Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Shadow annonce 5 000 nouveaux accès disponibles immédiatement pour la France

Depuis son rachat par le fonds d'investissement d'Octave Klaba au printemps, Shadow poursuit sa restructuration. La société désormais nommée comme son produit phare de cloud computing s’est doté d’un nouvel homme fort, Éric Sele, issu du monde des télécoms et proche d’Octave Klaba derrière l’opération. Un novice dans le secteur, mais un homme bien décidé à remettre le projet à flots technologiquement et financièrement.

« Nous voulons assurer un service gagnant-gagnant pour l’entreprise et les utilisateurs, avoir un business model fiable et valide. Cela passait par une refonte de l’offre commerciale que nous avons déjà réalisée, et en s’appuyant sur la force structurelle et stratégique d’OVHcloud », explique Éric Sele à Frandroid« Nous avons l’ambition de repartir de l’avant. La réaction de la communauté a été très positive en cela. Les utilisateurs ont compris que les efforts que nous avions entrepris étaient faits dans le but de pérenniser le modèle Shadow tout en se donnant les moyens d’investir à l’avenir. »

Des changements structurels et technologiques pour redonner confiance

À peine arrivés, les nouveaux dirigeants ont revu l’offre commerciale de Shadow pour la rendre plus transparente, lisible et surtout viable. Exit les multiples forfaits, désormais il n’y en a plus qu’un seul à 29,99 euros par mois (contre à partir de 12,99 euros mensuels auparavant) et plus de forfait annuel ou autre. Une hausse tarifaire qui n’a forcément pas plu à tout le monde, mais qui était « indispensable », selon le nouveau directeur général de Shadow, pour que l’entreprise ne sombre pas.

Désormais, au sein de la société française, on veut parler d’« expérience haut de gamme » avec un matériel puissant à jour, de nouveaux serveurs désormais gérés par OVH qui fait profiter son nouveau partenaire de son savoir-faire maison, de son expertise du secteur et de sa force de frappe en matière d’infrastructures notamment. Pour atteindre ses ambitions, il faut voir loin, sans se précipiter. « Tirer les leçons du passé », glisse la nouvelle direction, rappelant que le projet est innovant sur un secteur du cloud computing/gaming de plus en plus concurrentiel.

Avec sa nouvelle organisation, Shadow va pouvoir se reconcentrer sur le développement des logiciels pour assurer la fiabilité et la viabilité de son service sur tous les supports (PC Windows, Mac, smartphone, tablette et Smart TV) tandis qu’OVH s’occupera d’étendre le champ des possibles en termes de clients avec de nouveaux marchés à conquérir en BtoB comme en BtoC.

5 000 abonnements disponibles comme symbole du renouveau

Les utilisateurs, le nerf de la guerre. Shadow le sait et bien trop nombreux ont été ceux qui ont rêvé de profiter du service sans y parvenir. Longtemps, la liste d’attente n’a cessé de s’allonger, tout autant que les temps d’attente pour obtenir son précieux accès. « En juillet-août, nous avons réussi à activer 10 000 comptes en France et bien d’autres à l’étranger », rappelle Éric Sele tout en annonçant fièrement qu’en France, l’entreprise était alors « à jour » de toutes demandes. Depuis, d’autres inscriptions ont été enregistrées qui, hier encore, étaient annoncées satisfaites en octobre prochain.

Bonne nouvelle : depuis ce mercredi, Shadow a décidé d’activer l’accès à 5000 nouveaux utilisateurs. Les quelques demandeurs encore en attente vont ainsi voir leur PC dans le cloud se mettre enfin en marche. Pour les autres, il suffit de faire une demande d’abonnement. Shadow promet que dans les 72 heures suivant la commande, l’accès sera possible au service sur tous les supports compatibles. Mais en coulisse, on nous murmure que l’activation pourrait même se faire en moins d’une journée, voire de deux heures… Un véritable changement, limite une révolution, pour Shadow qui avait plutôt eu la mauvaise habitude de laisser ses clients dans l’antichambre du cloud plusieurs mois.

Un virage stratégique tout autant que philosophique

« Il y a un vrai potentiel et nous avons encore plein de projets et d’améliorations à venir. Il faut surtout renouer la confiance avec nos utilisateurs avec une véritable vision. La fondation est en cours et on se prépare pour le futur, avec de nouvelles plateformes performantes », annonce Éric Sele qui veut aussi que l’accent soit mis sur la sécurité et la sûreté de l’offre.

Dans les prochains mois, Shadow va ainsi poursuivre sa transformation avec des négociations autour des technologies de pointe qui doivent équiper ses serveurs pour remplir aussi la promesse d’un PC à distance « dernier cri » toujours disponible, aussi bien pour la bureautique que le jeu vidéo. Mais la promesse doit aussi inclure des garanties sur la sécurité du service qui se dotera d’un nouveau système d’authentification, d’outils d’administration ou encore d’une solution de paiement plus flexible. Le tout pour les consommateurs comme pour les entreprises que la firme parisienne n’oublie pas et qui constitue une demande très forte, notamment avec les récents confinements et la montée en force du télétravail.

*Ulrich Rozier, cofondateur d’Humanoid, la société éditrice de Frandroid, fut investisseur minoritaire de Blade. L’avis de la rédaction reste neutre et n’est pas influencé pour autant.