Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

La panoplie d'accessoires du ROG Phone 2 va-t-elle nous mettre au gaming sur smartphone ?

En plus de son ROG Phone 2, Asus va lancer une multitude d'accessoires pour compléter l'expérience de son smartphone. Nous avons testé chacun de ces gadgets, voici notre verdict. 

Asus nous a fait une livraison un peu spéciale avec le ROG Phone 2 puisque ce dernier était dans une valise. Une valise pour un smartphone ? On a vu plus pratique pour transporter un tel objet. C’est que cette mallette à roulette contient en plus la totalité des accessoires conçus pour accompagner le ROG Phone. Manettes, second écran, station Wi-Fi, hub aux multiples connectiques… Une impressionnante artillerie censée optimiser l’expérience de jeu et faire profiter de la puissance du smartphone pour de multiples usages. 

Gamepad ROG Kunai

Cela n’aura échappé à personne, Asus s’est largement inspiré de la Nintendo Switch avec ses Gamepad ROG Kunai. Vous avez le choix entre deux configurations. La première consiste à clipser les deux pads sur une manette à la manière du support de recharge joy-con de Nintendo ; vous savez, celle qui ressemble à une tête de chiot. Cela permet de jouer manettes en main et d’utiliser l’écran du smartphone ou autre à distance. Vous pouvez utiliser le Bluetooth ou le Wi-Fi pour la connecter à votre ROG Phone.

L’autre possibilité, c’est d’installer ces manettes directement sur les côtés de l’écran du ROG Phone, là encore comme ce que propose la Nintendo Switch. Ou presque, puisqu’il faut au préalable insérer le smartphone dans une coque spéciale qui peut accueillir les faux joy-con.

Qu’il s’agisse d’une méthode ou de l’autre, on retrouve les habituels boutons que l’on est en droit d’attendre sur ce type de produit : quatre gâchettes, deux sticks amovibles, une croix directionnelle et les quatre touches XYBA. Une prise jack a même était intégrée dans l’un des Kunai. La prise en main ne change pas trop du modèle précédent. Les bords sont toujours un peu trop tranchants et même si le produit est bien fini, les sensations n’offrent pas une réelle impression de solidité. L’effet plastique donne plus l’impression d’un jouet que d’une vraie manette. Cependant, jouer à certains jeux comme Asphalt est bien plus agréable avec un tel dispositif qu'avec le simple écran tactile.

TwinView Dock 2

Déjà présent dans le packaging de l’année précédente, le TwinView Dock 2 a connu quelques ajustements. Cette fois, le second écran se place sur la partie supérieure et non inférieure. Un choix curieux puisque cela retire la possibilité de se filmer pendant vos streams. Ce second écran était pourtant une bonne solution, mais Asus semble l’avoir enterré. Peut-être que cette fonctionnalité n’était pas assez utilisée pour perdurer. Quoi qu’il en soit, l’installation se veut des plus simples. Il suffit d’insérer le ROG Phone et les Kunai aux extrémités du dock. Notons que ce dernier s’accompagne d’un petit ventilateur, l’idéal pour rafraîchir le smartphone quand celui-ci est trop sollicité.

Résultat, vous pouvez avec la plupart des jeux bénéficier d’un second écran libre pour regarder une vidéo ou bien surfer sur le web. Si vous avez besoin d’aide pendant une partie ou que vous avez besoin de garder un œil sur vos notifications, cela peut vous sauver la mise. Sur Asphalt par contre, le deuxième écran sert de carte, ce qui s’avère aussi pratique. L’ensemble demeure relativement lourd et peu engageant pour des sessions longues, parce que s’ajoutent aux 6 000 mAh de batterie du ROG Phone les 5 000 mAh de celle du TwinView Dock 2.

Alors, la bonne nouvelle c’est que cela peut charger votre smartphone pendant que vous jouez, mais il faut tout de même supporter un tel poids entre les mains…

WiGig Display Dock Plus

Cette station sert de routeur pour le ROG Phone puisqu’il embarque une borne Wi-Fi. Pour l’utiliser, il suffit de le brancher sur secteur et de le relier à un écran de télévision ou d’ordinateur. Il héberge un port USB 3.1 avec lequel vous pouvez relier une manette ou bien utiliser l’adaptateur USB-A vers Ethernet fourni.

L’intérêt, c’est de jouir d’une retransmission de l’image sans trop de perte. Vous pouvez ainsi profiter de votre catalogue de jeux sur un plus grand écran. En Wi-Fi, tout dépendra de l’état de votre connexion bien évidemment. Dans les bureaux, on a observé quelques latences par moment qui rendait l’expérience peu agréable.

Mobile Desktop Dock

Voilà une station d’accueil qui déborde de connectiques : quatre ports USB, une prise HDMI, une DisplayPort, une prise jack, une RJ45, un slot SD et un port Ethernet. La bête utilise aussi un ventilateur pour refroidir le smartphone.

Vous pouvez jouer, mais aussi vous servir de cet accessoire pour passer au mode bureau et lier clavier et souris. Nous aurions apprécié une interface plus travaillée puisqu’il s’agit là que d’un écran miroir de ce qui se passe sur votre smartphone. Jouer, regarder un épisode de votre série préférée sur Netflix, faire du traitement de texte, naviguer sur Internet… vous avez le choix. On observe parfois des ralentissements dans l'exécution de certaines tâches.

Prix et disponibilité

Déjà disponibles sur la boutique en ligne d'Asus, les WiGig Display Dock et Mobile Desktop Dock sont vendus respectivement aux prix de 289,99 et 149,99 euros. Le Twinciew Dock 2 et le ROG Kunai seront commercialisés début octobre 2019 au tarif de 249,99 et 119,99 euros.

Notre avis

Pas de doute là-dessus, Asus propose avec tous ces accessoires l’expérience gaming sur mobile la plus aboutie. Les possibilités sont nombreuses : différentes manettes, version bureau, diffusion sur un plus grand écran de vos parties, second écran… Vous ne trouverez pas plus complet.

Mais est-ce pour autant utile ? Même si Asus a amélioré ses objets et son smartphone, l’expérience n’est pas à la hauteur de celle rencontrée avec une Nintendo Switch par exemple. Sans parler du catalogue de jeu, l’ergonomie et les sensations ne sont pas autant satisfaisantes qu’une console de jeu. Il y a de l’idée et des efforts c’est indéniable, mais ce n’est pas encore suffisant. On espère que la prochaine fois sera la bonne, et peut-être qu’Asus prendra les devants en innovant, plutôt que de copier ce qui existe déjà.