Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Dans le futur votre smartphone pourrait vous dire si vous êtes trop saoul pour conduire

« Celui qui conduit c’est celui qui ne boit pas ». Les chercheurs de l’Université de Pittsburgh n’ont sans doute jamais entendu ce slogan de la sécurité routière française, mais qu’importe, leur démarche s’inscrit dans la même volonté de limiter les risques. Ainsi, ils travaillent sur une solution permettant d’évaluer votre état d’ivresse grâce à votre smartphone.

Le smartphone, ce merveilleux concentré de technologie

Accéléromètre, gyroscope, boussole… nos smartphones intègrent une flopée de capteurs que l’on utilise quotidiennement sans s’en apercevoir. Les chercheurs de l’Université de Pittsburgh ont eu la bonne idée de les solliciter pour lutter contre l’alcoolémie au volant. Mais comment font-ils Jamy ?

Grâce aux différents capteurs d’un iPhone et un algorithme ingénieux, les scientifiques sont en mesure d’identifier la démarche d’un utilisateur un peu éméché et de déterminer si son comportement physique est compatible avec la conduite. Pour faire simple, le smartphone serait capable de détecter lorsque vous ne marchez plus très droit. Les chercheurs ont ainsi obtenu un taux de précision de 92,5 % lors de leurs tests auprès de 22 sujets ayant ingéré 0,2 % d'alcool.

Quelques limites non négligeables

Si ces résultats sont encourageants, ils méritent tout de même quelques précisions. D'abord, les tests ont été effectués uniquement sur des sujets portant le smartphone dans le bas du dos (sac à dos ou poche arrière d’un pantalon). Aucun test n’a été fait sur un positionnement dans la poche avant ou dans les mains qui représentent tout de même la majorité des cas.

Ensuite, les tests indiquent si le porteur du smartphone a trop bu pour conduire sans aucune donnée précise. Le protocole parvient à signaler quand le sujet dépasse la barre des 0,08 % d'alcool (limite légale aux États-Unis) mais n'indique pas dans quelle mesure le sujet a dépassé cette limite. Par ailleurs, certaines personnes peuvent boire plus de deux doses d’alcool (limite autorisée par la loi française) sans présenter de signes physiques de cette alcoolémie. Pourtant, s’ils se sentent en forme et ont une démarche normale, ils restent incapables de conduire.

Les chercheurs de l’université le reconnaissent d’ailleurs eux-mêmes : cette étude relève plus d’une preuve de faisabilité que d’une vraie méthode de dépistage d’alcoolémie. Reste qu’elle se révèle encourageante et que les progrès en matière d’intelligence artificielle pourraient bien transformer nos smartphones en éthylotests dans le futur. «Les recherches futures devraient déterminer si ces résultats se reproduisent in situ » indiquent les chercheurs dans leur conclusion. En attendant, Sam n’est donc pas près de pointer au chômage.