Vous trouvez indubitablement les vélos électriques trop chers

 

Les vélos électriques connaissent un succès indiscutable depuis 2020 et le début du Covid-19. Mais plusieurs facteurs peuvent encore freiner les utilisateurs à franchir le cap de l'achat. Pour quelles raisons ? C'était l'objet de notre sondage de la semaine.

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Source : Anthony Wonner – Frandroid

Les études parlent d’elles-mêmes. Depuis 2020 et l’arrivée du Covid-19, le marché des vélos électriques connaît une forte croissance : entre 2019 et 2020, les experts ont observé une croissance de 29 %, pour un total de 514 672 VAE écoulés. La dynamique n’a pas faibli l’année suivante, avec 660 000 exemplaires vendus, soit une hausse de 28 %.

L’envie de se déplacer plus proprement, d’abandonner la voiture et de fuir les transports en commun a poussé de nombreuses personnes à franchir le cap. Pour autant, de nombreux efforts sont encore à faire. Les villes doivent davantage investir dans les infrastructures cyclables pour apporter un cadre sécurisé aux usagers.

Un ticket moyen élevé

Aussi, la crise industrielle et logistique qui touche actuellement le secteur des vélos branchés n’aide pas à tirer les prix vers le bas. Il y a deux ans, le prix moyen d’un VAE atteignait les 2079 euros tout de même. Chiffre qui a probablement augmenté depuis, en raison de la conjoncture économique délicate que l’industrie traverse.

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Source : Anthony Wonner – Frandroid

Certes plus pratiques qu’un scooter en termes de gabarit, les vélos électriques n’en restent pas plus lourds et massifs qu’un cycle musculaire. Donc plus difficile à transporter et entreposer chez soi en cas d’espace restreint ou d’immeuble sans ascenseur. Faut-il aller l’attacher dehors ? La peur de se le faire voler est totalement légitime et rebutante — voici d’ailleurs nos conseils pour éviter que cela vous arrive.

Des aides en pagaille, mais pas suffisantes ?

Les aides de l’État ne manquent pas, mais restent inégales selon les régions et la politique des collectivités territoriales. De nombreux usagers n’ont pas encore accès à des primes suffisamment décentes pour amortir un tel investissement. Bref, les raisons qui pourraient vous rendre frileux ou frileuses à l’idée d’acheter un VAE sont multiples et compréhensibles.

C’est pourquoi nous souhaitions vous poser la question suivante une fois le décor planté : pour vous, quel est le principal frein à l’achat d’un vélo électrique ?

Les résultats sont sans appel. Vous êtes une majorité absolue à vous sentir freiné par les prix trop élevés des vélos électriques, 62 % pour être précis. Loin derrière, mais avec une proportion non négligeable, on trouve ceux et celles qui ont peur de se faire voler leur vélo (16 %). Les autres réponses se suivent dans un mouchoir de poche. Il y a d’abord le manque d’aide qui est montré du doigt (7 %) puis le danger dû au manque d’infrastructures (6 %) puis le côté peu pratique (6 %). Enfin, vous êtes peu à trouver que l’offre actuelle n’est pas intéressante.

De nombreux commentaires ont accueilli ce sondage. Nous avons par exemple Arnaud Roche, d’accord avec la majorité, qui détaille la question des prix « qui passent du simple au double » et le sentiment d’être perdu « pour un néophyte ». De nombreux commentaires vont dans ce sens, comme Bluzmartini qui trouve que « les prix pratiqués sont aberrants. C’est du vol organisé. »

Nombreux sont ceux qui évoque un « impact écologique » avec « les batteries, comme le souligne Exavier Denibaud, qui explique : « Je préfère garder pour l’instant ma condition physique. Je serai acheteur plus tard si j’ai du mal à fournir un effort. »


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