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Gaya lance deux alléchants vélos électriques pour les familles à prix agressif

C’est au bord du canal Saint-Martin, au 93 quai de Valmy dans le 10e arrondissement de Paris, que Gaya a inauguré le lancement de la marque et les commandes de ses premiers vélos électriques, dans sa boutique fraîchement ouverte et prête à accueillir les premiers clients. Le spot est idéal : le long d’une voie piétonne où vélos et riverains se mélangent.

Gaya est le fruit d’un projet chapeauté par Amélie Guicheney et Jacques Bonneville, deux entrepreneurs aux parcours professionnels bien différents — expérience dans l’IA pour l’une, dans l’ingénierie et la mobilité pour l’autre —, mais avec une vision commune : développer un projet impactant avec un fort relais écologique.

Double canal de ventes

« Notre parti pris, c’était de faire un vélo électrique disponible pour le plus grand nombre. Cela fait un an et demi que nous travaillons sur ce projet », nous explique Amélie Guicheney, au milieu des modèles d’exposition. « Nous avons lancé le site il y a quatre ou cinq jours, avec l’ouverture officielle des ventes ».

Car là où Gaya se montre intelligent, c’est dans sa capacité à s’appuyer sur un canal de ventes à la fois en ligne et physique. Investir dans un vélo électrique coûte généralement une somme d’argent considérable. Ne pas l’essayer, voire pouvoir le voir de ses propres yeux, peut parfois en rebuter certains et certaines.

Surtout, une boutique physique rassure. En cas de pépins techniques, se rendre au store Gaya ou faire appel à son service après-vente disponible 7 j/7 est envisageable. L’enseigne va même plus loin et cherche à apporter une vision éducative de la mobilité douce, en se transformant en lieu de formation à l’entretien et à la réparation de vélos.

Un réseau de 400 partenaires

La marque n’oublie pas pour autant le reste de la France, puisqu’elle s’appuie sur un réseau de 400 partenaires — via « Trouver un réparateur » et son maillage dense aux quatre coins du pays — formés pour réparer ses deux vélos électriques. Si besoin, des interventions à domicile pourront avoir lieu.

Plus concrètement, à qui s’adresse l’offre de Gaya ? « Aux familles urbaines », qui ont par ailleurs participé à la conception des VAE. « Nous avons interrogé plein de parents, plein de femmes. Ce qui en est ressorti, c’est la volonté d’avoir un vélo confortable, avec une posture droite », poursuit Amélie Guicheney.

Aujourd’hui, deux modèles longtail composent le catalogue : le Compact, vendu 1700 euros et capable d’accueillir un enfant ou un adulte à l’arrière, pour un poids supporté de 170 kilos. Gaya a par ailleurs cherché à piocher dans l’univers des scooters électriques pour renforcer la sécurité de son vélo.

Il est notamment question d’une béquille centrale ainsi que de clignotants situés à l’arrière et à chaque extrémité du guidon, que l’on peut contrôler via une commande déportée. Cela évite de tendre le bras vers la droite ou la gauche afin d’indiquer ses intentions, ce qui peut parfois impacter votre équilibre. Encore une fois, l’accent est mis sur la sécurité de l’usager.

Diverses options de batterie

À l’arrière, le feu-stop permet de signaler aux autres cyclistes votre phase de freinage. La potence ajustable est là encore une bonne idée pour incliner le guidon selon vos envies et votre profil. Sachez aussi que le modèle pèse un total de 22 kilos sur la balance, ce qui reste relativement standard pour un vélo électrique.

Sur un volet plus technique, le Gaya Compact profite par défaut d’une batterie de 450 Wh (garantie 2 ans), laquelle vous confère une autonomie de 70 kilomètres… en mode Eco. Il convient donc de tempérer ce rayon d’action si vous utilisez le mode d’assistance le plus puissant. Une batterie de 600 Wh est disponible en option à 150 euros.

Placé sur le moyeu arrière, son moteur de 250 W offre un couple de 50 Nm. C’est ici convenable, bien qu’en côte et avec un passager adulte arrière, cela pourrait s’avérer légèrement poussif. Nous ne manquerons pas de le tester dans ces conditions pour vérification.

Côté sécurité, les vélos Gaya s’appuient sur une application mobile capable de les géolocaliser et de les bloquer à distance. Lorsqu’ils sont « sous surveillance », les VAE ne fournissent aucune assistance électrique. En cas de mouvement suspect, une notification est aussitôt envoyée sur votre téléphone. Un bloqueur de roue vient compléter le tout.

Un configurateur complet

Le modèle « Cargo » voit les choses en plus grand en matière de transport de personnes, puisqu’il peut accueillir jusqu’à trois enfants à l’arrière. La marque propose d’ailleurs toute une série d’accessoires payants sur son configurateur afin de personnaliser son vélo électrique comme bon vous semble.

D’un poids de 28 kilos, le « Cargo » se démarque grâce à son démarreur, une sorte de gâchette qui vous transmet un petit boost au démarrage afin de vous propulser jusqu’à 6 km/h. Avec trois enfants derrière, cela pourrait s’avérer pratique pour se lancer. Niveau batterie, il dispose des mêmes options que son compère.

Globalement, l’offre de Gaya est alléchante notamment via un prix d’entrée de 1700 euros, qui se situe bien en dessous des Decathlon Vélocargo Longtail R500Elec (2700 euros), Tern Quick Haul (2999 euros) et Moustache Lundi 20 (à partir de 4599 euros). La note peut cependant rapidement grimper avec le jeu des options.

L’ensemble paraît tout de même cohérent et offre une nouvelle solution de mobilité à des familles désireuses de franchir le cap du vélo électrique.