharger le compteur, génial !
[…] Source : SUN-E, le vélo électrique solaire qui illumine nos perspectives de mobilité urbaine – FrAnd… […]
Génial le design industriel
Oula oula. Decidement, c'est une vrai pluie battante de concepts autour du truc a batterie et pédale. Moche, cher, une petite levée de fond et voila encore un bel objet ( pardon laid) qui fera pas long feu, eldorado des villes ?
Je ne crois pas du tout à ce concept, sachant que pour recharger une vélo électrique "normal", il faut un panneau solaire d'au moins 100 watts. Il vaut mieux un vélo électrique conventionnel qu'on rechargera avec un panneau solaire, en complément d'un chargeur secteur pour les jours de grisaille.
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