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Le candidat Macron promet de supprimer la redevance audiovisuelle en cas de nouveau mandat

La redevance télé, de son vrai nom « contribution à l’audiovisuel public », est demandée à tous les Français qui payent la taxe d’habitation et possèdent un téléviseur chez eux. Elle sert, comme l’indique son nom, à financer les médias du service public. Son montant est actuellement fixé à 138 euros par an en Métropole, 88 euros dans les départements d’Outre-Mer.

Emmanuel Macron voudrait supprimer la redevance TV

Lors de son premier déplacement en tant que candidat à l’élection présidentielle à Poissy, le 7 mars, Emmanuel Macron s’est engagé à la supprimer s’il était réélu, considérant que cette décision est « cohérente avec la suppression de la taxe d’habitation ». M. Macron n’est pas le premier candidat à mettre en avant cette suppression de la redevance, qui fait régulièrement débat depuis des années. Valérie Pécresse, Éric Zemmour et Marine Le Pen l’ont également proposé.

Dans la foulée, l’entourage du président candidat s’est empressé de préciser les détails d’une telle mesure. Ainsi, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a précisé au micro de France Inter : « Ce que nous proposons de supprimer, ce n’est pas le financement, c’est l’outil, c’est-à-dire la redevance, c’est-à-dire faire payer à 28 millions de Français 138 euros, quels que soient leurs revenus ». 

Le coût de l'audiovisuel public entièrement supporté par l'État

M. Attal tenait ainsi à rassurer, ajoutant que l’État continuerait à financer l’audiovisuel public, « à garantir ses moyens, à garantir son indépendance ». Concernant la nouvelle façon de subventionner ces médias du service public, Gabriel Attal évoque « un système où vous avez de la visibilité sur plusieurs années, avec par exemple un budget voté pour cinq ans, comme cela existe pour certains secteurs de l’État ».

Les recettes issues de la redevance télé représentent à l’heure actuelle 3,2 milliards d’euros. Christophe Castaner, chef des députés LREM à l’Assemblée, a également assuré que les 3,9 milliards d’euros nécessaires au fonctionnement du service public audiovisuel seraient pris sur le budget de l’État. Notons tout de même qu'il ne s'agit que d'une promesse, que le président ou la présidente qui succèdera à Emmanuel Macron ne sera pas tenu de respecter, ayant ainsi un pouvoir d'autant plus fort sur le financement, et donc le ton de l'audiovisuel public.

En 2019, donc pourtant déjà sous le mandat d’Emmanuel Macron, la question de la suppression de la redevance télé avait déjà été mise sur la table par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics. Sans succès, à l’époque… Cette suppression est donc remise à l’ordre du jour à l’occasion de la campagne.