Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Le prix des téléviseurs MicroLED pourrait baisser plus rapidement que prévu

Il est aujourd'hui facile de se tromper entre les acronymes de téléviseurs, on vous l'accorde. Dites-vous qu'actuellement, on retrouve principalement deux technologies. Le LED qui porte plein d'appellations, dont QLED (Quantum dot display LED) ou encore le mini LED (d'ailleurs, il y a aussi le Neo QLED, du mini LED avec Quantum dot display). Et il y a l'OLED. Ce sont les deux technologies que l'on trouve actuellement sur le marché du téléviseur.

Le MicroLED, la technologie ambitieuse qui a tout pour plaire... sauf son prix

Une technologie très ambitieuse et qui commence à arriver est le MicroLED (micro-LED, mLED ou µLED). Elle est ambitieuse car cette technologie pourrait durablement concurrencer l’OLED. En effet, le MicroLED possède une bonne efficacité énergétique (peu énergivore), il est autoémissif comme l’OLED (les pixels produisent leur propre lumière), le pic de luminosité est très important (un des points faibles de l’OLED), le temps de réponse est inférieur à la microseconde, enfin la résistance et la durée de vie sont importantes (contrairement à l’OLED).

Bref, on pourrait penser que le MicroLED n'a que des points positifs. En fait, cette technologie est très coûteuse à produire actuellement. L’enjeu autour du MicroLED est de miniaturiser les diodes. L’écran The Wall (75 pouces), que l’on a pu croiser au CES 2019, exploitait des LED de 70 µm pour un pixel de 0,21 millimètre. Les écrans annoncés au CES 2020 sont basés sur des diodes de 50 µm, soit un pixel de 0,15 millimètre.

Nous avions pu voir le premier téléviseur MicroLED commercialisé en France, exposé à la Fnac : mais comptez 130 000 euros pour le modèle 99 pouces et 150 000 euros pour le modèle 110 pouces.

Lors du salon CES 2022, Samsung a présenté un nouveau modèle plus petit, 89 pouces, ce qui n'est possible que grâce à une production optimisée, qui permet aux minuscules micro LED, qui produisent chacune un pixel avec des sous-pixels pour le rouge, le vert et le bleu, de se rapprocher. Un téléviseur 4K de 8 294 000 pixels (3 840 × 2 160) nécessite donc 24 882 000 de sous-pixels RVB.

Fusionner les sous-pixels dans une seule et même puce

Comme l'explique The Elec, les modèles précédents utilisaient une carte mère (plus précisément un PCB) sur lequel plus de 24 millions de puces LED devaient être transférées. Il y avait des rumeurs, l'été dernier, selon lesquelles Samsung n'utiliserait plus les sous-pixels pour le rouge, le vert et le bleu individuellement, mais pourrait implémenter l'ensemble du RVB sur une seule et même puce.

En 2022, Samsung Display va coopérer avec AUO, les deux firmes vont fournir des TFT LTPS préfabriqués de 12,7 pouces avec des micro LED plus petites à Samsung Electronics.

Cette nouvelle production semble non seulement permettre de concevoir des modèles plus petits, mais elle va également permettre de réduire considérablement le prix des téléviseurs. Le spécialiste The Elec annonce ainsi que le nouveau modèle de 89 pouces sera lancé pour environ 96 millions de won soit l'équivalent de près de 70 000 euros. Ce serait 60 000 euros de moins que ce que Samsung demande pour le modèle 99 pouces.

Pour le moment, Samsung Electronics n'a pas annoncé les tarifs de ses nouveaux téléviseurs MicroLED. Il i y a néanmoins fort à parier que le prix restera salé... mais il sera drastiquement plus bas.